Le congrès de la CGT en route vers un basculement conforme à l’idéologie dominante ?

La CGT s’apprête à tenir son congrès confédéral. Sur nombre de points, le document préparatoire tourne le dos à des principes majeurs qui ont fondé son existence et son action.

Certes, des abandons, des révisions et des reculs avaient déjà été opérés depuis deux décennies. Mais les actuelles propositions marquent désormais un véritable basculement. Il en va ainsi – parmi bien d’autres exemples – des analyses et positions sur l’intégration européenne, sur les rapports internationaux, comme sur les migrations.

Alors que la nature même de l’Union européenne consiste précisément à déposséder chaque peuple du droit de décider de son avenir, et notamment à empêcher toute avancée sociale ou démocratique (c’est même pour cela qu’elle a été pensée puis fondée), le texte formule un étrange vœu pieux : « l’Europe doit être identifiée comme protectrice et pas comme une menace pour les travailleurs ». Pour qui est habitué à la littérature de Bruxelles, la phrase reprend mot pour mot les éléments de langage ressassés par la Commission européenne.

Les termes ont leur importance : copier/coller ceux des adversaires ne peut mener qu’à l’impasse et à l’alignement sur la pensée dominante. Ainsi, affirme le document, « la CGT, avec d’autres au sein de la CES, porte un socle social harmonisant les droits (...) ». Or le « socle social » est une invention spécifiquement bruxelloise, et l’« harmonisation » est le concept caractéristique de l’intégration européenne. Des concepts qui ont peu à voir avec les luttes des salariés pour arracher des conquêtes sociales mais tout à voir avec le nivellement par le bas.

Le texte propose un peu plus loin une approche visant à « casser cette idée ‘Union européenne [égale] casse du service public’ ». Alors même que l’UE a précisément été conçue par le capital pour imposer une telle dynamique, on laisse entendre que celle-ci – ses traités, ses règles, ses institutions – pourrait être transformée dans l’intérêt du monde du travail...

Du coup, sont mis dans un même sac honteux le Brexit (qui a été décidé par la majorité du peuple britannique, les travailleurs, chômeurs et quartiers populaires ayant fait la différence), l’« euroscepticisme » (concept délibérément flou), et « la montée des populistes, les gouvernements nationalistes ». Et ce, au moment où le « populisme » est le terme utilisé par les élites mondialisées pour décrier et salir l’expression d’authentiques mouvements populaires – les Gilets jaunes en savent quelque chose.

Faut-il le rappeler ? En 1999, l’adhésion de la CGT à la Confédération européenne des syndicats (CES, qui reste institutionnellement et financièrement liée la Commission européenne) devait transformer cette dernière en organisation de lutte. Deux décennies plus tard, tout se passe comme si la transfusion idéologique s’était opérée dans le sens inverse.

Deuxième trait remarquable : une absence d’analyse de classe des rapports internationaux. Là encore, les termes ont leur importance : celui d’« impérialisme » a disparu du projet de document. Pourtant, le moins qu’on puisse dire est qu’il est, hélas, plus que jamais d’actualité. Et si le texte note que « ces dernières années sont marquées par une recrudescence des guerres, des interventions militaires, milliers de morts, déplacement de millions de personnes », on cherche en vain la désignation des responsables.

Pourtant, pour ne citer que quelques exemples, si l’Irak ou la Libye ont été agressés, et leurs dirigeants assassinés, ce n’est pas par l’opération du Saint-Esprit. Ceux qui ont armé, financé, organisé, formé les combattants étrangers chargés de renverser le pouvoir syrien, moyennant des souffrances et des destructions inimaginables, ne sont pas des gouvernements inconnus. Et les marchands d’armes ne sont pas des entreprises clandestines.

Ce refus de désigner les causes et les responsables se retrouve, caricaturalement, dans un troisième domaine : celui des migrations.

