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Comment les États-Unis et le Royaume-Uni, en Libye et en Syrie, ont aidé les djihadistes comme Salem Abedi

L’attentat de Manchester est le résultat des interventions désastreuses de l’Occident (AlterNet)

Photo : Les sénateurs John McCain et Lindsey Graham avec le dirigeant du Groupe Islamique Combattant en Libye, Abdelhakim Belhaj

L’attentat suicide odieux commis par Salman Abedi, né britannique, dans un concert d’Arianna à Manchester n’était pas seulement le travail d’un « loser maléfique », comme l’a dit Donald Trump, mais le résultat des politiques interventionnistes qui ont été menées au nom des droits de l’homme et de la « protection des civils ». Grâce aux guerres de changement de régime et à l’armement et à la formation des groupes islamistes, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont déployé leurs illusions impériales à travers le Moyen-Orient. En Syrie et en Libye, ils ont cultivé la boite de Pétri parfaite pour une insurrection djihadiste, créant ainsi des nihilistes armés comme Abedi, déterminés à rapatrier à domicile les guerres de l’Occident.

Fils d’immigrants anti-Kadhafi au Royaume-Uni, Abedi a grandi dans la communauté d’exilés libyens de Manchester. Un rapport du London Telegraph indique que quelques semaines avant son attaque, il avait voyagé en Libye où les milices Salafi-jihadistes se disputent le contrôle du pays déstabilisé. Abedi aurait également voyagé en Syrie pour rejoindre les rebelles extrémistes qui mènent une insurrection depuis six ans contre le gouvernement du pays, avec des milliards de dollars d’aide des alliés occidentaux et du Golfe. Selon le ministre français de l’Intérieur Gerard Collomb, c’est dans ces zones de conflit qu’Abedi s’est radicalisé.

Le garçon impressionnable de 22 ans est retourné au Royaume-Uni avec suffisamment de formation pour fabriquer une bombe assez sophistiquée qui a massacré 22 spectateurs, dont beaucoup d’enfants. « Il semble probable – possible - qu’il n’ait pas agi seul », a déclaré à la BBC la ministre de l’intérieur britannique, Amber Rudd. Elle a décrit la bombe comme « plus sophistiquée que certaines que nous avons vues auparavant ».

Selon le Telegraph, « Un groupe de dissidents de Kadhafi, membres du Groupe Islamique Combattant en Libye interdit (GICL), habitaient près d’Abedi à Whalley Range ». Parmi eux on trouve Abd al-Baset Azzouz, un expert en bombes qui contrôle une milice affiliée à Al-Qaïda dans l’est de la Libye.

Lorsque l’insurrection contre Kadhafi a commencé en 2011, Ramadan Abedi, le père de Salem, est retourné dans son pays d’origine pour se battre avec le GICL. Il faisait partie du réseau piloté par le MI5 [services de renseignement britanniques – NdT] qui a envoyé des exilés libyens anti-Kadhafi jusqu’aux lignes de front pendant la guerre.

« J’ai été autorisé à aller [en Libye], sans qu’on me pose la moindre question », a déclaré à Middle East Eye un Libyen britannique qui était en résidence surveillée à l’époque pour ses liens avec des groupes extrémistes,

Bien que l’on ignore si Salman Abedi lui-même a été impliqué dans le GICL, les liens du groupe avec les services de renseignements britanniques et américains sont bien établis et remontent à des décennies.

L’affilié d’Al-Qaïda préféré de l’Occident ?

Un ancien officier des services de renseignement britanniques MI5 nommé David Shayler a affirmé que son gouvernement avait financé secrètement le GICL pour mener la tentative d’assassinat ratée de 1996 contre Kadhafi. Deux ans plus tard, la télévision d’État libyenne a présenté des images d’une attaque à la grenade ratée contre Kadhafi et qui, selon elle, avait été menée par un agent britannique. À l’époque, le GICL était un affilié à Al-Qaïda et parmi ses membres on trouvait Anas al-Libi, un lieutenant important d’Oussama ben Laden.

