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Éditorial du journal Granma (9 mars 2016)

La visite à Cuba du président Barack Obama

Le président des États-Unis d’Amérique, Barack Obama, réalisera une visite officielle à Cuba du 20 au 22 mars prochains.

Ce sera la seconde visite dans notre archipel d’un président étasunien. Le seul antécédent avait été celui de Calvin Coolidge, qui débarqua à La Havane en janvier 1928, à bord d’un bâtiment de guerre, pour assister à la Sixième Conférence panaméricaine qui se tenait ces jours-là sous les auspices d’un personnage du cru de sinistre mémoire, Gerardo Machado. C’est donc la première fois qu’un président des États-Unis arrivera dans un pays qui agit maintenant en toute souveraineté et où une Révolution est au pouvoir, conduite par ses dirigeants historiques.

Cette visite s’inscrit dans une évolution qui a démarré le 17 décembre 2014, quand le président des Conseils d’État et des ministres de Cuba, Raúl Castro Ruz, et le président Barack Obama ont annoncé simultanément le rétablissement des relations diplomatiques que les États-Unis avaient brisées presque cinquante-quatre ans auparavant. Elle fait partie d’une marche complexe visant à la normalisation des liens bilatéraux, laquelle en est à peine à ses débuts et a progressé sur le seul terrain possible, parce que juste : le respect, l’égalité, la réciprocité et la reconnaissance de la légitimité de notre gouvernement.

Ce moment s’explique, en tout premier lieu, par la résistance héroïque du peuple cubain et par sa loyauté à ses principes, par sa défense de son indépendance et de sa souveraineté nationale. Ces valeurs, que nous n’avons jamais négociées en plus de cinquante ans, ont contraint l’administration étasunienne à reconnaître non seulement que le blocus causait de graves préjudices à notre population, mais aussi que cette politique d’hostilité déclarée envers la Révolution avait fait fiasco. Ni la force ni la coercition économique ni l’isolement ne sont parvenus à imposer à Cuba une régression qui aurait été contraire à des aspiration issues de presque un siècle et demi de luttes héroïques.

L’évolution actuelle vis-à-vis des États-Unis a aussi été rendue possible par la solidarité inébranlable de la communauté internationale, en particulier celle des gouvernements et peuples latino-américains et caribéens, qui ont conduit Washington à un isolement insoutenable. « Tel l’argent aux racines des Andes » – comme l’affirmait notre Héros national José Martí dans son article-manifeste « Notre Amérique » – l’Amérique latine et les Caraïbes, étroitement unis, ont réclamé un changement de politique envers Cuba, ce qui s’est manifesté sans le moindre équivoque aux Sommets des Amériques tenus à Port-of-Spain (Trinité-et-Tobago) en 2009 et de Cartagena (Colombie) en 2012, où tous les pays de la région avaient exigé d’une manière unanime et catégorique la levée du blocus et la participation de Cuba au Septième Sommet prévu à Panama en 2015 et auquel une délégation cubaine, conduite par Raúl, a finalement participé pour la première fois.

Depuis l’annonce de décembre 2014, Cuba et les États-Unis ont continué d’améliorer leurs relations bilatérales.

Les relations diplomatiques ont été rétablies le 20 juillet 2015, l’engagement ayant été pris de les développer sur une assise de respect, de coopération et d’application des principes du droit international.

Les présidents se sont rencontrés à deux reprises, sans parler de visites de ministres et de hauts fonctionnaires. Une coopération mutuellement avantageuse progresse dans différents domaines, des espaces de discussions se sont ouverts qui permettent de dialoguer sur des points d’intérêts bilatéral et multilatéral, et même sur ceux où nos conceptions divergent.

Le président étasunien sera le bienvenu : le gouvernement et le peuple cubains lui offriront l’hospitalité qui les caractérise et le traiteront avec le respect et la considération dus à un chef d’État.

