A la lumière d’une investigation très poussée et de recoupements de documents dont nous disposons, et en nous basant sur des sources multiples et fiables, ce travail d’investigation dévoile le lien souterrain entre l’administration américaine, le sionisme et les Frères musulmans. La pierre angulaire de cette connexion stratégique n’est autre que Huma Abedin, bras droit d’Hillary Clinton, épouse d’un sioniste notoire candidat à la mairie de New York, Anthony Weiner, et fille de Saleha Mahmood Abedin, membre des Frères Musulmans, précisément de sa branche féminine « les Sœurs musulmanes », et qui siège au sein du bureau avec la femme du président égyptien déchu Mohamed Morsi, dont elle est l’amie personnelle.
Algeriepatriotique avance les preuves matérielles de ces recherches pour la construction d’un article documenté qui a pou but d’éclaircir la situation actuelle ou postérieure à ce qui se passe dans le monde arabe sous le règne de la secte assassine des Frères musulmans et de ses ramifications tentaculaires. Le chaos que vit le monde arabe actuellement n’est autre que la résultante de tous ces éléments bien combinés.
Huma Abedin et les détails de son rôle central dans la grande machination
Huma Abedin est née en 1976 à Kalamazoo, Michigan. Son père, Syed Abedin (1928-1993), était un érudit d’origine indienne, qui avait travaillé en tant que professeur invité à l’université King Abdulaziz d’Arabie Saoudite au début des années soixante-dix. La mère de Huma, Saleha Mahmood Abedin, est une sociologue ayant des liens avec de nombreuses organisations islamistes, y compris les Frères musulmans, et est connue pour son plaidoyer en faveur de la charia. Quand Huma a eu deux ans, la famille Abedin a déménagé du Michigan à Jeddah, en Arabie Saoudite. Ce déménagement a eu lieu lorsque Abdullah Omar Naseef, alors vice-président de l’université Abdulaziz, a recruté son ancien collègue Zyed Abedin pour travailler à l’Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA), un think tank islamique basé en Arabie Saoudite que Naseef se préparait à lancer. Un certain nombre d’années plus tard, Naseef a développé des liens étroits avec Oussama ben Laden et Al-Qaïda. Il est essentiel de noter que pour l’IMMA, l’ordre du jour était et demeure à ce jour une politique étrangère calculée du ministère des Affaires religieuses de l’Arabie Saoudite, comme le journaliste Andrew C. McCarthy l’explique, consistant à « fortifier une population agressive non assimilée vers la suprématie islamique qui va progressivement mais radicalement modifier le caractère de l’Occident.
A 18 ans, Huma Abedin retourne aux États-Unis pour suivre des cours à l’université George Washington. En 1996, elle a commencé à travailler en tant que stagiaire dans l’équipe de Bill Clinton à la Maison Blanche, où elle a été affectée dans l’entourage de la première dame, Hillary Rodham Clinton. Abedin a été finalement embauchée comme assistante de Mme Clinton et a travaillé pour elle depuis, dans son parcours au Sénat (en 2000 et 2006) et dans sa candidature à la présidence qui a échoué en 2008. De 1997 jusqu’à peu avant le début de 1999, et toujours en stage à la Maison Blanche (http://www.shoebat.com/2012/08/18/successors-at-msa-board-huma-served-on-at-gwu-include-al-qaeda-terrorist-iiro-leader/) , Abedin était membre du conseil exécutif de l’Association des étudiants musulmans (MSA) de l’université George Washington (GWU). Il est à noter qu’en 2001-2002, peu de temps après qu’Abedin a quitté ce conseil exécutif , le « guide sprituel » de l’association de l’université était Anwar al-Awlaki, membre influent d’Al-Qaïda. Un autre aumônier de MSA de l’université (depuis au moins octobre 1999 à avril 2002) était Mohamed Omeish, qui a dirigé l’Organisation internationale islamique de secours, liée au financement d’Al-Qaïda. Le frère d’Omeish, Esam, a