RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La parabole des cinq singes

Prenez une cage où sont enfermés cinq singes. Accrochez une banane au sommet de la cage et placez une échelle en dessous...

Peu de temps après, un des singes va tenter de grimper l’échelle pour attraper la banane.

Dès qu’il touche à l’échelle, arrosez tous les autres singes avec de l’eau froide.

Au bout d’un certain temps, les autres singes feront la même tentative avec le même résultat... tous les autres singes se retrouvent arrosés d’eau froide.

Rapidement, à chaque fois qu’un singe tentera de grimper l’échelle, tous les autres singes tenteront de l’en empêcher.

Maintenant, abandonnez l’eau.

Retirez un singe de la cage et remplacez-le par un nouveau. Le nouveau singe aperçoit la banane et tente de grimper l’échelle. À sa grande surprise, tous les autres singes se jettent sur lui. Après une nouvelle tentative et une nouvelle attaque, il comprend que s’il tente de grimper l’échelle, il sera agressé.

Ensuite, retirez encore un autre singe et remplacez-le par un nouveau.

Le nouvel arrivant est attaqué par les autres chaque fois qu’il tente de grimper l’échelle. Le singe arrivé juste avant lui participe à la punition... avec enthousiasme, parce qu’il fait désormais partie de "l’équipe".

Ensuite, remplacez un troisième singe avec un nouveau, puis un quatrième, puis un cinquième. Chaque fois qu’un nouvel arrivant tente de grimper l’échelle, il est attaqué.

À ce stade, les singes qui agressent n’ont aucune idée de pourquoi ils n’ont pas le droit de grimper l’échelle. Pas plus qu’ils ne savent pourquoi ils participent à l’agression du dernier arrivé.

Au final, après avoir remplacé tous les singes d’origine, aucun singe présent dans la cage n’a été arrosé d’eau froide. Cependant, aucun ne tentera de grimper l’échelle. Pourquoi ? Parce que dans leur esprit... c’est comme ça, et ce depuis toujours.

Et c’est ainsi que fonctionne le monde politique. C’est pour ça que, de temps en temps, il faut changer tous les singes EN MÊME TEMPS.

Anonyme

Traduction par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et peaux de banane habituelles.

URL de cet article 23438
   
L’Âge du capitalisme de surveillance
Shoshana Zuboff
« Révolutionnaire, magistral, alarmant, alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes… jusqu’à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place – à des (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.