Le président des États-Unis aura l’occasion de connaître directement une nation attachée à son développement économique et social et à l’amélioration du bien-être des citoyens, un peuple qui jouit de droits et peut se vanter d’acquis qui restent des chimères pour de nombreux pays du monde, ce qui lui vaut la reconnaissance et le respect de la communauté internationale, et ce malgré les limitations découlant de sa condition de pays sous-développé en butte à un blocus.

Des personnalités mondiales comme le pape François et le patriarche Cyrille ont, dans la déclaration conjointe qu’ils ont émise à La Havane en février dernier, qualifié Cuba de « symbole d’espérance du Nouveau Monde ». Le président français, François Hollande, a affirmé voilà peu que « Cuba [était] respectée et écoutée dans toute l’Amérique latine », et vanté sa capacité de résistance aux épreuves les plus difficiles. Le leader sud-africain Nelson Mandela, lui, a toujours su profondément gré à Cuba, déclarant à Matanzas le 26 juillet 1991 : « En Afrique, nous sommes accoutumés à être les victimes d’autres pays qui veulent balkaniser notre territoire ou saper notre souveraineté. L’histoire africaine ne connaît pas un autre exemple d’un peuple comme le peuple cubain qui ait pris la défense de l’un d’entre nous. »

Obama découvrira un pays qui contribue activement à la paix et à la stabilité régionales et mondiales, et qui partage avec d’autres peuples non ce qu’il a en trop, mais ses modestes ressources, qui fait de la solidarité un facteur clef de sa raison d’être et du bien-être de l’humanité, dans le droit fil de la pensée de Martí, un des objectifs fondamentaux de sa politique internationale.

Il aura aussi l’occasion de rencontrer un peuple noble, amical et digne, foncièrement patriote et attaché à l’unité nationale, qui a toujours lutté pour un avenir meilleur malgré les circonstances défavorables avec lesquelles il a dû se colleter. Il sera accueilli par un peuple révolutionnaire, doté d’une profonde culture politique, fruit d’une longue tradition de lutte à la recherche de sa véritable et définitive indépendance, d’abord contre le colonialisme espagnol, puis contre la domination impérialiste des États-Unis, ses meilleurs enfants ayant, dans ce but, versé leur sang et pris tous les risques, qui ne renoncera jamais à défendre ses principes et l’œuvre immense de sa Révolution, et qui suit sans hésitation les exemples de Carlos Manuel de Céspedes, de José Martí, d’Antonio Maceo, de Julio Antonio Me­lla, de Rubén Martínez Villena, d’An­tonio Guiteras et d’Ernesto Che Guevara, parmi tant d’autres.

Il s’agit aussi d’un peuple que des liens historiques, culturels et affectifs unissent au peuple étasunien, la figure paradigmatique étant en ce sens l’écrivain Ernest Hemingway, prix Nobel de littérature, dont des romans ont pour cadre Cuba. D’un peuple qui sait gré aux Étatsuniens qui, comme Thomas Jordan [1], Hen­ry Ree­ve [2], Win­chester Osgood [3] et Fre­derick Funs­ton [4], s’enrôlèrent dans l’Armée de libération lors de nos guerres d’Indépendance contre l’Espagne, ou qui, plus récemment, se sont opposés aux agressions contre Cuba, ont défié le blocus, tel le révérend Lucius Walker, pour apporter leur aide solidaire à notre peuple, ont appuyé le rapatriement du petit Elián González et la libération de nos Cinq Héros. De Martí, nous avons appris à admirer la patrie de Lincoln et à rejeter celle de Cutting [5].

