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La bataille culturelle dans le Manga

Arcture-JRCF

La France est le deuxième pays consommateur de manga du monde. Ces bandes dessinées japonaises possèdent un style propre et des codes singuliers, qui ont su conquérir la culture française à la fin du siècle dernier. Aujourd’hui, le comment nous intéresse moins que les œuvres en elles-mêmes.

Le manga se divise en plusieurs catégories entre BD pour enfants, adolescents, et jeunes adultes, avec des approches esthétiques, thématiques et narratologiques différentes. Par exemple, Naruto et Berserk abordent tous deux le thème de la guerre, mais avec des approches bien spécifiques pour leur public respectif. Le premier étant destiné aux adolescents, tandis que le second est destiné aux jeunes adultes. Ainsi, depuis 30 ans, il est difficile en France de ne pas avoir entendu parler de Dragon Ball, Jojo Bizarre Adventure, Naruto, ou encore One Piece, ces parangons du manga pour adolescents ont tous les trois marqué à jamais le genre de la bande dessinée japonaise pour adolescents au cours de leurs époques respectives.

Concentrons-nous sur le tournant du dernier millénaire, avec l’arrivée de nos deux mastodontes : Naruto de Masashi Kishimoto et One Piece de EiIchiro Oda. Tous deux racontent les rêves de grandeur d’un adolescent doté de grands pouvoirs au sein d’un monde à la géopolitique complexe, et qui sèmera de multiples embûches au cours de son ascension. Une histoire de héros comme il y en a toujours eu pour les adolescents et jeunes adultes. Cependant, au-delà des différences de style, d’univers et de propos pour nos protagonistes, les deux œuvres semblent s’opposer radicalement dans le fond, bien plus que dans la forme. L’analyse parallèle de ces deux œuvres me semble pertinente dans la mesure où leur auteur avait à peu près le même âge et ont été publiées à la même période. Naruto aborde des récits sombres autour de la guerre, la mort, la solitude, la lutte contre ses « démons » intérieurs, le tout avec un style assez réaliste. Tandis que One Piece abordait un monde sans logique claire avec un conflit entre des pirates et une marine internationale, dans un style loufoque avec des personnages hommes-poissons, un protagoniste en caoutchouc et des ennemis au style toujours plus excentrique. Cependant, à mesure que l’œuvre progresse, les thèmes abordés gagnaient en subtilité politique et sociale, mêlant l’émotion du lecteur (ou du spectateur pour l’anime) au contexte politique des différentes îles sur lesquelles voyagent les protagonistes, sur fond de conflit international entre une multitude de personnages et de factions. Ainsi, mon hypothèse est que nous pourrions résumer ces distinctions par la question morale, Naruto est composé de personnages bons ou mauvais, tandis que One Piece aborde la question de manière plus subtile, voire distanciée, mettant bien plus l’accent sur une frontière entre un camp de l’ordre et du chaos, avec des personnages à la moralité plus floue dans les deux camps, laissant une plus grande liberté à l’auteur pour aborder les différents thèmes de son œuvre. Cette simple distinction entre les deux œuvres pourrait sembler anodine, pourtant, à partir du rapport entre moral et politique, ce sont deux visions du monde qui s’opposent. Ainsi, en quoi ces deux œuvres sœurs sont-elles radicalement opposées sur le spectre politique ? En quoi One Piece serait une œuvre progressiste par rapport à Naruto qui serait une œuvre traditionnaliste, voire réactionnaire ?

La morale est un indice très utile pour déterminer le caractère progressiste ou non d’une pensée ou d’une œuvre. La morale, lorsqu’elle est associée à un état figé des choses, qu’il n’y a que le bon et le mauvais, se réduit à deux forces qui s’opposent mais qui ne peuvent se dépasser. Il n’y a pas de résolution de la question morale. Les codes moraux ont évolué avec les lieux et les classes sociales, s’adaptant aux différentes époques. Cependant, la morale reste bien souvent attachée à la notion d’absolu, le bien ne peut pas être un mal, et inversement.

Cette forme d’équilibre se retrouve dans la culture traditionnelle chinoise avec les notions de Ying et de Yang, chacun renfermant une partie de l’autre à l’intérieur. Certes cette petite partie de mal au sein du bien ajoute évidemment une part de subtilité, de nuance, mais garde malgré tout l’identité absolue du bien et du mal. Ce caractère figé de la morale limite le champ des actions possibles, s’il est mauvais de ne pas respecter la loi, comment lutter contre celle-ci lorsqu’elle est injuste ? Nous voyons immédiatement le caractère réactionnaire de la morale – pour simplifier, nous écartons de notre propos l’histoire de la philosophie morale – parce qu’elle véhicule une stagnation de l’ordre établi. Dans Naruto, les bons sont les garants de l’ordre et de l’équilibre du monde, tandis que les méchants sont des terroristes avides de changement, poussés par une volonté destructrice de transformer le monde par la force. One Piece est bien différent. Les héros ou les « bons » sont des deux côtés de l’ordre et du chaos. Ainsi, les notions de liberté, de justice et de gentillesse sont bien plus mises en valeur, car elles ne sont pas une obligation, ou n’appartiennent pas à un camp, mais le résultat de l’action réfléchie et conscientisée des personnages. Ne pas respecter la loi est une prise de position forte qui n’est en aucun cas en opposition avec les actes de bonté ou d’héroïsme que peuvent accomplir nos personnages, le bon et le mauvais disparaissent au profit des actions concrètes et de leur finalité. La majorité des personnages bons s’affranchissent de la loi pour sortir d’un système oppressif mondialisé.

Dans Naruto, les personnages sont les protecteurs d’un monde équilibré, le reflet macroscopique des combats intérieurs de chaque personnage. Les personnages sont les garants d’un ordre traditionnel, qui les dépasse. One Piece est un ensemble de confrontations politiques et d’ambitions diverses pour des intérêts bien différents en fonction des personnages : la liberté, la richesse, le pouvoir ou la justice. L’œuvre prend d’ailleurs en compte cette question morale, ainsi certains personnages sont confrontés aux contradictions de la dichotomie « bon » et « mauvais », pensant être du bon côté parce qu’ils sont du côté de l’ordre, alors qu’ils ne sont que des outils d’un gouvernement oppressif au pouvoir exclusif. L’équipage du chapeau de paille, héros de l’histoire, va d’ailleurs ouvertement déclarer la guerre à la marine (armée internationale), au gouvernement mondial, ainsi qu’au dragon céleste, ordre pluri-centenaire composé de dizaines d’anciennes familles royales. La distinction semble claire.

Aussi, la pensée progressiste passe nécessairement par l’émancipation des femmes. Sur ce point, Naruto est ouvertement réactionnaire et opposé au progressisme de One Piece. Dans Naruto, les personnages féminins sont systématiquement de seconde zone, moins puissants, moins intéressants, et bien souvent réduits à leur statut de femme et non d’individu. Le personnage de Sakura, qui pourtant fait partie des protagonistes, n’a que quelques moments d’éclat, avant de redevenir une femme qui attend sagement en retrait, malgré ses capacités guerrières. Il en est de même pour la totalité des personnages féminins qui disparaissent progressivement au fur et à mesure de l’histoire (déjà qu’elles n’étaient pas très présentes). L’amour est un sujet mais qui est associé aux femmes, qui sont fidèles, restent en retrait vis-à-vis de leurs sentiments, tandis que chez les hommes, il réveille en eux les pulsions destructrices ainsi que leur mauvais penchant. Par contre, dans One Piece, la plupart des personnages féminins sont régis par leur propre volonté, et affirment leur désir d’émancipation, ainsi que leur indépendance. Néanmoins, One Piece reste une œuvre japonaise qui doit être remise dans son contexte culturel. Les caractéristiques physiques de certains personnages féminins sont très sexualisées, parfois à outrance, mais cela est compensé par une diversité des physiques féminins, ainsi qu’une part surprenante de personnages transsexuels ; avec d’ailleurs des sous-textes étonnants, comme « l’île des trans » qui devient le refuge de l’armée révolutionnaire après la destruction de leur Quartier Générale. La résistance politique qui s’associe à la résistance culturelle et sociale, ou plutôt les révolutionnaires qui s’abritent chez les « parias ». Nous pourrions ainsi prendre l’exemple du personnage de Robin, qui, malgré son apparence fortement sexualisée, est diplômée d’histoire et d’archéologie, est hantée par un génocide dont elle est la seule rescapée, et a grandi dans la souffrance de la solitude. Son rêve est de déchiffrer et de comprendre le passé perdu de l’humanité, volé et censuré par le gouvernement mondial. Un personnage avec ses propres enjeux, sa propre évolution et qui dépasse largement ses caractéristiques féminines pour développer son identité. Comme si cela ne suffisait pas, elle est aussi l’un des membres les plus puissants de l’équipage du pirate au chapeau de paille. Il ne s’agit que d’un exemple parmi tant d’autres, et avec malgré tout des archétypes plus classiques, tels que la princesse naïve et incapable de se servir de ses mains ; et malgré tout, une plus grande puissance des personnages masculins, par rapport aux personnages féminins.

