Le Krach parfait

Crise du siècle et refondation de l’avenir

Le capitalisme connaît en moyenne une crise grave tous les dix ans. Mais un séisme économique d’une aussi forte intensité que celui de l’« automne noir » 2008, il ne s’en produit qu’un seul par siècle.

Aucun autre cependant, avant celui-ci, n’avait conjugué une somme de menaces croisées aussi alarmantes. Tout le système financier - banques, bourses, caisses d’épargne, agences de notation, normes comptables - a craqué. Et une doctrine a fait faillite : celle du néolibéralisme, responsable de la déréglementation des marchés et de la spéculation effrénée de ces trente dernières années. De surcroît, l’ouragan, d’abord immobilier, bancaire, puis boursier, s’est rapidement propagé à l’ensemble du champ économique pour devenir une tempête industrielle et enfin sociale. Tout cela, dans une atmosphère globale déjà alourdie par une triple crise : énergétique, alimentaire, climatique. Et dans un contexte géopolitique marqué par l’affaiblissement de l’hégémonie américaine et par la montée en puissance de la Chine.

La convergence et la confluence de toutes ces tensions, au même moment, dans toute la planète, font de ce cataclysme un krach parfait.

En s’appuyant sur d’éclairants exemples tirés de l’actualité, Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique, décrit comment se sont mis en place, méthodiquement, depuis plusieurs décennies, les éléments (idéologiques, politiques, économiques) qui ont favorisé l’explosion de cette crise. Il explique le fonctionnement précis des mécanismes ayant permis la fabrication du krach et analyse les éventuelles conséquences - sociales et géopolitiques - qui pourraient en résulter. Enfin, il propose l’adoption d’une liste de mesures concrètes pour refonder l’économie sur des bases plus justes et plus démocratiques.

Le Krach parfait. Crise du siècle et refondation de l’avenir, d’Ignacio Ramonet, Editions Galilée, en librairie dès le 15 janvier 2009.

COMMENTAIRES  

19/03/2010 19:45 par Piotr Przyjalkowski

Regardez- moi cette crise- la, voyons, en Pologne ceci tient bien, ici aussi, en depit de toutes ces consolations. Mais dites- donc camarades, je viens d’ apercevoir ce fameux adage marxiste qui dit que le capitale parvient constamment a plus forte concentration.

Et alors, j’ecoute par une radio qu’apparemment deux fois plus des entreprises polonaises que l’an dernier tomberaient en faillite ce 2010 et trois heures plus tard un prognostic optimiste disant que le produit interieur brut va augmenter.

Qui alors, camarades, en fabriquera, ce PIB splendide ? Pourtant, pas ceux qui tomberont en faillte, n’est pas ?

Fraternellement, jusqu’ a la vitoire, toujours !

22/03/2010 12:57 par pagu

Le fait de parler de la crise au passé me parait "exagérément optimiste" comme disent les anglo-saxons...

Cette "explosion" de l’hiver 2008-2009 que décrit très bien Ignacio Ramonet ne fait qu’annoncer une implosion totale de l’économie.

La page en lien (cf. ci-dessous) devrait convaincre même le non initié de la magnitude sans précédent de la dépression qui se profile.

Cette dernière n’est ni "décennale" ni même "centenaire" mais simplement sans précédent.

Le risque, tristement probable, est qu’elle marquera l’avènement d’un régime fasciste au USA et d’une guerre mondiale (chercher dans youtube "fema camps" et "webster tarplay issue war").

27/09/2011 23:44 par Byblos

« ...Tout le système financier - banques, bourses, caisses d’épargne, agences de notation, normes comptables - a craqué. Et une doctrine a fait faillite : celle du néolibéralisme, responsable de la déréglementation des marchés et de la spéculation effrénée de ces trente dernières années. De surcroît, l’ouragan, d’abord immobilier, bancaire, puis boursier, s’est rapidement propagé à l’ensemble du champ économique pour devenir une tempête industrielle et enfin sociale... ».

Et pas un gouvernement n’est tombé. Pas un ministre de l’économie, ou des finances, ou des deux n’a démissionné.

Vive la démocratie occidentale !!!!

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