Il vaut la peine de rappeler ce que disait le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, le 11 septembre 2011 :

« Les États-Unis vivent une journée tragique. Vous savez bien que nous n’avons jamais semé ici la haine du peuple étasunien. Cuba est peut-être d’ailleurs, justement du fait de sa culture et de son absence de complexes, et parce qu’elle se sent pleinement libre, ayant une patrie mais pas de maître, le pays où les Étatsuniens sont traités avec le plus de respect. Nous n’avons jamais prêché la haine nationale ni aucun fanatisme. Si nous sommes si forts, c’est parce que notre conduite se fonde sur des principes, sur des idées, et que nous traitons donc avec beaucoup de respect – et ils s’en rendent bien compte – chaque Étatsunien qui visite notre pays. »

Voilà donc le peuple qui accueillera le président Barack Obama, un peuple fier de son histoire, de ses racines, de sa culture nationale, confiant en la possibilité d’un avenir meilleur. Enfant d’une nation qui envisage sereinement, avec détermination, l’étape actuelle de ses relations avec les États-Unis, qui reconnaît tout autant les possibilités ouvertes que les problèmes toujours en souffrance entre nos deux pays.

La visite du président étasunien sera un pas important vers la normalisation des relations bilatérales. Rappelons qu’Obama, comme avant lui James Carter, s’est proposé, en exerçant ses facultés présidentielles, d’y travailler et qu’il a engagé des actions concrètes dans ce sens.

Il n’empêche qu’il reste encore un chemin long et complexe à parcourir avant d’aboutir à cette normalisation, à savoir le règlement de questions essentielles qui se sont accumulées pendant plus de cinq décennies et qui ont aggravé la confrontation entre nos deux pays, de sorte que ces problèmes ne se régleront pas du jour au lendemain, ni même grâce à une visite présidentielle.

La normalisation des relations avec les États-Unis passe, comme condition sine qua non, par la levée du blocus économique, commercial et financier qui cause des privations au peuple cubain et qui constitue le principal obstacle au développement économique de notre pays.

Nous reconnaissons que le président Barack Obama a affirmé à plusieurs reprises que le blocus devait être levé et qu’il a appelé le Congrès à le faire. C’est d’ailleurs là ce que réclament l’opinion publique toujours plus majoritaire aux États-Unis et la quasi-unanimité de la communauté internationale qui, vingt-quatre fois d’affilée, a voté dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies, la résolution qu’y présente notre pays : « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les États-Unis d’Amérique ».

Le président étasunien a adopté des mesures qui ont modifié certains aspects concrets du blocus, ce qui est constructif. De hauts fonctionnaires de son administration ont affirmé que d’autres sont à l’étude. Toutefois, une bonne partie de ces mesures sont sans effet pratique à cause non seulement de leur portée limitée, mais encore d’autres réglementations toujours en vigueur, et aussi parce qu’un blocus en soi, appliqué dans toute sa rigueur pendant plus de cinquante ans, ne peut qu’intimider des tiers.

Aussi est-il paradoxal que l’administration Obama, tout en adoptant ce genre de mesures, renforce ses sanctions qui entravent la vie quotidienne du peuple cubain.

Le fait est, donc, que le blocus persiste et s’applique dans toute sa rigueur, et que sa portée foncièrement extraterritoriale exerce des effets dissuasifs sur les entreprises et les banques des États-Unis et d’autres pays. Nous n’en voulons pour exemple que les énormes amendes que l’administration continue d’infliger à des sociétés et à des banques étasuniennes et d’autres pays au motif de leurs transactions avec Cuba, le refus de prestation de services et la cessation d’opérations financières de banques internationales avec notre pays, ainsi que le blocage de transferts de fonds légitimes vers ou depuis Cuba, y compris dans des monnaies autres que le dollar des États-Unis.

Le peuple cubain espère que sa visite renforcera la volonté du président étasunien de s’engager activement dans un débat en profondeur avec le Congrès en vue de la levée du blocus et qu’entre temps il continuera autant que faire se peut de recourir à ses prérogatives présidentielles pour en modifier l’application, sans avoir à passer par une action des législateurs.