Les différences radicales s’accumulent. Naruto ne se veut pas aussi ouvertement politique que One Piece, pourtant il l’est tout autant, justement par son refus de la politique. Naruto s’inscrit dans une pensée asiatique traditionnelle d’ordre, d’équilibre, et de cycles. La vie forme des cercles qui reviennent toujours au même point d’équilibre. Naruto n’est donc pas un individu mu par ses conditions matérielles et sa volonté, mais il est régi malgré lui par l’ordre du monde et les lois de la réincarnation. Il est héritier de forces qui le dépassent et auxquelles il se soumet pour cohabiter avec elles. Ainsi, l’univers de Naruto a un aspect surprenant, étrange, tant il nous semble contemporain, mais dont l’histoire n’est qu’une répétition, qu’un cercle qui retourne, au fil des générations, toujours au même point, à la fois d’un point de vue existentiel, métaphysique ou politique. L’ordre ne doit pas être bousculé, ainsi l’histoire n’existe pas vraiment. Dans One Piece, l’histoire n’existe pas non plus, mais pour des raisons politiques. Le gouvernement mondial a détruit l’Histoire, il s’est emparé du passé pour le retirer au monde, car cette histoire semble remettre en question sa légitimité et son autorité, ce qui en fait donc un enjeu politique immense. Voici une proposition forte pour une œuvre de la culture populaire, les îles qui touchent de trop près à l’Histoire sont génocidées, les îles qui se soulèvent sont réduites en poussière, et les criminels sont combattus mollement, tant qu’ils ne remettent pas en cause l’ordre, pour justifier l’existence oppressive de la marine et du gouvernement. Ainsi, la guerre qui semble opposer les pirates à la marine, n’est qu’une histoire parallèle, qui dépasse tous nos personnages face au véritable conflit entre le gouvernement mondial et le reste du monde, la marine n’étant que son bras armé et manipulé. En effet, qui contrôle l’histoire contrôle la vérité et la morale. La marine se présente ainsi comme l’incarnation de la morale, du bien, avec ses officiers aux uniformes floqués « JUSTICE », tandis qu’ils ne font qu’obéir aux ordres du gouvernement mondial, dirigé par un petit groupe que nul ne connait et sur lequel le peuple n’a aucun droit de regard. Le monde de One Piece confronte des individus, des communautés et des organisations les unes face aux autres pour des raisons toujours plus diverses et variées, très souvent politiques, dans le mouvement spontané de l’histoire. Dans Naruto, les méchants sont des terroristes qui s’opposent à l’ordre naturel du monde, dans One Piece, les méchants sont le gouvernement mondial qui oppresse les peuples et qui s’oppose à des êtres et à des organisations poussés par leur désir de liberté, et par le besoin de révolte.

Comme nous le disions, ces deux œuvres s’adressent avant tout à la jeunesse, ainsi nous sommes dans des codes proches des comics américains, avec des pouvoirs surnaturels, et une physique propre à cet univers. Dans Naruto, les personnages puisent dans leur énergie intérieure appelée « chakra » pour réaliser des techniques puissantes, toujours inspirées de la tradition d’Asie de l’Est. Dans One Piece, diverses techniques existent, utilisation d’arts martiaux, sabre, pistolet etc. mais ce qui nous intéresse ici pour dresser un parallèle avec Naruto sont les « fruits du démon ». Ces fruits sont une sorte de pacte : en échange de certains pouvoirs, l’individu perd sa capacité à nager ; ce qui est essentiel sur une planète remplie d’eau à 90%. Ces fruits du démon sont souvent associés à la volonté, à la détermination du personnage qui le mange. Ils ont un pouvoir immense qui dépasse le contrôle politique du gouvernement mondial par leur capacité de destruction ou de transformation du réel. Nous retrouvons dans les pouvoirs et l’action du manga, les considérations politiques de chaque auteur. Naruto dompte un démon enfermé en lui, une force de la nature qu’il parvient à apaiser et à maitriser, tandis que Luffy possède un fruit au pouvoir sans limite, dont l’éveil est appelé « Tambours de la Libération ». Ce fruit dont sont issus ses pouvoirs, est appelé le fruit de l’homme, hérité d’une prophétie de la libération. Il m’est impossible de ne pas voir de parallèle avec le discours de Walter Benjamin dans son ouvrage Sur le Concept d’Histoire. Benjamin y développe la pensée du matérialisme historique et dialectique dans une perspective unique. Un texte court mais très intense et riche, à la fois ancré dans la pensée marxiste, le contexte des années 1930 et la judéité de son auteur. En effet, il est essentiel de contextualiser la personne de Benjamin qui est un juif allemand immigré en France et particulièrement sensible aux questions de l’art de et de l’histoire qu’il relie dans une lecture marxiste. Ainsi, reprenons notre parallèle avec One Piece, Luffy, détenteur des « tambours de la libération » issus du fruit de l’homme, capable de plier la réalité avec son imagination comme seule limite, serait la réapparition d’une figure annoncée il y a 800 ans. Naruto est lui aussi l’héritier d’une prophétie, mais d’une certaine fatalité qui le dépasse, mais qui sera l’équilibre autoritaire du monde, tandis que Luffy est le grand libérateur des peuples, celui qui redistribue les cartes en détruisant l’ordre établi. L’écho me semble évident avec la pensée « messianique » de Walter Benjamin. Selon la tradition et les croyances juives, à la fin des temps, le messie viendra libérer le peuple juif et rétablir la paix sur Terre dans une union avec Dieu. Benjamin est juif mais marxiste et athée, la figure divine ne l’intéresse pas, en revanche, la figure libératrice annoncée est une pensée très vivace au sein du marxisme. La libération viendra d’elle-même par la force des travailleurs et l’effondrement inévitable du capitalisme. Luffy serait l’incarnation de cette pensée historique du messie selon Benjamin, en faisant non pas le libérateur, mais la synthèse de cette libération, puisqu’il n’est pas la seule force d’opposition (nous l’avions dit avec les divers pirates, l’armée révolutionnaire et une partie de la marine dissidente). Luffy est l’incarnation du mouvement historique vers la libération des peuples, tandis que Naruto est l’incarnation d’une force supérieure inarrêtable et nécessaire pour la survie du monde. Ces perspectives ne sont pas anodines et confirment nos hypothèses. Naruto est un être bon, garant de l’équilibre « naturel » du monde, tandis que Luffy est un ambitieux, assoiffé de liberté, ne pouvant se résoudre à accepter l’injustice dont il est témoin au cours de son voyage. Il y aurait encore tant à dire concernant le racisme, l’exploitation des esclaves, les différents enjeux de pouvoirs, et j’en passe encore beaucoup...