Pour tout syndicaliste, la solidarité de lutte entre travailleurs français et immigrés est un principe essentiel et plus que jamais indispensable. Tout autre chose est l’ahurissante analyse qui est proposée par le document sur les phénomènes migratoires. « Les migrations font partie de l’histoire de l’humanité, elles sont (...) une réalité humaine complexe et essentielle, c’est-à-dire propre à l’être humain et probablement à toute forme de vie sur terre ».

Bref, un phénomène parfaitement naturel qui s’impose à nous depuis le fond des âges et pour l’éternité. Et si, tout de même, le texte évoque des causes un peu moins « naturelles », c’est pour mélanger pêle-mêle « les nouveaux modes de communication et de déplacement, les incidences des changements climatiques, la persistance des conflits et de la corruption », autant de fléaux « qui continueront à mettre sur les routes des millions de personnes à travers le monde ». Il faut dès lors, affirme le texte, « se préparer avec réalisme à ces évolutions comme une chance à saisir ».

On reste pantois devant de telles affirmations. La CGT doit-elle se résigner « avec réalisme » à ce joyeux monde qui se profile ? Doit elle même ânonner que cette perspective peut constituer une « chance à saisir » ? Exactement, et mot pour mot, ce que ne cessent d’écrire les études et documents produits par tous les cénacles tels que l’Union européenne, l’OCDE, le FMI...

Dans une tribune publiée par Le Monde (27/09/18), Philippe Martinez avait déjà préparé le terrain. Il affirmait alors que « le fait migratoire est un phénomène incontournable, stable et continu dans l’histoire de l’humanité » qu’on ne peut prétendre « stopper »... ni même « maîtriser » ! Et pour étayer son propos, le Secrétaire général écrivait même : « l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) pointait déjà ces réalités dans un rapport publié en 2017 ». En l’occurrence, il s’agissait d’expliquer pourquoi ces vagues migratoires étaient une chance pour l’économie, et pourquoi il convenait d’ouvrir plus de voies légales de migration.

C’est une première : le Secrétaire général de la CGT s’appuie sur les affirmations de l’OCDE, l’organisation intergouvernementale des pays les plus riches, animée, de notoriété publique, par des personnalités et experts ultralibéraux... Et pourquoi pas se référer aux rapports du Medef sur ces questions, qui disent exactement la même chose !

Philippe Martinez aurait pu remonter bien avant 2017. Plus précisément dans les années 2011-2013. C’est durant cette période qu’une commission du forum de Davos – le lieu par excellence où se rencontre le gratin du libéralisme globalisé – précise la doctrine et les recommandations migratoires, qui seront ensuite recopiées par le Pacte de Marrakech (les documents sont disponibles)... Ce sont certaines de ces mêmes formules qu’utilise le dirigeant de la CGT, parfois littéralement.

La réalité est que le flux migratoire continu est bien une « chance »... pour le capital. Il permet de mettre toujours plus de travailleurs en concurrence, et d’imposer ainsi la baisse du prix du travail. Dans des conditions qui naturellement changent au cours de l’histoire, cette stratégie est aussi vieille que le capitalisme lui-même.

Et c’est ce dernier qui – non pas seulement « tire profit », comme le texte l’affirme – mais porte en lui-même la misère et les guerres, causes profondes des migrations actuelles.

Le pompon réside dans l’affirmation selon laquelle « les femmes et les hommes en quête d’une vie meilleure doivent pouvoir circuler librement, pas seulement les plus privilégiés ». Mais ce dont rêvent les millions de déshérités en errance, ce n’est sûrement pas de la « liberté de circuler », mais bien plutôt du droit élémentaire de travailler et de vivre décemment dans leur pays !

Le texte confond donc la liberté de se déplacer (tourisme, affaires...) dont jouissent « les plus privilégiés », et une expatriation forcée dans l’espoir d’un travail (aléatoire et précaire)... Faut-il rappeler que nul ne s’arrache de son pays, de sa famille, de ses amis, de sa culture, de sa langue par plaisir ?

Cette « liberté de circulation » de la main d’œuvre est du reste l’une des quatre libertés fondamentales (avec celle des marchandises, des services et des capitaux) qui forme la charpente même de la mondialisation, et constitue le principe fondateur des traités européens.