Il faudra aussi, pour que les relations deviennent normales entre nos deux pays, régler d’autres points qui portent préjudice à la souveraineté cubaine. Aussi les États-Unis devront-ils rendre à Cuba le territoire qu’ils occupent dans la base navale de Guantánamo contre la volonté de notre gouvernement et de notre peuple, et ce pour satisfaire le souhait exprimé unanimement par les Cubains depuis maintenant plus de cent ans. Ils doivent, parce qu’il s’agit tout simplement d’une ingérence, éliminer les programmes qui visent à déstabiliser et à modifier l’ordre politique, économique et social de notre pays. Ils doivent enterrer une bonne fois pour toutes leur politique de « changement de régime ».

Ils doivent aussi renoncer à leur prétention de fabriquer de toutes pièces une opposition politique interne, financée grâce à l’argent des contribuables étasuniens. Ils devront cesser leurs agressions par radio et télévision contre Cuba, car elles constituent une violation éhontée du droit international et un recours illégitime aux télécommunications à des fins politiques, et reconnaître que ces technologies doivent servir, non à exercer une influence donnée sur la société cubaine, mais à contribuer au développement et à la connaissance.

Ils doivent modifier leur politique migratoire qui, aux termes de la Loi d’ajustement cubain et de la théorie dite « pieds secs-pieds mouillés », offre des préférences à nos citoyens, car elle provoque des pertes de vies humaines et stimule l’émigration illégale et la traite d’êtres humains, tout en causant des problèmes à des pays tiers. Ils devront de même annuler leur programme de « parole » qui vise uniquement à provoquer la défection des personnels médicaux cubains à l’étranger, car elle prive notre pays des ressources humaines vitales dont il a besoin en matière de santé et porte préjudice à la coopération que notre pays offre à des nations qui la réclament. Ils devront également modifier la politique en vertu de laquelle les joueurs de base-ball cubains sont contraints de renoncer à leur patrie pour pouvoir être admis dans les championnats des États-Unis.

Ces politiques, parce qu’ancrées dans le passé, sont incompatibles avec la nouvelle étape dans laquelle l’administration étasunienne s’est engagée par rapport à notre pays. Elles sont toutes antérieures, certes, à celle d’Obama, mais celui-ci pourrait toutefois, par simple décision exécutive, en modifier certaines et en éliminer d’autres totalement.

Cuba s’est engagée à son tour dans la mise en place d’une nouvelle relation avec les États-Unis, forte du plein exercice de sa souveraineté et attachée à ses idéaux de justice sociale et de solidarité. Que nul ne prétende qu’elle doive en échange renoncer à un seul de ses principes, reculer d’un iota dans sa capacité de défense, ni remiser cet article de sa Constitution qui stipule : « Les relations économiques ou diplomatiques avec quelque État que ce soit ne pourront jamais être négociées dans un contexte d’agression, de menace ou de coercition de la part d’une puissance étrangère. »

Que nul ne doute non plus, fût-ce une seconde, que Cuba reste et restera inconditionnellement fidèle à ses idéaux révolutionnaires et anti-impérialistes et à sa politique extérieure attachée aux causes justes du monde, à la défense de l’autodétermination des peuples et à son appui traditionnel aux pays frères.

Comme il l’a signalé dans sa dernière Déclaration, le Gouvernement révolutionnaire reste immanquablement solidaire avec la République bolivarienne du Venezuela, avec son gouvernement que dirige le président Nicolás Maduro et avec son peuple bolivarien et chaviste, qui luttent pour suivre leur propre voie et se heurtent systématiquement à des tentatives de déstabilisation et à des sanctions unilatérales de la part du gouvernement des États-Unis, notamment son décret exécutif de mars 2015, infondé et injuste, et condamné par l’Amérique latine et les Caraïbes. La prorogation, le 3 mars dernier, de l’état d’ « urgence nationale » et les sanctions concomitantes sont une ingérence directe inacceptable dans les affaires intérieures du Venezuela et un affront à sa souveraineté. Ce décret devant être aboli, Cuba ne cessera de s’exprimer résolument dans ce sens.