Une œuvre riche et populaire, qui doit garder son ampleur, car elle est un formidable inspirateur de révolte face à l’injustice du monde.

 https://jrcf.fr/2025/03/14/la-bataille-culturelle-dans-le-manga/

COMMENTAIRES  

18/03/2025 10:23 par Lucas

Ça aurait été intéressant de parler du rapport des japonais au nationalisme historiquement réactionnaire (mais aussi souvent teinter d’anti-occidentalisme impérialiste , ce qui n’est pas pour me deplaire ^^) je pense à Code Geass ou encore à Attack on Titan Qui sont de ce côté là pour le moins douteux mais très intéressant ! (NIPON Banzai !) Sinon je remarque qu’aucun manga à ma connaissance évite le fameux truc de l’héritage du père,ou encore de la valeur travail meritocratique mais on peut mettre ça sur le fait qu’il s’agit de production commerciale ou le fan service necessite de creuser le scénario et toujours de nouveaux rebondissements (à l’instar des séries américaines) et donc le besoin que les héros soient toujours plus fort et de découvrir des lien paternel qui explique cette force... ,C’est d’ailleurs marrant de regarder ce qui ce fait en Corée du Sud aujourd’hui (omniscient reader ou solo leveling) qui on en commun la notion d’apocalypse biblique et de grande compétition finale entre les Hommes (et les femmes, car la dessus on peut leur reconnaître une certaine pluralité) sorte de jugement dernier.Enfin HxH qui tombe dans les même écueil que les autres mangas jap avait pour lui une saison entière autour d’une campagne électorale qui reste ce que j’ai vu de plus original dans l’univers de l’animation japonaise grand public (dans laquelle je ne rangerait pas Berserk par exemple) . Même si je reconnais aussi volontiers l’aspect un peu "anarchiste" de One piece par rapport au reste de la production de l’époque (mais comme c’est LE manga de mon enfance je me méfie un peu de mon avis ^^)

18/03/2025 11:06 par Zéro...

Sauf savante analyse comme celle-ci, allant chercher très loin sa conclusion sur « une œuvre riche et populaire inspiratrice de révolte », j’ai malgré tout un furieux doute sur les Japonais et vertus des Mangas
On parle d’un pays qui s’est rangé de façon inconditionnelle et définitive aux côtés d’un autre qui lui a envoyé les deux seules bombes atomiques utilisées de l’Histoire et de sa jeunesse d’une futilité notoire !!
Ces deux tirs nucléaires étaient purement expérimentaux et terroristes, en visant délibérément des populations civiles pour faire un maximum de morts - le bombardement s’est fait AU-DESSUS d’Hiroshima et Nagasaki pour cela... - et impressionner et forcer à capituler les dirigeants japonais - le but étant d’éviter que l’URSS n’ait le temps d’intervenir et donc pour les Américains de s’accaparer le Japon !

Cela dit, pourquoi pas, notre jeunesse n’est guère plus lucide et nos politiciens et médias ont bien réussi à désigner aux Français la Russie, qui n’a JAMAIS attaqué l’Europe de toute l’Histoire, comme un potentiel et même futur agresseur, malgré des réfutations d’experts, analystes militaires et politiciens indépendants et le fait que ce soient les Européens, à travers Napoléon et Hitler, qui aient voulu conquérir la Russie et l’URSS, JAMAIS le contraire...

Tout cela pour l’Ukraine !
Mais qu’est-ce que l’Ukraine ?
Un pays fantasmagorique, né en 1991, n’ayant JAMAIS existé dans l’Histoire, grouillant de néonazis, majoritairement peuplé de Russes dans sa partie Est (persécutés depuis le coup d’état du Maidan), dont le Président démocratiquement élu a été renversé par un coup d’état, actuellement dirigé par un homme qui s’est présenté à la présidence pour se rapprocher de la Russie et a fait tout le contraire, jusqu’à la faire entrer en guerre contre son pays !!
Pays devenu un étrange symbole de liberté et surtout un prétexte à tenter de renverser le Président démocratiquement élu de Russie !
Pour la guerre qu’il a déclenchée ?
Ca, c’est l’explication pour les peuples occidentaux, la vraie raison est son initiative de la création des BRICS qui allaient remettre en question le Dollar comme monnaie d’échange internationale et donc la fin de la domination mondiale des USA et des leurs larbins !!
Insupportable pour l’Occident.

Cela n’empêche pas nos journalistes de continuer à parler de « menace russe », de « dictateur Poutine » et de « Monde libre » pendant que des élections sont annulées en Roumanie parce que le candidat en tête (emprisonné !) ne convient pas au Système et que son successeur a été interdit(e) de se présenter aux élections (!!) * ; que la Hongrie ne peut décider de sa position politique en Europe sans être menacée par l’UE... et les USA * ; que "notre" président, du haut de ses 27% de satisfaits, se permet, snobant les vainqueurs, de nommer un premier ministre pitoyable, arrogant et autiste issu d’un parti qui ne dépasse pas quelques pourcents au élections et osant même renommer des ministres issus d’un gouvernement qui venait d’être renversé démocratiquement ; que l’Europe se réarme massivement, au mépris des besoins de sa population, contre un ennemi imaginaire ; que les USA affichent des visées coloniales sur leurs voisins ; et que "la seule démocratie du Moyen-Orient " massacre à-qui-mieux-mieux des Palestiniens avec "son armée la plus morale du Monde "...

Mais que pouvons nous encore dire quand, dans le même temps, des dirigeants de Gauche ont intégré ou ne dénoncent pas plus que ça le discours guerrier du Système et se créent aussi leurs dangers racistes imaginaires chez des gens qui sont avant tout des réactionnaires, sécuritaires et surtout, SURTOUT, PAR DESSUS TOUT, ultralibéraux qui menacent bien au-delà des immigrés ?!!
Le but de toutes ces manœuvres est et reste d’assurer la garantie et la pérennité du Profit !!
Preuve en est que pour redresser les comptes de la France et préparer la guerre contre la Russie, Bayrou va faire les poches de Français sans toucher aux grands capitaux et de nouveau s’en prendre au Social...
L’immigration et la sécurité sont un combat d’arrière-garde qui ne passionne que le RN et LFI qui en ont chacun fait un cheval de bataille ; LFI s’est laissée entrainer par le Système dans cette voie populiste sans issue qui la détourne de ses valeurs !!
Le Système EST woke **, il veut seulement réguler les aspirations de ce mouvement pour augmenter sa marge de manouvre financière...

Les Français ne s’y trompent d’ailleurs pas : loin devant la sécurité et l’immigration, leur souci prioritaire est le pouvoir d’achat, suivi du social et de la peur de la Russie - campagne médiatique parfaitement réussie !
Pendant ce temps, plutôt que coller aux aspirations légitimes des Français qui sont justement de Gauche, LFI organise des manifestations hors sol !!
LFI ne défend plus ses idées sociales, elle combat principalement - avec une maladresse extrême qui laisse tout le monde sans voix... - celles des autres !!

Les attaques incessantes menées à tout propos et sous tout prétexte contre LFI devrait mettre aux dirigeants insoumis la puce à l’oreille et se demander à quoi riment leurs diverses prises de position de ces derniers temps - qui relèvent véritablement d’un sabordage à psychanalyser...

Sombrer dans une paranoïa du style "ils sont tous contre nous parce que nous avons raison ", bien que pas complètement fausse (...) mais rappelant trop celle du.. RN avant qu’il ne se donne une image plus lisse, devrait aussi nous interroger !!

Rendez-vous compte qu’à force de déclarations intempestives, LFI est devenue le parti qui fait le plus peur aux Français et est assimilée à l’antisémitisme, ce qui est très grave pour la Gauche, le social et d’un point de vue moral ; ces accusations sont abusives mais trop faciles à manipuler - à cause de ses dirigeants, de leurs excès oratoires - pour la Droite et ses alliés de la fausse Gauche...

ATTENTION, les Français ne sont pas du tout disposés à suivre une politique du pire et du chaos !!

Il faut ABSOLUMENT redresser le tir ou LFI va passer d’un parti majeur à anecdotique et les combats sociaux de Gauche confiés à des libéraux déguisés - excommunistes, fauxcialistes et écolomistes !!

Trop long, beaucoup trop, pardon - je ne vois pas comment abréger cet enchainement d’idées...