dirigé la Muslim american society, branche quasi officielle des Frères musulmans aux États-Unis. Les deux frères Omeish ont été étroitement associés à Abdurahman Alamoudi, qui sera plus tard condamné et incarcéré sur des accusations de terrorisme. Dans les années 1996-2008, Abedin a été employée par l’Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA) comme rédactrice en chef de sa publication en interne, dans le Journal des affaires des minorités musulmanes (JMMA ). Durant sept ans, Abedin a travaillé en même temps que la présence active à l’IMMA de l’affilié à Al-Qaïda, Abdullah Omar Naseef, et les six dernières années de Huma Abedin au sein du comité de rédaction du JMMA (2002-2008), elle a collaboré avec lui dans le conseil. Cependant, tout au long de ses années à l’IMMA, Abedin est restée une proche collaboratrice d’Hillary Clinton. En 2008, lors de la campagne de Mme Clinton pour les primaires à la présidentielle, le New York Observer a décrit Huma Abedin, fraîchement nommée directrice du cabinet de la candidate, comme étant « un conseiller de confiance de Mme Clinton, en particulier sur les questions relatives au Moyen-Orient ». Selon un certain nombre de personnes de l’entourage de Clinton, « lors des réunions sur la région, le point de vue de Mme Abedin était toujours recherché ». Quand Mme Clinton a été nommée secrétaire d ’Etat par le président Barack Obama en 2009, Abedin est devenue son chef adjoint personnel, et c’est approximativement à ce même moment que le nom de Huma Abedin a été retiré du Journal des affaires des minorités musulmanes. « En dehors de leur relation de travail, Abedin et Mme Clinton ont également développé un lien personnel étroit pendant leurs années de vie commune », comme en témoignent les proches d’Hillary Clinton. En 2010, celle-ci a affirmé : « J’ai une fille, mais si j’en avais une deuxième, ce serait Huma. » En 2011, Mme Clinton a effectué une visite amicale à la mère de Huma Abedin, Saleha Mahmood Abedin, en Arabie Saoudite. A cette occasion, Mme Clinton a décrit publiquement son aide comme « très importante et sensible ».
Suite à des protestations de sénateurs républicains qui s’inquiétaient de voir des personnes issues de la branche des Frères musulmans nommés à des postes de conseiller à la Maison Blanche, dont Huma Abedin, le sinistre sénateur McCain alias « Frankenstein », impliqué dans la guerre du Golfe et en Syrie, etc. a défendu vigoureusement Huma Abedin contre ses homologues pourtant du même parti. Que cache la sympathie du sioniste McCain pour Huma Abedin, la « Sœur musulmane » ? Le 10 juillet 2010, Huma Abedin, musulmane pratiquante, s’est mariée au membre du Congrès Anthony Weiner lors d’une cérémonie officiée par l’ancien président Bill Clinton. Un certain nombre d’analystes ont noté qu’il est extrêmement rare que des femmes musulmanes, en particulier celles dont les familles ont des liens étroits avec les Frères musulmans, épousent des juifs comme Weiner.
Le 1er février 2013, dernier jour de prestation d’Hillary Clinton en tant que secrétaire d’Etat, Abedin a démissionné de ses fonctions de chef adjoint personnel de Mme Clinton. Le 1er mars, elle a été nommée pour former l’équipe de transition du Département post-Etat, composée d’un bureau de transition de six personnes et situé à Washington. Les créateurs préférés de Huma Abedin sont M. de la Renta, Catherine Malandrino, Charles Nolan, Yves Saint Laurent et Prada . « Et elle a un faible pour les sacs Marc Jacobs », dit l’ami. « Elle est connue pour ses sacs. » Robert Barnett, avocat de longue date des Clinton, a dit que depuis 11 ans qu’il la connaît, il ne l’a jamais vu porter la même tenue deux fois. Et certains se demandent comment elle a pu s’acheter un appartement à Washington DC en 2006, dont le coût s’élevait à 649 000 $ alors que son salaire maximum ne dépasse pas 9 999 $.