Comme l’a dit Raúl Castro : « Nous ne renoncerons pas à nos idéaux d’indépendance et de justice sociale, ne transigerons sur aucun de nos principes, ne céderons pas d’un millimètre en matière de souveraineté nationale. Nous ne nous soumettrons pas à des pressions concernant nos affaires intérieures. Nous avons gagné ce droit souverain à force de grands sacrifices et aux prix des pires risques. »

Si nous sommes toujours ici – nous le réitérons une fois de plus – c’est en défendant nos convictions et parce que la raison et la justice nous accompagnent.

Cuba ratifie sa volonté d’améliorer ses relations avec les États-Unis dans le strict respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies et de la « Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix », signée par les chefs d’État ou de gouvernement de la région, dont le respect absolu de leur indépendance et de leur souveraineté, du droit inaliénable de tout État de choisir son système politique, économique, social et culturel sans la moindre ingérence, de quelque nature que ce soit, de l’égalité et de la réciprocité.

Cuba réitère une fois de plus qu’elle est pleinement disposée à maintenir un dialogue respectueux avec l’administration étasunienne et à nouer des relations de coexistence civilisée. Coexister n’implique pas pour autant que nous devions renoncer aux idées auxquelles nous croyons et qui nous ont conduits jusqu’ici : notre socialisme, notre histoire, notre culture.

Nos profondes différences de conceptions vis-à-vis des États-Unis quant aux modèles politiques, à la démocratie, à l’exercice des droits de l’homme, à la justice sociale, aux relations internationales, à la paix et à la stabilité mondiales, entre autres, persisteront.

Cuba soutient que les droits de l’homme civils, politiques, économiques, sociaux et culturels sont indivisibles, interdépendants et universels. Nous sommes convaincus que les gouvernements ont l’obligation de défendre et de garantir le droit à la santé, à l’éducation, à la sécurité sociale, à un salaire égal pour travail égal entre hommes et femmes, le droit des enfants, ainsi que le droit à l’alimentation et au développement. Nous refusons la manipulation politique et le deux-poids-deux-mesures en matière de droits de l’homme et en réclamons la cessation. Cuba qui a adhéré a quarante-quatre instruments internationaux en la matière, contre à peine dix-huit les États-Unis, a beaucoup à dire, à défendre et à montrer.

Le fond du problème dans nos relations avec les États-Unis, c’est que le deux pays doivent respecter leurs différences et nouer des liens favorables aux deux peuples.

Le peuple cubain ira de l’avant, quels que soient les progrès enregistrés dans ses rapports avec les États-Unis. Nous fondant sur nos propres efforts et sur notre capacité et notre créativité bien connues, nous continuerons de travailler au développement du pays et au bien-être des Cubains. Nous continuerons de réclamer la levée du blocus qui nous a fait et nous fait tant de mal. Nous poursuivrons sans relâche l’actualisation du modèle économique et social que nous avons choisi et la construction d’un socialisme prospère et durable à même de nous permettre de consolider les acquis de la Révolution.

Telle est bien la voie que nous avons choisie en toute souveraineté et que le Septième Congrès du Parti communiste ratifiera sans aucun doute, avec Fidel et Raúl à la victoire.

Telle est aussi Cuba qui donnera respectueusement la bienvenue au président Obama.

Traduction J-F Bonaldi (La Havane)

»» http://www.granma.cu/relaciones-dip...

[1Major général de l’Armée de libération (1869).

[2Général de brigade. Tombé au combat de Yaguaramas (Cienfuegos), le 4 août 1876.

[3Commandant. Tombé durant le siège de Guáimaro, le 28 octobre 1896.

[4Colonel de l’artillerie, aux ordres de Calixto García.

[5Personnage qui, en 1886, s’efforça de semer contre la haine contre le Mexique et de provoquer une agression.


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Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d’Angleterre.

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