* Oui, je sais, ces dirigeants ne conviennent pas non plus à la Gauche mais qui a le droit de décider, au nom de quoi, ce que les peuples peuvent ou ne peuvent pas voter ?!!
Est-ce cela la Démocratie ?
La Liberté se divise-t-elle au gré des vents ?
Qu’est-ce qui permet de dire, DE L’EXTERIEUR, quelle politique INTERIEURE doit mener un pays ?!!
Les Russes ont nommé Poutine à la Présidence de la Russie, les Américains ont nommé Trump à celle des USA, les Hongrois ont mis Orban à la tête de leur pays, etc... nous n’avons pas à décider si c’est bien ou mal, c’est leur choix libre et démocratique, nous devons le respecter, faire avec et adapter notre politique, sans pour autant entrer en guerre contre eux !!
On peut parfaitement combattre un adversaire politique mais pas l’empêcher de s’exprimer et d’exister, sinon c’est la porte ouverte à la DICTATURE DE CET EXTRÊME-CENTRE QUI NE TOLERE QUE LUI !!
Nous n’aimons pas être diabolisés, ne diabolisons pas les autres !!

SERIONS-NOUS PEU A PEU CONTAMINES PAR LA BIEN-PENSANCE ET LA BIENSEANCE ?!!

Décréter que certains sont fascistes parce que leurs options politiques ne nous conviennent pas est aussi abusif et excessif que lorsque les mêmes nous traitent d’antisémites parce que la politique d’Israël contre les Palestiniens et dans tout le Moyen-Orient nous émeut !!

A bien des égards, UNE AUTOCRITIQUE S’IMPOSE CHEZ LFI, il y va de son existence et de sa survie.

** Je m’autorise désormais à utiliser sans complexe ce terme depuis que le candidat écolomiste à la Maire de Paris, David BELLIARD, sorti en tête du premier tour de la primaire écolomiste, a affirmé que « Paris est une ville woke » !
Les sceptiques et méfiants sur l’utilisation du terme n’ont plus qu’à lui en demander la définition du wokisme qui serait soi-disant une lubie d’extrême droite...

18/03/2025 12:50 par Assimbonanga

SERIONS-NOUS PEU A PEU CONTAMINES PAR LA BIEN-PENSANCE ET LA BIENSEANCE ?!!
Pascal Praud le pense...
Et ce wokisme ! Man dieu le wokisme ! La source de tout mal.

Il faut ABSOLUMENT redresser le tir ou LFI va passer d’un parti majeur à anecdotique. Cette sollicitude fait un bien fou. J’espère que LFI passera lire cet avertissement, il en va de sa survie.

Nous n’aimons pas être diabolisés, ne diabolisons pas les autres !!
Celle-là, je crois, c’est le summum. Soyons gentils avec les connards, les monstres, les despotes parce que, nous l’avons expérimenté, c’est très désagréable quand on se fait diaboliser.

18/03/2025 12:53 par Vincent

Merci cher Zero de recadrer le débat !
Nous devrions en effet plutôt nous préoccuper de qui nous "représente", et comment nous sommes représentés (nous le peuple souverain) dans le cadre de ces institutions pourries et trompeuses qui scellent notre impuissance face à toutes les injustices, que de la psychosociologie issue de la culture manga, dont le vide fantasmagorique me sidère.

Qu’est-ce qu’on aime tant dans la culture japonaise ?
La tradition, qui chez nous est à minima "réac" ? Le nationalisme nostalgique de l’empire ?
La soumission totale à l’autorité inculquée dès la petite enfance ? Les règles bien strictes ?
L’incapacité à l’initiative individuelle en dehors de ses prérogatives ?
Le manque de culture politique ?
L’héroïsme fantasmé des égoïstes Super Saiyan comme palliatif aux super-héros trop impérialistes de Marvel ?
Le dévouement à la culture d’entreprise, sans doute ? La dénatalité ? La place de la femme ? Les bases militaires étasuniennes ? Les sushis à la place des burgers, du moment que c’est livrable par un esclave de Uber Eats ?

Va savoir : après tout lire à l’envers est peut-être bien un signe des temps, qui expliquerait peut-être aussi pourquoi beaucoup pensent désormais à l’envers.
Ils dépensent, quoi : 109 tomes de One Piece c’est environ 800€, soit environ 7 ans de Netflix, ou 89 livres de poche à 9€, ou 57 livres à 14€ ! Bon.

Combien de temps investi à ne pas lire des trucs plus exigeants intellectuellement : je l’ignore. Mais faire partie de la communauté des connaisseurs de ces œuvres doit avoir une certaine importance pour se sentir appartenir à un groupe.
Comme l’était d’être dûment vacciné, je suppose.
Au fait : Macron à 27 points j’y crois comme à "sûrs et efficaces".

18/03/2025 15:42 par Assimbonanga

Arcture-JRCF sera content (contente ?) de voir comment les boomers s’intéressent et ont de l’ouverture d’esprit. Ça fait toujours plaisir quand on constate de la curiosité intellectuelle chez autrui. Essayer de comprendre ce qui captive les jeunes, c’est bon signe. Disons que c’est une belle tentative de cohésion sociale. Cet accueil sympathique des contributeurs du GS réchauffe le cœur.

Moi, je l’avoue, j’arrive pas à embrayer dans la BD. Ça me fait mal aux yeux et si, a fortiori, il faut démarrer de la fin, je ne vais pas y arriver. Mes circuits ne sont pas imprimés pour. Il faut reconnaître ses lacunes. Par contre, après avoir lu les trois tomes de Quatre générations sous un même toit, de Lao She, les Japonais me sont insupportables, des pires que Nazis, par leur cruauté et déshumanisation.

Je sais qu’il en existe de pacifistes, je le sais. Mais c’est pas eux qui ont le vent en poupe pour le moment.

18/03/2025 16:34 par burlesque

Impressionnant comment certains commentateurs se permettent des avis tranchés et définitifs sur des sujets qu’ils ne maîtrisent absolument pas... Honnêtement je ne sais pas comment les réguliers du site qui font preuve de bonne foi arrivent à supporter ce type d’intervention aussi bas de plafond.

Par ailleurs réduire le manga à One Pièce ou Naruto est incroyablement réducteur (un peu comme si on réduisait le cinéma français à Besson) ce sont des œuvres avant tout grand public qui ne reflètent absolument pas la profondeur du genre (tiens saviez-vous que le capital de Marx a été adapté en manga ?). Des mangas traitant de sujets complexe et critique (sur la société japonaise, le capitalisme ou la géopolitique) existent, encore faut-il être curieux et chercher un peu. (et pas de panique ce sera gratuit, les sites de scans pullulent sur le net)

18/03/2025 17:33 par xiao pignouf

Prudence, cet article attire des « experts » du Japon...

Sauf savante analyse comme celle-ci, allant chercher très loin sa conclusion sur « une œuvre riche et populaire inspiratrice de révolte », j’ai malgré tout un furieux doute sur les Japonais et vertus des Mangas
On parle d’un pays qui s’est rangé de façon inconditionnelle et définitive aux côtés d’un autre qui lui a envoyé les deux seules bombes atomiques utilisées de l’Histoire et de sa jeunesse d’une futilité notoire !!

À ce niveau d’ignorance d’une culture, je crois qu’il vaudrait mieux parfois s’abstenir de donner son avis (et le sujet ci-dessus n’étant pas forcément digne d’intérêt pour tout le monde)...

Le manga japonais a suivi une trajectoire à peu près similaire à la bande-dessinée occidentale. De l’art de la caricature dans les journaux d’époque à sa forme actuelle. Et c’est bien de celle-ci dont il est question dans l’article ci-dessus. Le manga moderne a été influencé par les Comics américains et cette mutation est ultérieure à l’occupation du Japon par les forces américaines. En aucun cas, cette forme artistique n’aurait pu avoir le moindre effet sur l’opinion publique au sujet de la présence américaine. C’est confondre les causes et les effets. Il est tout aussi absurde de faire un lien entre ce que dit l’article — qui parle plutôt d’un effet sur la perceptions des traditions notamment sur la société patriarcale japonaise — et les relations entre le Japon et les USA que de croire que Boule et Bill auraient pu avoir une influence même mineure sur la politique internationale française.

Alors comme ça, on connaît la jeunesse japonaise ? Et votre conclusion, vous l’avez tirée sur quelles bases ? Vous avez fait une enquête sur place ? On peut avoir les résultats ? C’est la télé kiladi ? Ah, si c’est la télé alors, c’est que ça doit être vrai...

