RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les dissidents cubains sont bien décevants

Les 7 premiers ex-prisonniers « Dissidents » qui sont arrivés en Espagne y ont fait les déclarations publiques qui ont laissé les Espagnols, comme on dit, « sur le cul ». Ceux-ci attendaient au moins des mots de reconnaissance au lieu des critiques dont ils ont été l’objet de la part des nouveaux arrivants. Cela devrait un peu nous aider à réfléchir sur ces « campagnes » montées de toutes pièces sous couvert de défense des droits de l’homme, sur leur origine, leur finalité. Réfléchir également sur la manière dont elles imposent à leurs bénéficiaires « une surenchère » permanente pour continuer à demeurer acteurs dans ce que l’on peut appeler l’industrie de la désinformation avec subsides de la CIA , mobilisation du système de propagande et donc un auto-entretien de la dite désinformation. Il s’agit d’un modèle éprouvé qui semble dirigé en priorité vers la gauche même si les « héros » défendus sont souvent d’extrême-droite… Résultat autant sont bruyantes, simultanées sur plusieurs fronts à la fois, les campagnes en faveur des « héros du monde libre » autant le silence est fait sur d’autres cas, parmi eux les 5 Cubains ou le Français emprisonné en Israël Salah hammouri. Nous sommes devant de véritables montages, le mensonge érigé comme un des beaux arts autour de cas qui bénéficient de publicité pour être utilisé contre un pays qui a le tort de revendiquer sa souveraineté. Le produit d’une « industrie » que l’on pourrait qualifier de « culturelle » tant elle semble obéir à des règles de mise en scène, si la culture n’était pas le cadet des soucis de ceux qui sont impliqués dans la réalisation des scénarios.

Une conférence de presse étonnante

Mais revenons aux « dissidents cubains », les 7 premiers du lot sont arrivés à Madrid où ils ont tenu une conférence de presse. D’abord disons et la photo en témoigne , que l’apparence des ces gens n’est pas celle de prisonniers amaigris par des conditions de détention terribles mais qu’ils paraissent au contraire jouir d’une forme qui fait honneur à l’excellence bien connue du système de santé cubain. Notons qu’on retrouve la même santé resplendissante chez d’autres martyres de la liberté cubains que sont les épouses, les dames en blanc, qui en général font plaisir à voir tant elles sont grasouillettes. Les prisonniers libérés sont rondelets à souhait, fringants et en « descangayados » (1) non faméliques comme la presse les décrivait avant qu’ils ne soient mis en liberté.

Malgré ce bon état visible, les « élargis » ont décrit des prisons cubaines à faire frémir : « Nous avons vécu parmi les rats, les blattes, les scorpions et les excréments », a déclaré Julio Cesar Alvarez, journaliste de radio havanais de 65 ans, qui purgeait, avant sa libération, une peine de 15 ans de prison pour avoir collaboré clandestinement avec des médias américains et avoir diffusé de fausses nouvelles sur l’île soumise à une guerre de fait avec blocus. C’est ce même Julio César Gálvez, qu’un journaliste a interrogé « Comment vous sentez-vous à Madrid ? » la réponse espérée était sans doute une larme de reconnaissance sur une joue amaigrie et la voix enrouée d’émotion balbutiant quelques phrases de reconnaissance pour ses « libérateurs » d’une telle abomination, mais non cet homme en pleine forme mais mal embouché à rétorqué : « ici en Espagne je ne suis pas un homme libre parce que MON avenir ne dépend pas de moi mais des fonctionnaires qui m’imposent leurs décisions ».

Un titre du journal espagnol El Mundo dit aujourd’hui dans sa une : « Les Dissidents cubains dénoncent le fait qu’en Espagne ils ne sont pas libres ».

Un autre « élargi » Normando Hernández 40 ans a renchérit sur les conditions terribles.Il aurait vu un prisonnier s’immoler par le feu, d’autres se mettre de l’urine dans les yeux, du pétrole sur le corps pour qu’on s’occupe d’eux, qu’on les soigne ou simplement pour qu’on réponde à leurs demandes. Ces conditions, selon lui, entraînent des maladies chroniques chez les détenus, avec des épidémies de tuberculose et de dengue. Cet homme paraissait pourtant dans d’excellentes conditions mais le plus frappant est que dans la foulée de cette horrible description, il a dénoncé l’hospitalité espagnole : « Nous sommes dans un hôtel avec d’autres immigrants. Dans cet hôtel nous n’avons pas de bains privés. Dans ce lieu il n’y a pas d’intimité et ils me disent qu’ils vont nous déplacer vers un village proche de Valence pour vivre dans quelques baraquements où j’aurai à cohabiter avec environ 40 personnes« . Après il a lancé une revendication lourde d’ingrats ressentiments : « Je Crois que le Gouvernement de Zapatero s’est engagé à nous accueillir, il aura aussi nous fournir ce que nous nous méritons comme réfugiés » en ajoutant aussitôt que là où il voulait vivre était Miami.

LIRE LA SUITE : http://socio13.wordpress.com/2010/07/18/les-dissident-cubains-sont-bie...

URL de cet article 11102
  

Même Auteur
Cuba est une île
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur " Cuba est une île. Comment l’aborder ? S’agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l’apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d’Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d’indépendance ? Alors, est-ce qu’il l’a gagnée ? C’est compliqué ! L’écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature sucrière. L’épopée (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.