Saleha S. Mahmood Abedin, la mère de Huma Abedin, et son influence.
En plus d’être membre des « Sœurs musulmanes », Saleha S. Mahmood Abedin, la mère de Huma Abedin, est également membre de la Ligue islamique mondiale, instrument saoudien de diffusion de l’islamisme wahhabite. L’organisation qu’elle dirige, le Comité international islamique pour la femme et les enfants, fait partie de la Ligue islamique mondiale. Ce comité de la Ligue islamique dispose d’une charte écrite par les dirigeants des Frères, y compris par le cheikh Youssef al-Qaradawi, un partisan du Hamas. Il n’est donc pas surprenant que l’organisation veuille se débarrasser des lois contre le viol conjugal, autoriser le mariage avant l’âge de 18 ans et d’autres éléments constitutifs de la charia. Elle est également membre du conseil de l’International islamic council pour dawah à travers le groupe qu’elle dirige. Le défunt père de Huma Abedin, le Dr Syed Abedin, fut intimement lié aux radicaux. Il a dirigé l’Institut des affaires des minorités musulmanes basé en Arabie Saoudite, et financé par la Ligue islamique mondiale. Cet Institut fut une entité de l’Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane (WAMY), fondée par le neveu d’Oussama Ben Laden et mis en cause dans le financement d’Al-Qaïda (http://www.postedeveille.ca/2012/03/canada-un-organisme-de-jeunesse-musulmane-perd-son-statut-d-organisme-de-bienfaisance.html). L’Institut a également publié un livre de Mme Mahmood Abedin dont Huma fut elle-même l’assistante éditoriale de l’Institut de 1996 à 2008, ce qui signifie qu’elle a participé à l’édition du livre extrémiste de sa mère. Le frère d’Huma Abedin, Hassan, avait obtenu une bourse du Centre d’Oxford pour les études islamiques, une entité qui est très proche des Frères musulmans, au même moment où le cheikh Youssef Al-Qaradawi siégeait dans son conseil. Un proche collaborateur de la famille Abedin est Abdullah Omar Naseef. Il est l’ancien secrétaire général de la Ligue islamique mondiale. Il a fondé la fameuse banque Rabita, dont les avoirs ont été gelés par le gouvernement des États-Unis en octobre 2001 pour son soutien aux groupes terroristes. Le père de Huma a rencontré Naseef quand il était professeur invité à l’université du Roi Abdul Aziz, où Naseef était le doyen. Il y a des rapports contradictoires quant à savoir de qui entre le père de Huma et Naseef fut à l’origine de l’Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA), mais il naquit clairement d’un effort commun et fut soutenu par la Ligue islamique de Naseef. Huma, sa mère, son frère et sa sœur ont travaillé pour le journal de l’IMMA. La mère de Huma et Naseef sont aussi membres du Conseil de la présidence du Conseil international islamique pour dawah sous la direction de Al-Qaradawi. Tous ces liens sont largement documentés et détaillés par le Center of Politics Studies, un centre de recherche américain réputé.