En tout cas, après avoir tant bien que mal suivi votre logique et accepté le portrait lapidaire que vous faites d’un pays dont vous ignorez pratiquement tout — (le Japon, « c’est le pays qui est copain avec celui qui lui a balancé la bombe atomique », c’est dire sa faiblesse), alors que la France, ce n’est pas le pays qui baisse son froc devant celui qui l’a envahi trois fois, qu’il l’a occupé pendant 6 ans, qui a exterminé toute une génération d’hommes, qui a commis des massacre dans ses villages, qui a déporté ses citoyens juifs, communistes, homosexuels et j’en passe — on peut avoir aussi de « sérieux doutes » sur les vertus de l’art français depuis la fin de la guerre et même avant, soyons fous !

Je me réjouis pour vous de savoir que votre « pensée » fasse des émules...

19/03/2025 06:46 par Zéro...

Au lieu de s’intéresser aux sujets de fond que j’évoque - ce que fait Vincent... - et voir plus loin que le détail de mes écrits, Assimbonanga ne trouve qu’à revenir à la charge contre moi !!

Pascal PRAUD ?
Je connais sa tête et c’est tout !
Comme Macron et pas mal d’autres, c’est le genre d’individu qui me pousse à zapper dés qu’il apparait à l’écran !!

Pour la énième fois, le wokisme est un instrument du Système pour diviser les peuples (il n’y a qu’à voir qui est à l’origine de sa promotion : des milliardaires américains pourris - comme Soros...) et les détourner des graves problèmes sociaux !!

Je le maintiens, si les dirigeants de LFI ne réalisent pas qu’elle est sur une très mauvaise pente, elle court à un désastre électoral - il suffit d’écouter les gens autour de nous pour voir l’incompréhension totale et le rejet complet qu’elle suscite...

Ce n’est pas une manifestation contre le racisme qu’il faut faire mais contre la guerre car, si elle éclate - Macron, qui se croit avec la Russie comme face aux Gilets Jaunes qu’il a matés par la violence policière, fait tout pour...-, tous les problèmes seront instantanément et définitivement réglés !!
Sans compter que, même si la situation ne dégénère pas, « l’effort de guerre » - j’ai du mal croire qu’un tel discours passe sans faire bondir tout le monde !! - va coûter des milliards que le Système va encore traduire par des efforts demandés aux classes moyenne et basse - impôts nouveaux et nouvelles régressions sociales...

Répondre à un « connard » n’implique nullement d’utiliser ses méthodes primaires, au risque de se discréditer avec lui ; on peut aussi manier l’ironie, la finesse et le raisonnement...

Je vais être désagréable mais vous me faites penser à Yann MOIX qui gâche sa réelle vivacité de pensée - même si j’ai du mal à adhérer à ses idées, l’homme est extrêmement cultivé et intelligent - par une frustration manifeste qui le rend acariâtre, aigri et finalement inaudible...

19/03/2025 07:24 par Zéro...

Et voilà maintenant Xiao...

Je vais d’abord abonder dans votre sens : le collaboration avec l’Allemagne qui nous a deux fois la guerre en 27 ans le siècle dernier et a occupé le pays avec la délicatesse qu’on connait est proprement scandaleuse !!
Et plus encore si on considère que cette alliance se fait dans l’intention à peine masquée d’attaquer la Russie dont son aïeule soviétique a écrasé le nazisme...
Il y a comme un air de revanche allemande dans cette attitude et nous, Français, y participons alors que n’avons jamais eu maille à partir avec les Soviétiques et Russes - si ce n’est une expédition militaire de type colonial en Crimée, avec les Anglais, au 19ème siècle !!

Ensuite, si je suis si dur avec les Japonais, c’est parce qu’ils devraient être les plus farouches adversaires des Américains qui leur ont fait subir l’ignominie de larguer deux bombes atomiques sur des objectifs qui n’étaient même pas militaires et, qu’au lieu de ça, ils sont leurs indéfectibles alliés et parmi les plus farouches ennemis de la Chine, de la Russie et de la Corée-du-Nord qui ne leur ont pas fait le millième - c’est même plutôt le Japon qui a commis des crimes en Chine et en Russie !!
Voir d’autre part ce que dit Vincent de la société japonaise...

Il n’a pas de toute qu’il puisse y avoir une résistance interne à cette soumission qu’on retrouve avec "Godzilla" qui est à l’origine une évocation cachée de la violence de l’arme nucléaire à l’époque où le Japon était occupé par les USA et où on ne pouvait s’exprimer ouvertement sur le sujet, et même dans les Mangas, mais cela reste symbolique et larvaire...

Il y a quand même eu dans les années 1970-1980 un mouvement armé "Armée Rouge Japonaise" assez actif et depuis le nouveau siècle un embryonnaire et discret mouvement intitulé "Armée Révolutionnaire"...

19/03/2025 07:57 par Zéro...

@ Burlesque,

C’est VOUS qui balancez un « avis tranché et définitif » en me traitant - sans avoir le courage de me nommer... - de « bas du front » et qui prenez de haut LGS parce qu’il me publie !!

Avant de "charger" les gens, sortez de votre intellectualisme et lisez ce qu’ils écrivent avec un minimum de bienveillance...

Je ne nie pas que les Mangas soient une œuvre spécifiquement japonaise avec un réel intérêt (ma fille en est d’ailleurs friande...) et qu’ils puissent aborder des sujets de société mais c’est d’y voir un axe de résistance chez des Japonais globalement bien passifs et soumis au Système qui me fait douter...

Mais réalisez-vous que nous parlons de Mangas pendant que Macron prépare les Français à la guerre - nous allons tous recevoir sous peu un manuel de survie en cas d’attaque nucléaire et autres périls !! - et met en route des investissements militaires faramineux (en plus de ceux de l’UE !) qui vont plomber le budget des Français, de la France et y condamner le social pour des décennies, voire à jamais ?!!

19/03/2025 11:00 par Assimbonanga

Mais réalisez-vous que nous parlons de Mangas pendant que Macron prépare les Français à la guerre ?
Tu devrais relire les commentaires pour observer que tu as été le deuxième à t’y engouffrer alors que personne ne t’y obligeait.
En relisant le fil , tu verrais aussi qu’il y en a un autre qui crie et vocifère et que donc tu n’es pas le seul visé par le reproche de Burlesque. Il faut toujours éviter de se prendre pour le centre des attentions.

19/03/2025 14:17 par Vincent

Alors à 45 ans, pour ce qui est des mangas en versions anime, j’ai assidument dégusté les Cobra, Ken, Goldorak, Saint Seya, Dragon Ball, Ranma1/2, Olive & Tom etc. quand les actuels amateurs de mangas de la JRCF n’étaient pas encore nés.
Donc pour ce qui est d’être taxé de boomer qui ignore de quoi il parle, on repassera.

En effet, j’essayais plutôt dans mon commentaire acide de faire comprendre un truc du genre : les mangas et le Japon, pardon, mais là on n’en a un peu rien à foutre.
Le manga comme "un formidable inspirateur de révolte face à l’injustice du monde."ça a vraiment plutôt tendance à me faire bondir de rage qu’à m’inspirer, surtout dans la bouche de - prétendus - militants que, pardon, je n’ai pas trop vus à nos côtés quand les flics nous (les travailleurs pauvres) cassaient la gueule tous les samedis vers 2019.

Autant j’aime bien l’idée qu’on s’organise urgemment pour lutter contre la bourgeoisie qui nous bute et nous butera sans le début d’un état d’âme, autant j’apprécierais que ceux qui ont l’intention de le faire commencent par regarder la réalité en face, et dénoncent avec beaucoup plus de force et de tripes les immondices que produit le totalitarisme qui resserre son étreinte sur nos existences sacrifiées, plutôt que de consacrer leur temps à lire des p.tains de mangas et de rédiger des articles sur comment c’est super les mangas pour inspirer la révolte ; nom de dieu !