Elle a en outre un terrible corollaire : les pays d’origine sont ainsi vidés de leurs forces vives – travailleurs, enseignants, personnels de santé... C’est peut-être le pire crime du capitalisme que de soumettre ainsi nombre de pays dits en développement à une telle hémorragie.

Le document d’orientation n’a pas un seul mot à cet égard.

Pour certains, rappeler ces vérités qui appartenaient pourtant jadis au fondement même du syndicalisme CGT, revient à « faire le jeu de l’extrême droite ». Du coup, une cohérence apparaît entre, d’un côté, se ranger à l’idéologie mondialiste du capital et, de l’autre, lancer des chasses aux sorcières contre des personnalités ou des médias accusés de nourrir des sympathies « populistes ».

L’exemple le plus connu concerne la fatwa lancée contre l’historienne Annie Lacroix-Riz, dont les travaux se sont pourtant toujours résolument situés du point de vue du mouvement ouvrier et internationaliste. Ce cas a finalement donné lieu à des excuses (d’ailleurs vite remises en cause comme si il fallait donner des gages aux avocats de la pensée dominante). Du reste, la fameuse « fiche 17 » éditée sous la responsabilité de la Confédération désigne d’autres coupables voués au bûcher.

Et est-ce du mauvais esprit que d’établir également une cohérence avec le « partenariat » noué entre la CGT et l’Université Paris-Dauphine ? Outre que le dit établissement est notoirement connu pour rassembler les figures les plus ultra-libérales du monde universitaire, l’objet de l’accord en dit long : en l’occurrence, la création d’un « Master négociations et relations sociales ». Selon le site de la confédération, il s’agit du « premier lieu paritaire de formation des acteurs du dialogue social »... Un intitulé à faire pâlir de jalousie la CFDT.

« Dialogue social », chasse aux réputés « populistes », migrations vues comme « une chance », oubli de l’impérialisme, « socle social » européen... La question est désormais posée avec acuité : la CGT est-elle en passe de devenir un syndicat « harmonisé » ?

En réalité, la CGT ne manque pas de forces, d’intelligence et d’esprit critique pour résister à cette dérive en forme de rupture. Et pour renouer avec la cohérence des combats pour la justice sociale, la paix, et pour un véritable internationalisme.

Jean-Pierre Page,
ancien responsable du département international de la CGT
Pierre Lévy,
ancien responsable CGT au sein d’un groupe de la métallurgie

Illustration LGS : Philippe Martinez et Gérard Taponat (directeur du Master Négociations et relations sociales à l’Université Paris-Dauphine).

COMMENTAIRES  

16/04/2019 23:07 par irae

Comme quoi l"argent trop facilement gagné pervertit n’importe quel homme. Ainsi les élites syndicales pensent à leur propre sort avant de penser à celui de leurs adhérents.
Hier même nous nous remémorions entre collègues l’étrange affaire le paon (quelle idée investir 100 000 euros dans une location à moins de bien connaître le bailleur) chaudement recasé à rien faire contre une confortable rémunération au cese.
N’oublions pas fo, les trahisons de mailly soucieux d’assurer sa retraite et la valse des pantins qui lui a succèdé.

17/04/2019 07:50 par cunégonde godot

Excellent article.
La CGT est devenue la... CFDT. En bonne logique, les deux syndicats devraient pouvoir fusionner. Avec un bon plan "social" à la clé pour diminuer les coûts salariaux et de fonctionnement...