JMMA Editorial Board (Journal of Muslim Minority Affairs)
Directrice de publication : Saleha S. Mahmood Abedin (mère)
Assistants à la rédaction :
Huma Abedin
Hassan Abedin (frère de Huma Abedin)
M. Hakan Yavuz
Heba A. Khalid (sœur de Huma Abedin)
Zulekha Pirani
Autres collaborateurs :
M. Hakan Yavuz, Hamid Ismail, Sanaa Pirani
Ce journal constitue une véritable toile d’araignée incluant de nombreux participants actifs dans divers pays, liés à des think tanks, universités et centres de recherche travaillant avec la confrérie des Frères musulmans : Baha Abu-Laban (Canada), Imtiaz Ahmad (Bangladesh), Munir D.Ahmed (Germany), Ameer Ali (Western Australia), Zafar Ishaq Ansari (Pakistan), Ali Asani (USA), Goulnara Baltanova (Russia), Pervaiz Iqbal Cheema (Pakistan), Allan Christelow (USA), Asghar Ali (India), John Esposito (USA), Marc Gaborieau (France), Dru C. Gladney (Hawaii, USA), Bruce M. Haight (USA), Riaz Hassan (Australia), Baymirza Hayit (Germany), Kemal Karpat (USA), Bernard Lewis (USA), Tahir Mahmood (India), R. J. May (Australia), Ali A. Mazrui (USA), Barbara Pillsbury (USA), James Piscatori (UK), Azade-Ayse Rorlich (USA), Jan Slomp Leusden (Netherlands), Michael W. Suleiman (USA), Suha Taji-Farouki (UK), John O. Voll (USA), Earl Waugh (Canada), Lawrence Ziring (USA).
Pour que le tour d’horizon soit complet, n’oublions pas les six collaborateurs et conseillers spéciaux de Barak Obama à la Maison Blanche et qui sont tous issus de la confrérie des Frères musulmans :
Pour rappel :
Arif Ali-Khan, nommé secrétaire adjoint à la Sécurité intérieure en 2009 par Obama. Il a été conseiller d’Obama et chargé du dossier des Etats musulmans. Fondateur de l’Organisation mondiale islamique (ramification de l’Organisation mondiale des Frères musulmans), il a assuré les liens et les négociations avec les mouvements islamistes avant et après le « printemps arabe ».
Mohamed Elibiary (alias le « qutbiste » pour son fanatisme à l’égard des idées de Sayed Qutb) est un membre éminent des Frères musulmans aux Etats-Unis. Ex-directeur de la section de Houston au Council on American Islamic Relations (CAIR), vitrine des Frères musulmans aux USA, il a rédigé le discours d’Obama appelant Hosni Moubarak à quitter le pouvoir.
Rached Hussein, membre secret des Frères musulmans. En juin 2002, il a participé à la Conférence annuelle de l’American Muslim Council, anciennement dirigée par Abdurrahmane Alamoudi, qui a été condamné pour financement de terrorisme. A participé au comité organisateur du Critical Islamic Reflection, aux côtés de grandes figures des Frères musulmans aux Etats-Unis, telles que Jamal Barzinji, Hichem Al-Talib et Yacoub Mirza. Après avoir rejoint l’équipe électorale d’Obama, ce dernier l’a nommé en janvier 2009 conseiller juridique à la Maison-Blanche et l’a chargé de la rédaction de ses discours sur la politique étrangère. En 2009, c’est Rached Hussein qui a rédigé le discours d’Obama au Caire.
Salem El-Marayati est un américain d’adoption né en Irak. Il est actuellement directeur exécutif de la Muslim Public Affairs Council (MPAC), une organisation islamique créée en 1986 par des Frères musulmans. Il a été nominé en 2002 pour travailler avec la National Security Agency. Les soupçons qui ont pesé sur la MPAC dans la campagne sécuritaire post-11 septembre 2001 n’ont pas empêché El-Marayati de s’approcher des néoconservateurs, puis des démocrates au sein de l’équipe d’Obama.
Mohamed Majid, né dans le nord du Soudan en 1965, est le fils de l’ancien mufti du Soudan. Il a émigré aux Etats-Unis en 1987. Après des études complémentaires, il a été enseignant à l’université de Howard en 1997, spécialiste de l’exégèse coranique. Membre des Frères musulmans, il a été très influent auprès des communautés musulmanes nord-américaines.
En tant qu’avocat occasionnel, il a été un militant farouche pour la criminalisation de toute diffamation de l’islam. Ayant soutenu la candidature d’Obama aux élections présidentielles, ce dernier lui a confié plusieurs missions associatives de type communautaristes. En 2011, il l’a nommé conseiller au Department of Homeland Security (DHS) pour lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. Il est actuellement conseiller du Federal Bureau of Investigation (FBI) ainsi que d’autres organismes fédéraux.