19/03/2025 15:37 par burlesque

@Zero

C’est vrai que c’est fort curieux de parler de mangas sous un article consacré aux...mangas. En quoi est-ce mal d’ailleurs ? Doit on uniquement privilégier les sujets graves et sérieux sur lequel nous avons strictement AUCUNE prise et rejeter tout le reste sous prétexte de trivialité ? C’est du pur gauchisme intellectuel, d’autant que les articles "légers" sont rares chez LGS.

Oui les œuvres culturelles peuvent infuser de la révolte ou tout du moins conscientiser leurs consommateurs et justement au Japon subsiste dans le domaine artistique (Manga/JV) une part significative (pas majoritaire certes mais fortement présent selon la compagnie) de sympathisants du PCJ, le seul parti résolument pacifiste du Japon et ça rejaillit forcément sur certaines œuvres.

Bon sinon le coup de "je connais les mangas" en citant les animés du club Dorothée m’a bien fait rire.

19/03/2025 18:19 par xiao pignouf

Pour la énième fois, le wokisme est un instrument du Système pour diviser les peuples

Je ne vois vraiment pas ce que vient faire le wokisme ici, mais soit...

« Pour la énième fois », vous utilisez un mot que le système vous donne comme on donne la bouillie de légumes au nourrisson la bouche ouverte. Le pire, c’est que vous le savez, mais vous continuez de le mettre systématiquement sur le tapis, de le ressortir dès que la moindre occasion se présente.

Et je sais que toutes les occasions sont bonnes.

À la place, essayez d’utiliser les termes qu’il est censé dissimuler pour qu’on puisse répondre à votre affirmation.

Ainsi, est-ce que c’est l’anti-racisme qui divise les peuples ?

Si vous pensez que c’est le cas, c’est le moment de nous donner des exemples.

Pour ma part, je pense que c’est au contraire le racisme qui divise les peuples.

Et le premier de tous aujourd’hui, excroissance moderne de l’antisémitisme, c’est la haine de l’Arabe, la négation de son humanité, de son droit à faire partie à part entière de la société humaine. Cette haine qui trouve aujourd’hui son apogée dans la tragédie palestinienne, et qui s’étend avec les massacres d’Alaouites en Syrie soutenus par l’Occident, dans cette destruction systématique des nations du Moyen-Orient qui a lieu depuis plus de 30 ans.

Cette puanteur raciste est aussi sur notre seuil : c’est ce racisme endémique et menaçant qui divise le peuple français, et non comme vous le dites avec toute la lâcheté que vous permet ce mot parfumé, le « wokisme ». Ce qui était invisible autrefois — discriminations, violences policières — devient de plus en plus courant. Décomplexé, qu’ils disent... Onze millions de Français votent pour un partie qui n’a qu’un seul et unique mantra (et zéro programme économique) : dehors l’immigré ! Écrase-toi le bronzé ! Disparais, le barbu ! Deviens un vrai Français : empiffre-toi de porc et soûle-toi de vinasse ou casse-toi !

Le racisme et la connerie qui le provoque sont les deux seules choses qui divisent les classes populaires.

Je m’arrête-là. je ne vais pas refaire un débat que nous avons déjà eu. Le cas du racisme se suffit à lui-même.

(il n’y a qu’à voir qui est à l’origine de sa promotion : des milliardaires américains pourris - comme Soros...)

Apparemment, ça vous pose moins de problème que la promotion de l’« anti-wokisme » (c-à-d du racisme, du suprémacisme blanc, de l’anti-féminisme, de l’homophobie et de la transphobie) soit faite par un milliardaire encore plus milliardaire et pourri que Soros...

Voir d’autre part ce que dit Vincent de la société japonaise

Vincent ne dit rien de la société japonaise. C’est la vision franco-centrée qu’il en a.

j’ai assidument dégusté les Cobra, Ken, Goldorak, Saint Seya, Dragon Ball, Ranma1/2, Olive & Tom (...) Donc pour ce qui est d’être taxé de boomer qui ignore de quoi il parle, on repassera.

Ça ne te donne aucune expertise sur la question des mangas (ce serait comme se dire spécialiste du rock parce qu’on a écouté Les Forbans et Téléphone étant jeune), encore moins sur la culture japonaise. En fait, tu es déjà has-been (et boomer) sur ces sujets. Il te suffit juste de l’accepter. Perso, ça ne me pose aucun problème. Même moi qui ai eu la chance d’avoir un enfant qui m’a éduqué sur la question, les quelques années qui ont passé depuis ont suffi pour que je sois dépassé aujourd’hui.

Assim a raison. Ça en plus de déclarer, comme il t’arrive souvent de le faire et parfois à raison, que ce n’est pas un sujet d’urgence, alors pourquoi te fatiguer à donner un avis sans pertinence sur un sujet dont non seulement tu te fous mais auquel tu ne connais visiblement pas grand-chose ?

J’en profite tant que je te tiens : ce n’est pas sur le Grand Soir que la révolution se prépare.

20/03/2025 07:32 par Zéro...

Je n’ai vraiment plus envie de répondre à des gens qui décortiquent un texte en cherchant une petite bête sortie de leurs esprits étroits tout en évitant soigneusement de parler des choses importantes qu’il évoque.

Ah, les chipotages sur des termes ne manquent pas mais qu’en est-il de la tranquille évocation de la guerre, horreur parmi les horreurs, et des nouvelles régressions sociales majeures qui se préparent pour la financer ?

Finalement certains ne font ni plus ni moins que la politique des petites phrases, sorties le plus souvent de leur contexte pour leur faire dire n’importe quoi et dénigrer leurs auteurs, chère à "nos" journalistes mainstream !!

Les conformistes qui s’ignorent et ignorent complètement les paraboles sont légion dans ce pays.

20/03/2025 13:07 par Vincent

ce n’est pas sur le Grand Soir que la révolution se prépare.

Ni à la JRCF, manifestement.

Pour le reste, je n’ai jamais prétendu à une "expertise sur la question des mangas", pas plus que je n’ai écrit "je connais les mangas".
Au moins je comprends de quoi il s’agit, et je maintiens que, même si tu trouves mon avis "non pertinent", je trouve inopportun voire indécent que la JRCF soumette ici sa "page culture".
Je la trouve non-pertinente. Comme ton dédain à mon égard.

20/03/2025 18:50 par Zevangel

Bonjour,

Je suis un lecteur de Berserk et j’avoue que lorsque j’ai vu que cette oeuvre était dédiée aux jeunes adultes, j’ai ri. Certes, un public jeune adulte peut prendre plaisir à la lecture de l’oeuvre, mais il faut des connaissances théologiques, sur le christianisme, l’islam, le satanisme pour comprendre énormément de références. Ayant les tomes chez moi, je les relis de temps en temps et je comprends de nouvelles références.

Concernant la comparaison Naruto / One Piece, je ne suis pas vraiment d’accord sur les différences proposées. S’il est vrai que Naruto transmet des valeurs telles que l’amitié, la famille, les traditions l’appartenance à sa terre, sa patrie, One Piece, c’est plutôt le mondialisme, il n’y a aucune attache, pas même familliale. Il y a autant de nationalité différentes que de membre de l’équipage du héros.

Pourquoi et sur quels points je ne partage pas l’avis de cet article ?
_1- Manichéisme / Non manichéisme
Il est dit que One Piece n’est pas manichéen et que Naruto l’est. C’est grossièrement faux. Ni l’un ni l’autre le sont, c’est d’ailleurs une différence fondamentale entre l’industrie US et la Japonaise, il y a peu d’oeuvre manichéennes au Japon. Si Naruto est manichéen il faudra alors expliquer pourquoi, dans le camp des héros, du dit "Bien", un génocide a été commandité. Pourquoi il y a la "Racine" qui oeuvre plus que personne d’autre pour son pays, mais avec des méthodes sales, pourquoi les bons, les gentils ont discriminé, relégué dans la société des clans entiers. Parmi eux, des anciens chefs de village (Hokage) qui sont réellement bons, mais qui ont pris des décisions horribles lorsqu’il a fallu faire des choix.

Dans One Piece, il y a bien les gentils et les méchants, même si cela tend à se nuancer. Dans ce monde, il ne s’agit pas de groupes ou de pays, mais d’équipages au sein d’un gouvernement mondial. Il y a les Corsaires qui sont mauvais, les pirates gentils qui veulent juste le One Piece et les pirates mauvais qui sèment la terreur.