17/04/2019 15:45 par Buffaud

Il existe déjà au moins une liste commune CGT - CFDT

18/04/2019 07:05 par Albert-Nord

Bravo !
CGT : pour que les choses soient dites (Jean-Pierre Page)
https://www.youtube.com/watch?v=q2BmwsQsWI4
Verbatim à 52.30mn

« Aymeric Monville :
"Mais c’est vrai que c’est lié aussi, j’ai l’impression, à une stratégie générale (de la CGT) ou l’on a vu aussi des directives comme quoi il faudrait éliminer des partisans du FREXIT des manifestations ?!
- Jean-Pierre Page :
"Oui, bien sûr ! Absolument, absolument, absolument !
C’est à dire pour rentrer plus dans le détail (…) il faut savoir que maintenant depuis quelques années, a été mis en place un groupe de travail dans la CGT qui s’occupe de TRAQUER, je ne peux pas utiliser une autre expression que ça, de TRAQUER les militants de la CGT qui auraient selon eux des sympathies pour les thèses : sortie de Union Européenne, de l’euro et qui sont évidement amalgamés avec les thèses de l’extrême droite.
C’est absolument inacceptable.
Cette chasse aux sorcières est absolument inacceptable, mais il faut dire qu’elle est organisée.
Quand je veux dire qu’elle est organisée, c’est avec des moyens matériels et humains. Il y a un groupe de travail, il y a des publications. D’ailleurs, la note qui fait référence à Annie Lacroix-Riz et aussi à Jean Bricmont(…) Cette note s’appelle numéro 17 !
Donc, je suppose qu’il y en a eu beaucoup d’autres avant ! »

18/04/2019 17:10 par fanny

Cet acharnement mis à bannir de toute critique interne l’UE et son fonctionnement, ses traités qui imposent à tout les pays une politique ultra libérale et la désindustrialisation par l’interdiction du contrôle des mouvements de capitaux, est totalement incompréhensible alors que dans le même temps la CGT a fait des journées d’action contre la perte de notre tissus industriel. Quel gâchis !, lorsque je reçois la presse du syndicat auquel je suis adhérent depuis si longtemps, je m’y reconnais de moins en moins. Je suis pour le frexit et je commence à comprendre les silences de plomb lorsque je me suis aventuré à parler dans ce sens dans diverses instances du syndicat.

19/04/2019 00:55 par alain harrison

Tout ceci amène à penser que les travailleurs sont profondément divisés.

19/04/2019 09:02 par Dominique

@ alain harisson

Ils sont surtout très mal représenté par des dirigeants qui font semblant de croire que le productivisme industriel est une bonne chose pour les travailleurs, qu’il n’est pas une catastrophe sociale, qu’il n’est pas hautement hiérarchisé et que cette hiérarchie du travail industriel qui va de l’esclave dans les mines jusqu’aux actionnaires en passant par les ouvrières chinoises et les ingénieurs ne renforce pas les hiérarchies préexistantes du pouvoir et de la richesse.

En cela ils sont pareils aux verts qui eux essaient de nous faire croire que notre mode de vie n’est pas une catastrophe environnementale et qu’avec une bonne couche de greenwashing, les nouvelles technologies industrielles globalisées et les nouvelles énergies industrielles globalisées peuvent faire autre chose que ce qu’elles ont toujours été depuis le début de la "révolution" industrielle, être des technologies ou une énergies industrielles globalisées de plus qui permettent de développer plus d’industrialisation.

Pour tous ces gens là qui, comme la presse mensonge, sont aux ordres des riches oligarques qui possèdent banques et industries, leur mode de vie n’est pas négociable : Consommons plus ! Comme dans la pub. Si nous continuons à collaborer avec eux, nous pouvons être bien sur de ne pas louper de finir de niquer le climat et le vivant. La seule différence avec Macron est que ce dernier à tiré le gros lot à la roue de la fortune qu’est la politique alors qu’eux ils rêvent de lui piquer sa place.

19/04/2019 17:49 par Dubant

Le texte de Jean-Pierre Page et Pierre Lévy se réduit à une critique des orientations et des pratiques de la CGT de Philippe Martinez. Il manque à ce réquisitoire ce que proposent les auteurs pour sortir le syndicat de la faillite idéologique dans laquelle ils seraient tombés. Sans propositions, cette "philippique" se réduit à un règlement de comptes mené par deux "anciens responsables". C’est peu et n’apporte rien au congrès de Dijon, sinon l’amertume de deux hommes qui ne résignent pas à leur situation de "has been". Faut-il abandonner la CES pour la FSM ? Des organisations CGT l’ont fait. Faut-il prendre position sur la place que doit prendre la CGT en Europe pour y apporter des analyses et proposer des actions revendicatives ? Ce serait bien, mais je l’ai raté dans le texte. En réalité, le matin suivant le grand soir est une simple gueule de bois après une orgie de gros rouge vif.