Eboo Patel est musulman américain d’origine indienne. Il a fait ses études en sociologie dans l’Illinois à Urbana-Champaign. Etudiant, il a été activiste islamiste auprès des musulmans originaires de l’Inde, de Sri Lanka et d’Afrique du Sud. Grâce à des fonds de la Fondation Ford, il est l’initiateur de IFYC en 2002. Frère musulman et ami très proche de Hani Ramadan, il est membre du Comité consultatif religieux du Council on Foreign Relations. Il a été aussi très proche de Siraj Wahhaj, un Frère musulman américain célèbre. Il est actuellement consultant au Département de la Sécurité Intérieure américaine et membre du conseil Barack Obama’s Advisory.
Les organisations auxquelles appartient la mère d’Huma Abedin, Saleha S. Mahmood Abedin, sont :
– Dar Al-Hekma College, College Administration (Vice Dean Of Institutional advancement, et Director of General Education) :
– Institute of Muslim Minority Affairs (Director), London
– JMMA (Journal of Muslim inority Affairs), Editorial Board (Editor)
– Peace Councilors (Director of General Education and Founder), Dar Al-Hekma College, Jeddah, Saudi Arabia
– IICWC ( International Islamic Committee for Woman and Child), (Chairperson), Amman, Jordan.
– Seeds Of Spirituality (Co-Chair Pakistan) Global Peace Initiative of Women
Le Comité islamique international pour la femme et l’enfant (IICWC) stipule, entre autres :
annulation des lois actuelles qui criminalisent les mutilations génitales féminines, pas d’âge minimum pour le mariage, droit pour les hommes à la polygamie et au viol, baisse de l’âge de la majorité à 15 ans au lieu de 18, etc. Tout lecteur voulant prendre mesure de l’ampleur du désastre peut consulter les aberrations rétrogrades sur le site de ces organisations.
Anthony Weiner, époux de Huma Abedin : sa fonction et ses missions
Anthony Weiner, l’époux de Huma Abedin, le célèbre « Carlos Danger » dans les sites pornos, est né en 1964. Il a fait campagne en 2005 sans succès pour devenir le maire de New York City. Cette même année, il a été condamné à une amende de 47 000 $ par la Federal Election Commission (http://www.votelaw.com/blog/archives/002354.html) pour avoir pris « des contributions excessives de 183 contributeurs individuels pour les élections primaires et générales de 2000 » (http://www.weinerfacts.com/weiner/?paged=2) . Depuis qu’il est entré en politique, Weiner est un avocat pour Israël. Dans les primaires démocrates aux présidentielles de 2008, Weiner était un fervent partisan de la candidate Hillary Clinton. En 2010, il a épousé Huma Abedin, avec laqelle il a eu un enfant. Il est l’un des plus fervents défenseurs au Congrès de l’assurance-maladie prise en charge par l’Etat, et il semble cependant que le secteur de la santé ait été le premier contributeur de sa campagne pour le Congrès en 2008.
Tout au long de la dernière décennie, Weiner a embrassé beaucoup de positions pro-israéliennes d’extrême droite. A un journaliste du New York Times qui lui demandait s’il croyait toujours que la Cisjordanie n’était pas occupée par l’armée israélienne, il a répondu qu’il était persuadé que « cette zone est laissée à la discrétion des gens qui sont là-bas ». « Non-occupation de la Cisjordanie, ai-je bien entendu ? » s’est exclamé le journaliste incrédule. « Oui », a répondu Weiner. Après un moment, le journaliste a insisté : « Vous dites qu’il n’y a pas de présence de l’armée israélienne ? » « Oui », a déclaré sèchement Weiner.