2- La place de la femme

Je n’ai pas compris la vision de l’article. Dans Naruto, une femme accède au rang de chef du village. Une autre seconde le chef de l’organisation ennemie principale (puis ensuite l’ennemi de fin est une femme puissante). Une autre femme est la Kage d’un autre village. bref... C’est vrai que les femmes ne sont pas les plus représentées, c’est vrai qu’on ne voit pas leurs gros nichons comme dans pleins d’anime "fan service", mais elles ont une place. Je ne suis pas forcément en désaccord avec l’article dans le fond, même si les exemples sont mauvais. Par exemple, Hinata, future femme du héros porte un nom qui porte une signification qui va dans le sens d’une vision traditionnelle du Japon. Hinata, c’est la femme qui s’occupe bien de la famille, qui est douce et qui fait bonne mère. Oui, c’est une vision traditionnelle de la femme, mais pas péjorative bien au contraire.

Dans One Piece, la femme est quasiment toujours sexualisée, ou ridiculisée. Il y a globalement 2 femmes fortes et à responsabilité (peut être d’autres qui arrivent après). Boa Hancock qui n’a de pouvoir que le charme. Elle ne combat qu’avec cela. Il y a aussi Big Mom qui est obèse, gigantesque et se bat avec d’autres entités vivantes, donc pas seule. Elle ne fait que manger et est excessivement moche. Concernant les femmes qui gravitent autour du héros, il y a Nami, qui a des combats pénibles, inutiles et franchement mauvais, ennuyeux, elle est très faible. Robin, l’archéologue mentionnée dans l’article est mon personnage préféré de cet anime. Malheureusement, son histoire a été reléguée et elle n’est plus au centre de ce fameux siècle perdu.

3 - L’Histoire

Là encore il y a pour moi des coquilles. Dans Naruto, l’Histoire est omniprésente. De l’ancien temps des Ninjas, jusqu’à la fondation du village, à l’évolution des clans, la disparitions d’autres, leur génocide ou leur croisements. Il y a 5 générations de chefs et donc une profondeur de plusieurs siècles sur l’Histoire. Oui, il y a cette notion de cycle, mais l’auteur a mal compris cet aspect du renouveau qui ne signifie pas une "répétition". Il s’agit de parallèle scénaristique, de renouveau faisant référence, oui, au Yin et au Yang. Pour autant l’Histoire y est développée. Je me suis demandé à ce moment si l’auteur avait vraiment lu le manga ou visionné l’anime.

Dans One Piece il y a peu d’Histoire, c’est vrai. Mais ce n’est pas parce qu’elle n’a pas été effacée, c’est faux. Seul un siècle a été effacé. Il y a donc bien une Histoire, mais qui ne donne pas de fil. L’anime se veut amusant, léger et c’est un choix délibéré de le rester. C’est avant tout une aventure de l’instant présent, sans penser au lendemain ou au passé. C’est ce qui rend l’oeuvre si populaire d’ailleurs. C’est accessible et on passe un bon moment devant. L’oeuvre ne recherche pas la qualité, la logique ou à avoir un scénario bien ficelé, l’idée, c’est juste de s’amuser dans un univers qui change tout le temps. C’est pourquoi je ne pense pas qu’on puisse juger de l’Histoire, de pourquoi Histoire, ou pas Histoire sur One Piece, c’est hors propos.

4 - L’utilisation de la force, par qui, pourquoi ?

Il est dit que dans Naruto, les personnages utilisent le chakra pour faire des technique et que dans One Piece il y a des façons variées de se battre. Bon... c’est factuellement faux dans le premier cas et c’est plus subtile que ça dans le second.

Dans Naruto, il est dit que tous les ninjas doivent utiliser du chakra, seulement certains se distinguent en utilisant uniquement les Arts Martiaux et atteignent un niveau excellant. Il y a une valorisation de l’effort à travers l’apprentissage. On ne part pas tous égaux, mais avec des efforts, on peut dépasser, être meilleur que celui qui est mieux né. Dans Naruto, il y a le Ninjutsu (le sorts si on veut), le Taijutsu (les Arts Martiaux), puis les Dojutsu (utilisation de pouvoir héréditaires liés aux pupilles). Il y a ensuite pleins de styles différents dans l’art basique de combattre, les armes, la dissimulation, la distance, le corps à corps, etc...

Dans One Piece, c’est vraiment différent, puisqu’il y a les fruits du démon. Quiconque veut être puissant veut un fruit du démon puissant. Barbe Noir, faible et mauvais obtient le plus puissant et devient parmi les plus puissants d’un coup. Luffy en a un aussi et est puissant uniquement grâce à celui-ci. Cependant, à travers des personnages plus subtiles, Zoro et Shanks, on peut voir que certains ne se sont pas corrompus et ont préféré devenir fort par eux même. C’est notamment ces rivalités qui font comprendre au héros que le pouvoir ne s’obtient pas simplement comme ça, juste grâce à une arme ou un statut. Il faut être capable de le développer.

Dans Naruto, les méchants sont des terroristes : hein ? Il n’y a pas un seul terroriste dans Naruto. Il y a l’Akatsuki, qui prenant conscience que les Villages, se faisant la guerre depuis des siècles pour l’obtention de créatures surpuissantes (cf la bombe nucléaire) souhaite les posséder toutes pour pouvoir les rendre accessible à tous, pour qu’il y ait un équilibre des forces et de la dissuasion permanente. Le problème est que ces créatures sont scellées dans des corps humains (dont le héros). Voilà ce qui oppose le village du héros et cette organisation. Cette organisation est pleine de gens biens. Le frère de Sasuke qui continue de le protéger à distance pour qu’il ne se fasse pas tuer (son clan ayant été génocidé par ce dernier sous ordre du village), Nagato, qui a eu le même professeur que Naruto, qui a une vision similaire au héros, mais avec des méthodes différentes, une vision pour la paix.

Moi qui travaille dans l’Education, c’est un volet que j’ai apprécié dans Naruto, dommage qu’il n’y ait pas de mention à ce sujet dans l’article, car l’Education, est un sujet extrêmement abordé dans les animes. Ici, il y a de nombreuses méthodes d’Education toutes avec des objetifs et des volontés positives mais qui prônes des valeurs totalement différentes. L’auteur arrive à ne pas en favoriser certaines plus que d’autres.

Je suis d’accord avec la conclusion de l’article. Seulement, pour moi ce ne sont pas les principaux éléments à regarder en tant qu’étrangers vivant dans un pays consommateurs d’anime. Bon, One Piece,et Luffy ce ne sont pas les marxistes, c’est plutôt les libertaires ahahah. Je ne sais pas où on a pu voir du Marx dans One Piece, mais bon, je ne peux pas critiquer cet avis, chacun voit les choses comme il le veut. Pour moi, l’accent est à mettre sur les valeurs transmises. Les valeurs éducatives, les valeurs familiales, sociales, travail, etc.. Que voulons nous, et que rejetons nous (en tant que peuple). Car ces valeurs véhiculées influencent un peuple. Le Japon n’utilise pas ce soft power contre nous, mais il le pourrait. Un peuple libre doit définir les valeurs qu’il veut défendre. C’est pourquoi l’analyse des anime est primordial. Un grand merci à l’auteur d’avoir fait cela, même si je ne suis pas du tout d’accord avec lui, c’est important de se pencher sur le sujet.

Ce qui est dommage, c’est que l’auteur ici parle de deux Fast Food du Shonen Jump, groupe ultra capitaliste. Soyons clair, l’industrie est moche. Les deux anime ont été défiguré à cause de ce business immonde. Je dis ça et je les aime ! Mais je dois admettre malgré tout que Shonen Jump, imposant son 1 chapitre par semaine, des allonges de scénarios pour faire durer, etc... ruine les œuvres. Voilà pourquoi Berserk est au sommet, l’auteur prenait le temps qu’il voulait, s’est tué au détail, à la perfection de ce qu’il voulait produire et un tome pouvait prendre des mois, voir plus d’un an avant de sortir. Le grand capitalisme ici qu’incarne Shonen Jump ne fabrique pas des héros Marxiste, ne soyons pas naïfs...

