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L’étrange braquage de la Porte de la Chapelle à Paris

Dimanche, 20h55, Porte de la Chapelle à Paris. Huit hommes armés s’attaquent au convoi d’un prince saoudien en route pour l’aéroport du Bourget.

Ils s’emparent « officiellement » d’un butin de 250.000 euros (une broutille pour le prince) et surtout sans qu’on en sache plus pour l’instant de « documents sensibles ». Les « malfaiteurs » circulaient à bord de deux puissantes voitures. Quant au cortège princier, il était composé de treize véhicules et venait de quitter l’hôtel Georges V, dans le quartier des Champs-Élysées.

Très bien renseigné, le commando a ciblé le monospace placé en tête du convoi officiel. Le chauffeur a été menacé et obligé de s’arrêter. A l’intérieur du véhicule, les deux autres passagers n’ont rien pu faire. Les trois occupants ont été extirpés du véhicule. Des membres du commando ont alors pris le volant et relâchés un peu plus loin les trois Saoudiens. Les véhicules des victimes et des braqueurs, ont été retrouvés brûlées un peu plus tard dans le village de Saint-Mesmes, près Villeparisis en Seine-et-Marne. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression du banditisme de la Police judiciaire parisienne où certains évoquent un mode opératoire « rare et inédit ».

Cette affaire ne semble pas correspondre aux « car-jacking » traditionnels commis dans la capitale. Plusieurs pistes sont en cours d’étude.

1/ Les agresseurs du convoi étaient extrêmement bien informés.

2/ Ils ont ciblé le premier véhicule et pas les autres.

3/ 250.000 euros pour les Saoudiens, c’est une peccadille.

4/ En revanche de quelle nature sont les « documents sensibles » dérobés ?

Plusieurs hypothèses sont avancées. Une d’entre elles retient particulièrement l’attention. Et si les « malfaiteurs » étaient des « barbouzes » chargés de récupérer des documents compromettants, les 250.000 euros servant de paravent ?

José Fort

»» http://josefort.over-blog.com/2014/...
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Préface de Serge Halimi : Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise, mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix - chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe (…)
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A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.

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