En mars 1998, la Libye de Kadhafi est devenue le premier pays à délivrer un mandat d’arrêt Interpol contre Ben Laden. Le mandat fut soigneusement ignoré par les services de renseignement étasuniens et britanniques, selon le journaliste français Guillaume Dasquié, et Jean-Charles Brisard, conseiller du président français Jacques Chirac. Cinq mois plus tard, Al-Qaïda a frappé les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie. (Parmi les participants à l’attaque, Al-Libi et Ali Abdelsoud Mohammed, un espion à la solde du dirigeant d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui est entré aux États-Unis avec un visa approuvé par la CIA et qui a réussi à obtenir le grade de caporal à (l’école militaire) John F Kennedy School of Spécial Warfare à Fort Bragg, où il a dérobé les manuels de formation des forces spéciales pour les remettre aux cadres d’Al-Qaïda.)

Même si l’ex-agent Shayler a progressivement dérivé vers le conspirationnisme, un document du MI6 publié en ligne en 2000 confirme ses dires. Selon le Guardian, le document révèle que les renseignements britanniques était au courant d’un complot en 1995 visant à assassiner Kadhafi et composé d’« anciens combattants en Libye qui ont combattu en Afghanistan ». Le chef du GICL, Abdelhakim Belhaj, était parmi eux et avait combattu dans les années 1980 contre le gouvernement afghan soutenu par les soviétique, aux côtés des moudjahidine locaux armés et formés par la CIA. Il transféra ses opérations au Soudan en 1991, la même année que Ben Laden installa un camp à l’extérieur de la capitale soudanaise de Khartoum.

Il a fallu les attentats du 11 septembre et la proclamation de la prétendue « guerre contre le terrorisme » pour faire de Belhaj une cible de l’Occident. Il fut capturé en 2001 par la CIA au Pakistan, où il s’était enfui après avoir combattu aux côtés des talibans afghans et fut extradé vers la Libye deux mois plus tard. Six ans plus tard, il fut libéré de prison grâce à un programme de déradicalisation supervisé par Saif Kadhafi et facilité par des négociations avec le gouvernement du Qatar.

Un câble secret de l’ambassade des États-Unis de 2008 a qualifié le gouvernement de Kadhafi de rempart contre la propagation du militantisme islamiste. « La Libye s’est révélée un partenaire solide dans la guerre contre le terrorisme, et la coopération dans les canaux de liaison est excellente », indique le câble. « Les critiques de Mouammar Kadhafi contre l’Arabie Saoudite pour son soutien à l’extrémisme wahhabite, une source de tension permanente entre les deux pays, reflètent la grande préoccupation libyenne quant à la menace extrémiste. Craignant de voir les combattants revenir d’Afghanistan et d’Irak pour déstabiliser le régime, le [gouvernement de la Libye] a mené des opérations agressives pour perturber les flux de combattants étrangers, y compris par une surveillance plus rigoureuse des points d’entrée aériens / terrestres, et pour contrer l’attrait idéologique de l’islam radical. »

L’auteur de ce câble était le feu agent J. Christopher Stevens.

« Des patriotes libyens qui veulent libérer leur nation »

Lorsque le soulèvement libyen a éclaté en mars 2011, le Qatar et les Émirats arabes unis ont immédiatement envoyé des armes et un soutien logistique à l’opposition armée. La secrétaire d’État Hillary Clinton a vu l’insurrection comme une opportunité pour les Etats-Unis d’affirmer leur influence en plein tumulte du printemps arabe. Elle a préconisé d’armer les rebelles au motif que Washington pourrait « tirer quelques marrons du feu », selon son conseiller du Moyen-Orient, Dennis Ross.

Ignorant les avertissements du commandement suprême de l’OTAN, James Stavridis, sur la présence d’Al-Qaïda au sein de l’opposition, le président Barack Obama a approuvé l’envoi de missiles TOW, de véhicules blindés et de systèmes radar avancés aux insurgés libyens.

Quand elle a appris les avancées rapides des rebelles nouvellement armés, Clinton a déclaré : « C’est bien ! C’est le seule langage que Kadhafi comprend. »

Le président français Nicolas Sarkozy, sujet de l’influence politique qatari et soupçonné de corruption pour le vote sur la Coupe du Monde 2022 de la FIFA, a exhorté ses alliés occidentaux à « demander à nos amis arabes » de distribuer des armes au Conseil national de transition, l’organe officiel de l’opposition libyenne. Quand une livraison française de missiles et de mitrailleuses est arrivée au port de Benghazi, le ministre de la Défense intérimaire du CNT les a remis à Belhaj et au GICL.