Cependant, si on avait voulu parler d’un personnage vraiment libre.. on aurait pu se pencher sur Gintama. Encore merci, vous avons besoin de gens qui se penchent là dessus, les milieux populaires sont friands de ça, on adore les mangas et anime, il faudrait en produire en France, pour justement y véhiculer les valeurs que nous voulons véhiculer.

20/03/2025 18:58 par Zevangel

J’ai lu un peu les messages qui débattent sur le Japon, si on aime, doit aimer, ou pas..
Franchement on s’en moque non ? On parle d’œuvre, d’Art et de valeurs transmises à travers des supports médiatiques. La France consomme beaucoup, c’est un fait, alors il est normal de se pencher sur la question.

Je suis fan des anime, je lis des mangas, j’apprécie certains messages véhiculés, j’en déteste d’autres mais je fais la part des choses avec le Japon, et le peuple japonnais.

Les valeurs de famille, du dépassement de sois etc, j’adore.. Les valeurs du travail travail, travaaaaail travaaaaaaaaaaaail ! j’ai du mal. Mais je suis au clair avec moi même donc peu m’importe, je comprends ce que l’oeuvre veut me dire et je prend ce que je veux prendre. Pour autant, le Japon est oui soumis aux USA, mais aussi un pays traumatisé. Je ne lui en veut pas, nous on est soumis sans avoir été traumatisés. Alors restons à notre place ahahah.

Et en plus, je défend le Japon alors que je suis sinophile hihihi, comme quoi, pas besoin de toujours avoir un camp ou de poser des jugements.

20/03/2025 19:09 par Zevangel

@ Lucas

Si tu recherches des animes où le héros n’a pas de talent lié à l’héréditaire, rôle du père, etc..

- Gintama
- Violet Evergarden
- Your Lie in April
- Stein Gate

Bon, y’en a d’autres, beaucoup d’autres même ! Il faut juste sortir des animes commerciaux et s’ouvrir aux anime un peu plus artistique, travaillés et proposant des valeurs plus affinées. Je dis ça sans critiquer les gros titres hein !! j’aime aussi :D

20/03/2025 20:19 par burlesque

@Zevangel

Ne pas oublier de faire la distinction entre animé et oeuvre papier, à l’époque les animés étaient loin d’être des adaptations fidèles (les premières adaptation de mangas comme Berserk ou FMA sont de bons exemples)

Sinon je suis assez d’accord avec ta critique de l’article, considérer Naruto comme manichéen et OP non est un non sens, tant One Pièce enfonce des portes ouvertes et caricature jusqu’à l’absurde, il suffit pour ça de comparer les diverses antagonistes pendant les différentes périodes des œuvres, ceux de OP n’ont que peu de profondeur et sont plus ou moins des méchants à la DBZ (simplement là pour faire avancer l’histoire) Naruto a eu le moins mérite de proposer des antagonistes avec des motivations et des backstory plus complexe (Pain ou Itachi pour citer les plus évidents)
Pour la place des femmes je pense que Naruto souffre du syndrome Sakura, ce personnage est tellement mal écrit qu’il jette l’opprobre injustement sur tout les personnages féminins de l’oeuvre. Il faut bien admettre qu’en comparaison avec Nami et Robin, le personnage est très en deçà.

Ah Gintama... Tellement sous estimé et oublié, c’est bien dommage, mais pour apprécier l’histoire il faut tout de même avoir quelques références en pop culture japonaise.

21/03/2025 06:58 par xiao pignouf

Comme ton dédain à mon égard.

Quand j’ai vu cet article sur le Grand Soir, comme toi, j’ai été surpris. Les articles « légers » se font rares, et sur les mangas de surcroît ? C’est inédit.

J’avoue m’être demandé ce que ça faisait sur un site politique.

Je l’ai lu. J’ai été moyennement convaincu parce que les titres qu’il évoque sont les plus gros succès commerciaux dans le domaine et que le peu que je sais sur le sujet, même de manière très succincte, c’est qu’il existe des oeuvres à la fois plus esthétiques, plus dérangeantes et plus politiques que ces deux blockbusters.

Mais comme l’angle abordé ne m’intéresse pas du tout et que selon moi, il est très peu parlant sur la société japonaise, je passai mon chemin. Jusqu’à ce que je lise vos commentaires. Ta réaction à mes observations est la même que Zéro. Vous dites des trucs et puis vous ne les assumez plus.

Je n’éprouve pas de « dédain » pour toi, relis-moi et tu verras que je me mets au même niveau d’ignorance que toi. Je dis aussi que l’ignorance sur certains sujets n’est pas grave, et que ne rien en dire vaut parfois mieux. Tu es pourtant le premier à déplorer la vacuité de certains débats ici. Enfin, apparemment quand ça t’arrange.

Alors qui est dédaigneux ?

la culture manga, dont le vide fantasmagorique me sidère.

les mangas et le Japon, pardon, mais là on n’en a un peu rien à foutre.

21/03/2025 09:47 par legrandsoir

@tous

Merci de cesser ces parties de ping pong personnels (entre pseudos qui plus est) qui n’intéressent que les intéressés.

Lorsqu’on publie, on nous le reproche. Lorsqu’on ne publie pas, on crie à la censure.

Le plus simple est de rester dans les clous clairement définis, pas vraiment respectés. Sinon, c’est selon l’état d’esprit du modérateur du moment et son degré d’agacement.

21/03/2025 10:05 par Jclaude

Quand mon fils a obtenu sa maîtrise en Histoire de l’Art contemporain, son sujet de mémoire portait sur les relations entre la Bd francobelge, et LA manga. Le terme implique, au contraire du manga, des œuvres D’AUTEUR léchées, reliées dans un format album, et auxquelles se plient les plus grands auteurs japonais ou vivant au Japon comme Frédéric Boilet avec lequel mon fils avait d’ailleurs correspondu. Mon fils ayant un certain vernis de langue japonaise, cela lui a facilité l’immersion dans son travail.

On découvre là une tout autre culture japonaise, très subtile, très aérienne, aussi loin du manga traditionnel qu’un pulp US peut se démarquer des œuvres des grands auteurs comme Emerson ou Hemingway : il suffit de se procurer un album facile à trouver en France comme "Les Gardiens du Louvre" de Jirô Taniguchi : c’est en français, mais dépaysement garanti par la lecture des vignettes de droite à gauche comme dans les mangas "violents". On accède d’ailleurs encore mieux à l’intérieur de cette subtilité dans une autre œuvre de Taniguchi, traduite par Frédéric Boilet d’ailleurs, appelée Quartier Lointain.

Il me paraît important de considérer l’apparente ambivalence du Japonais, qui je pense est traduite dans deux œuvres cinématographiques, "L’Île Nue" et "Les Sept Samuraïs". On pouvait le pressentir en lisant un Français qui s’est bien impliqué dans cette démarche, Pierre Loti, avec un "Madame Chrysanthème" bien plus intimiste que des Pêcheurs d’Islande.

Je pense que mis au pied du mur, un peu trop souvent le Français répugne à se révéler si divers, donc si attachant. Malgré tout, de même que nous sommes fort proches, nous simples citoyens, des Russes, notre façon de voir les choses pourrait bien être fort proche de celle apparemment si paradoxale qui règne au Japon.

21/03/2025 12:10 par xiao pignouf

une autre œuvre de Taniguchi, traduite par Frédéric Boilet d’ailleurs, appelée Quartier Lointain.

Excellente par ailleurs ! Je ne lis pas souvent de bd ou de manga, pour ainsi dire jamais, mais comme j’avais offert celui-là à ma fille, j’en ai profité...

21/03/2025 15:17 par Zevangel

En tout cas, dans la mesure où la France consomme énormément d’anime (au grand désespoir de l’industrie US qui bombarde les supermarchés et arrêts de bus de publicité), on peut être certain que l’industrie Japonaise a un effet sur nous.

C’est cool que voir que ce sujet n’est pas juste écarté d’un revers de main, mais qu’il est considéré ici.

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