Plus tard, il a célébré le passage d’un projet de la Chambre de couper le financement de l’Autorité palestinienne et de forcer la délégation palestinienne à l’ONU à quitter les USA en disant : « Ils devraient commencer à emballer leurs petits sacs de terroristes palestiniens. » Un amendement présenté par Weiner met hors la loi la mission palestinienne de l’ONU sur le côté est de Manhattan. Weiner est tellement aveuglé par son allégeance à Israël et tellement ignorant du Moyen-Orient qu’il a joué un rôle sinistre dans la politique étrangère américaine.
Anthony Weiner a notamment appelé au licenciement de Joseph Massad, professeur au département des langues et des cultures du Moyen-Orient de l’université de Columbia. Sa carrière n’aurait pas été controversée s’il n’avait été un enseignant américano-palestinien traitant d’Israël et de la Palestine. Dans cette affaire qui a fait un tollé sur le plan médiatique et au niveau de l’enseignement universitaire aux USA, Anthony Weiner s’est vu comparé au sénateur Joseph McCarthy en ciblant ce professeur pour sa soi-disant position anti-israélienne. On peut qualifier cet événement « d’Affaire Massad » dans laquelle le New York Times a pris le parti du professeur. Pour les universitaires et la société américaine dans son ensemble, le maccarthysme est inacceptable, sauf lorsqu’il s’agit de la critique d’Israël. La presse tabloïde de droite a exécuté une série d’attaques brutales contre le professeur, lui prêtant des propos inexacts et qui ont été réunis dans un film de propagande fait par un groupe de défense, dans laquelle des accusations anonymes l’ont mis en cause sans que le professeur puisse répondre aux allégations. Les attaques contre Massad et deux autres professeurs du département ont été menées à l’extérieur du campus par des organisations sionistes d’extrême droite alignées sur le Likoud d’Israël, notamment une organisation trouble basée à Boston et appelée Le projet David qui a produit le film dans lequel les accusations ont été portées. En fait, d’après une étude approfondie de Scott Sherman dans le journal La Nation, il n’existe pas qu’un seul film mais six. Le Projet David a toujours refusé de les rendre disponibles à La Nation et Charles Jacobs, le directeur de l’organisation sioniste, a également refusé de fournir des détails sur les bailleurs de fonds du groupe ou sur ses liens avec les professionnels lobbyistes pro-israéliens.
Concernant l’attaque israélienne sur le Marmara Mavi, de « la flotille de la liberté », dans les eaux internationales et qui a fait 9 morts, Weiner a déclaré : « Si vous voulez engager un conflit avec la marine israélienne, ce n’est pas difficile à faire. On a offert des alternatives à cette flotille. Au lieu de cela, ils ont choisi de naviguer dans les mailles d’un blocus internationalement reconnu. C’était un acte d’hostilité de pure provocation à l’égard d’Israël. » Or, le blocus des civils de Ghaza est une violation du droit international. Il n’est pas reconnu internationalement et au contraire a été condamné par presque tous les pays et par l’organisation des droits de l’Homme.
Weiner a déclaré que le New York Times est anti-Israël, a allégué que l’Organisation de libération de la Palestine est toujours répertoriée par les Etats-Unis comme une organisation terroriste, alors que l’OLP a été retirée de la liste il y a plus de deux décennies. Il prétend que Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, n’est pas le chef de l’OLP. Il a refusé de condamner l’utilisation par Israël de bombes à fragmentation sur les fermes civiles du sud-Liban en 2006. Il a dit que l’armée israélienne n’occupe pas la Cisjordanie et qu’il n’y a pas de présence de l’armée israélienne en Cisjordanie. Il a appelé la guerre d’Israël contre Ghaza une guerre « humanitaire » alors que 400 enfants ont été tués. Il a voté pour l’autorisation de la guerre en Irak en 2002, avant de se tourner plus tard contre cette guerre. Anthony Weiner sait comment flatter les partisans d’Israël. Il a déclaré à Mondoweiss (site internet couvrant la politique étrangère américaine au Moyen-Orient) que le « boycott, le désinvestissement et les sanctions » (BDS) étaient « imprudents » et qu’Israël est un « allié important » pour les Etats-Unis. Israël est « une démocratie dans une oasis d’Etats et d’organisations terroristes. Il faut sauvegarder Israël », a-t-il ajouté.