21/04/2019 08:25 par Sidonie

A mon avis, c’est réducteur de vouloir expliquer la dérive conformiste de la CGT par la cupidité de ses dirigeants et leur désir de se faire une place au soleil dans l’establishment. Les choses n’arrivent jamais pour une seule raison. Ici s’additionnent le poids du politiquement correct et la terreur d’être assimilé à l’extrême-droite, la peur de se voir dépassé par la CFDT et donc la tentation de lui ressembler, la transformation des structures du capital et du travail auxquelles la CGT n’arrive pas à s’adapter, le discrédit jeté sur les corps intermédiaire et leur perte d’influence, et j’en passe et j’en passe...

Un mouvement en perte de vitesse, dépassé par des mouvements plus radicaux, comme celui des Gilets jaunes, etc... a tendance, dans sa panique, à s’auto-achever, ce n’est pas de la psychologie de bazar, c’est avéré, il n’y a qu’à voir le PS...

Donc la CGT, sauf un miracle (c’est la période avec Pâques et l’incendie de ND qui "miraculeusement" n’a pas détruit la structure), est finie, il faut passer à autre chose, pourquoi pas aux Gilets jaunes ? Pourquoi pas se battre pour une société libérée des actionnaires, des prêteurs et des employeurs où tout le monde aurait un Salaire à vie, dès 18 ans ? Il est temps de renouer avec les grandes ambitions du Conseil National de la Résistance, car c’est bien de Résistance qu’il s’agit contre une oligarchie internationale qui a bâti un système si complexe, et si adapté à ses fins de domination et d’enrichissement, qu’on ne voit pas comment retrouver sa liberté et sa dignité autrement qu’en mettant par terre toute la construction. Il n’y a plus de séparation des pouvoirs, donc plus de démocratie : la justice, les médias, les intellectuels, la police, les gouvernants et les oligarques s’allient pour protéger fanatiquement le statu quo qui leur profite et mener une guerre sans merci contre les peuples et les opposants.
Les Gilets jaunes me font penser aux résistants dans les maquis. Sur les ronds-points dont le pouvoir ne les a pas chassés par des amendes, dans les cabanes qu’on leur démolit sans cesse et qu’ils reconstruisent, dans les salles qu’ils trouvent, ils n’attendent pas que le "système" s’effondre de lui-même pour s’unir et commencer à rebâtir. Tous les samedis et parfois d’autres jours, ils sortent du maquis pour attaquer physiquement le "système", armés de revendications que le "système" ne peut satisfaire sans s’effondrer. Puis, après avoir vaillamment combattu (chaque manifestation, si pacifique soit-elle, est une victoire arrachée de haute lutte), ils retournent au maquis avec leurs blessés et leurs morts et reviennent inexorablement affronter le "système" la semaine suivante.

Hier, en fin d’après-midi, je surfais sur les chaînes de TV pour suivre la manif. A part RT France qui a un traitement équilibré du mouvement et qui invite des gens de tous horizons qu’on ne voit nulle part ailleurs, sur tous les plateaux oligarchiques, ce n’était qu’insultes, calomnies et diffamations. Révolté, Sergio Coronado, seul contre 4 de ces fanatiques, a même accusé le pire d’entre eux, Jean Michel Aphatie, d’être une caricature d’éditorialiste (mais ne sont-ils pas presque tous des caricatures ? ) et de n’avoir que diffamation et injure à la bouche contre les Gilets jaunes. Un courageux, comme LGS, Annie lacroix-Riz qui le paie cher car ce n’est pas la première campagne de diffamation à laquelle elle doit faire face, Aude Lancelin qui vient de le payer cher, Juan Branco, et bien d’autres qui sont ostracisés, voire détruits, par les tenants du "système".

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