Le retrait d’Adobe (pour cause de blocUS) est une opportunité pour le Vénézuela

PRENSA LATINA

Le colonisateur suggère lui-même l’indépendance technologique. N’attendons plus pour remplacer les logiciels propriétaires par des logiciels libres partout où c’est possible, c’est-à-dire à peu près partout !

Caracas, 10 octobre (Prensa Latina) Le président du Centre National des Technologies de l’Information (CNTI) Kenny Ossa, a déclaré aujourd’hui que le départ de la société américaine de logiciels Adobe du Venezuela est une opportunité pour l’indépendance numérique du pays.

Interviewé dans l’émission Al Aire, qui diffuse Venezolana de Televisión, Ossa a célébré le retrait de la multinationale et a déclaré que la décision, conditionnée par les mesures coercitives imposées par le gouvernement de Donald Trump contre ce pays, renforce les technologies et programmes nationaux promus par la révolution bolivarienne dans ce domaine.

Du Centre National des Technologies de l’Information nous générons une conscience transformante que les outils libres dont nous disposons sont très professionnels et fonctionnent depuis plus de 10 ans sur le marché national pour faire face au blocus. Le logiciel libre et les technologies libératrices sont le seul moyen de gagner cette bataille pour l’indépendance ", a-t-il déclaré.

Lundi dernier, la multinationale Adobe a communiqué, par courrier électronique à ses utilisateurs, qu’elle cesserait de fournir ses services au Venezuela en raison du décret exécutif 13884 publié par Trump, qui interdit les transactions et les services entre les entreprises, entités et particuliers américains et l’État bolivarien.

La décision de l’entité entraîne l’annulation de tous les comptes enregistrés sur le territoire, que l’utilisateur soit là ou non, sans aucun remboursement des coûts et sans possibilité de transférer les informations ou les travaux sur un autre profil.

Cette action a un impact direct sur tous les programmes tels que Photoshop, Illustrator, Indesign, Lightroom, etc., ce qui affecte les professionnels de la création, mais aussi les utilisateurs des services de base tels que Acrobat Reader ou Adobe Flash Player.

in PRENSA LATINA le 10/010/19
Traduit avec www.DeepL.com/Translator

 http://www.acca.1901.org/spip.php?article79

COMMENTAIRES  

12/10/2019 14:14 par mandrin

plutôt qu’adobe autant dire a gobe au sens de se faire gober tout crue sa confidentialité et j’ apprécierais un commentaire LGS d’information sur les logiciels libre à conseiller par l’expertise informatique que dispose LGS par ses administrateurs...merci

12/10/2019 17:18 par Merlin

Travaillant dans le secteur des effets visuels j’imagine que la décision d’Adobe va mettre plus d’une boite de communication et/ou de production dans l’embarras.
Par ce qu’il n’y a pas tellement de logiciels qui puissent remplacer efficacement Adobe After Effects par exemple.
Je pense que pas mal de sociétés Vénézuéliennes vont se retrouver contraintes et forcées au piratage.

En tout cas, ça prouve encore une fois, qu’il faut absolument se débarrasser, entre autres maux, de la domination technologique US.
Comment est il possible qu’on en soit tous venus à utiliser ou Windows ou OSX, ou iOS ou Android. Ce n’est pas sain et ça nous rends tous complètement dépendants et vulnérables au bien vouloir des capitalistes États-uniens.

13/10/2019 05:34 par babelouest

Il suffit (mais cela demande de réapprendre certains réflexes) de se tourner désormais vers Gimp, certes moins intuitif, mais puissant, et libre !

14/10/2019 12:59 par Christophe

Pour la France, qui est une colonie US, nous devrions vite utiliser Mageia et se tourner vers les services de Framasoft.

14/10/2019 17:51 par HUGO

Venezuela : On n’obtiendra l’indépendance technologique qu’avec des logiciels libres

14 Octobre 2019, 16:24pm | Publié par Bolivar Infos

Le chancelier de la République Bolivarienne du Venezuela, Jorge Arreaza, a déclaré que pour que le pays puisse obtenir l’indépendance technologique réelle, il doit développer des logiciels libres.

Il a fait cette déclaration sur son compte Twitter où il a indiqué qu’avec « le blocus criminel des Etats-Unis, le temps donne raison au Commandant Hugo Chávez et aux communautés de développeurs. »

Le dirigeant de la Révolution Bolivarienne a insisté sur le fait que le pays doit obtenir l’indépendance scientifique et technologique.

Dans son discours à l’inauguration du Centre National de Développement et de Recherche des Technologies Libres (CENDITEL), à La Hechicera, dans l’état de Mérida, le 10 novembre 2006, Chávez avait déclaré :

« Il est important que nous expliquions au pays, ce n’est rien de plus aujourd’hui, mais tous les jours, ce que c’est car beaucoup de gens entendent « technologies libres. » Ah ? Des ordinateurs pour là-bas et 4 fous de plus ici en lui donnant des ordinateurs avec Florencio pour eux pour qu’ils passent un moment ici à jouer. Comment ça s’appelle ? Les jeux, chatter, non, c’est l’indépendance que nous cherchons, que nous construisons. »

Récemment, l’entreprise étasunienne de logiciels Adobe Systems Incorporated (propriétaire de Photoshop, Lightroom, Ilustrator, entre autres), a annoncé qu’elle cesserait de fournir ses services au Venezuela pour respecter l’ordre exécutif du Gouvernement des Etats-Unis qui durcit le blocus contre le pays.

La présidente de la Fondation Bolivarienne d’Informatique et de Télématique (FUNDABIT), Vanessa Prieto, signale que « le logiciel libre est la solution aux attaques cybernétiques » et elle a ajouté que cette nouvelle action d’Adobe fait partie des attentats cybernétiques, économiques et politiques de la Maison Blanche contre le peuple vénézuélien, indique la note de presse de cette institution technologique.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :
https://albaciudad.org/2019/10/canciller-arreaza-independencia-tecnologica-se-alcanzara-con-software-y-hardware-libres/
URL de cet article :
http://bolivarinfos.over-blog.com/2019/10/venezuela-on-n-obtiendra-l-independance-technologique-qu-avec-des-logiciels-libres.html

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