L’ascension politique de Weiner a été alimentée par une collecte de fonds qui constitue un trésor de guerre en bonne santé. Il est entré dans la course avec 4,2 millions de dollars à la banque – question qui a été soulevée avant qu’il ne quitte le Congrès à la suite de son premier scandale sexuel (tweets montrant des photos de lui dénudé envoyé à des femmes). Certains donateurs qui ont donné un coup de pouce à Weiner ont des vues bellicistes en accord avec ses commentaires sur Israël, comme les dossiers de la Commission des finances de la campagne de New York l’ont révélé.
Eli E. Hertz a donné 1 000 $ à Weiner en octobre 2007. Hertz, qui a assisté à un dîner de l’Organisation sioniste d’Amérique (ZOA) en 2006 et où Weiner a dit en plaisantant qu’elle est « l’aile ZOA du Parti démocrate », est un membre du conseil exécutif de l’American-Israel Public Affairs Committee. Hertz était aussi un administrateur de l’Institut de Washington pour la politique au Proche-Orient, et a écrit de nombreux articles pour la pro-colonisation du site Arutz Sheva. Il a justifié la Nakba dans une colonne écrite en mai 2013 : « Déloger tous les habitants arabes de zones sensibles à proximité de colonies juives, en établissant une continuité territoriale entre les blocs sous contrôle juif, et assurer le contrôle des voies de transport principales sont des nécessités militaires », écrit-il.
Un autre membre de l’AIPAC pour financer Weiner est Dozoretz Beth, qui a siégé au comité exécutif du lobby pro-israélien. Dozoretz a donné 2 000 dollars en 2008, et a suivi avec une contribution de 3 050 $.
En mars 2007, Arnold Goldstein, un homme d’affaires pro-israélien, a donné 4 000 $ à Weiner. Deux ans plus tard, Goldstein a donné 5 millions de dollars à Technion-Israel, l’Institut de technologie de Haïfa, pour « construire les véhicules aériens sans pilote et le Centre satellite » à l’école, selon le Jewish Week . « Parce qu’Israël est un petit pays entouré par tant d’ennemis, il doit être technologiquement plus avancé que ses voisins hostiles pour continuer à exister », ajoutant : « Le programme de robotique est assez étonnant, et je pense qu’il est essentiel pour l’existence d’Israël. »
Le point de vue de Weiner sur le mouvement BDS (« Boycott, désinvestissement et sanctions », campagne politique appelant à exercer toutes sortes de pressions économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël. BDS a été proposée en 2002 et lancée formellement le 9 juillet 2005 par la société civile palestinienne rassemblant 172 organisations) rejoint celui de Michael Adler, un autre donateur de sa campagne. Adler, ancien vice-président des Fédérations juives d’Amérique du Nord, a donné 2 000 $ à Weiner en 2008. En janvier 2011, Adler a fait un discours à la Fédération juive du Grand Miami, dont il était président, et a dénoncé le mouvement BDS qui cherche « à détruire Israël en tant qu’Etat juif démocratique. Le mouvement BDS est un mouvement politique très sophistiqué. Leur but de détruire Israël est aussi dangereux que n’importe quelle arme ou armée. C’est un mouvement de terrorisme politique et économique que nous arrêterons. »
Un autre donateur belliciste est Irwin Hochberg, qui a donné au candidat 1 000 $ en 2007. Hochberg est le vice-président de ZOA, et siège au comité exécutif du Middle East Forum, un groupe anti-musulman dirigé par le néo-conservateur Daniel Pipes. En juillet 2013, Weiner a reçu un don de 4 950 $ (le maximum autorisé par la loi) de John Merrigan, un lobbyiste pour Al Jazeera.
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Mohsen Abdelmoumen