Au fur et à mesure que l’insurrection se développait, Belhaj a trouvé un allié puissant en la personne de John McCain, le président républicain du Comité des relations extérieures du Sénat. Après un rendez-vous amical avec Belhaj et ses miliciens à Benghazi le 22 avril 2011, McCain a appelé les « nations responsables » à fournir aux rebelles libyens « renseignements, formation et armes ».

McCain sortit de la réunion rempli d’inspiration. « J’ai rencontré des combattants courageux, et ils ne sont pas al-Qaïda », déclara le sénateur. « Au contraire : ce sont des patriotes libyens qui veulent libérer leur nation. Nous devons les aider, »

« Ils veulent contrôler la Méditerranée et ils vont attaquer l’Europe »

Dans les premiers jours de l’insurrection, le 25 février, Kadhafi a contacté Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique qui avait conclu « l’accord dans le désert » qui a sorti Kadhafi de son isolement politique en 2004.

Ce jour-là, dans une série d’appels téléphoniques désespérés, Kadhafi a averti Blair que son renversement ouvrirait la voie à une prise de pouvoir djihadiste. « Je veux vous dire la vérité », déclara-t-il à Blair. « Ce n’est pas compliqué. La vérité est celle-ci : une organisation, appelée l’organisation Al Qaïda en Afrique du Nord, a crée des cellules dormantes en Afrique du Nord. Ils n’emploient pas de mots arabes, ils emploient des mots islamiques. Les cellules dormantes en Libye sont semblables à celles aux Etats-Unis avant le 11 septembre. »

Kadhafi a ensuite mentionné des rebelles qui avaient été emprisonnés à Guantanamo, dont un qui avait rejoint Al-Qaïda et avait été formé dans un camp dirigé par Ben Laden en Afghanistan. Il parlait d’Abu Sufian Ibrahim Ahmed Hamuda bin Qumu, membre du GICL, qui avait été capturé par les États-Unis au Pakistan grâce à un tuyau des services de renseignement de Kadhafi. Kadhafi s’est plaint que Qumu dirigeait désormais les forces qui cherchaient à le renverser, une affirmation confirmée deux mois plus tard par le New York Times qui qualifia le chef rebelle d’« allié des États-Unis, en quelque sorte ».

L’homme fort libyen avait prédit que si les rebelles le renversaient, ils mettraient en place un état islamique dans le pays, ou ce qu’il appelait un « émirat d’Al-Qaïda ».

Il avait conclu : « Ils veulent contrôler la Méditerranée, puis ils vont attaquer l’Europe ».

Blair balaya les avertissements sinistres de Kadhafi et l’exhorta calmement à renoncer au pouvoir par une « transition pacifique ». Une semaine plus tard, Obama déclara : « Moammar Kadhafi a perdu sa légitimité et doit partir ».

Le fils de Kadhafi, Saif, avait prévenu à l’époque que le renversement du gouvernement libyen conduirait à une crise de réfugiés aux proportions titanesques. «  La Libye peut devenir la Somalie de l’Afrique du Nord, de la Méditerranée », a déclaré en 2011 le plus jeune des Kadhafi. « Vous verrez les pirates en Sicile, en Crète, à Lampedusa [l’île italienne où sont situés des centres de détention des migrants]. Vous verrez des millions d’immigrants clandestins. La terreur sera à vos portes.  »

Un état défaillant, avec l’aimable autorisation de l’OTAN

Près de six ans après que Mouammar Kadhafi eut été mortellement sodomisé avec une baïonnette dans les rues de sa ville natale de Syrte par des rebelles soutenus par l’Occident et opérant sous la couverture aérienne de l’OTAN, son cadavre ayant ensuite été abandonné pour pourrir dans une boucherie à Misrata, ses avertissements les plus sombres sont devenus réalité.

La Libye est aujourd’hui un État défaillant, ses finances et ses réserves pétrolières pillées par les puissances étrangères qui ont supervisé la guerre de changement de régime en 2011. Ses rivages constituent un principal point d’embarquement pour les migrants, où les femmes qui fuient les conflits et la misère en Afrique subsaharienne sont battues, violées et affamées dans les « trous dignes de l’enfer », selon l’UNICEF. L’Organisation internationale des Nations Unies pour les migrations a recueilli des témoignages sur les marchés des esclaves en plein air en Libye où les migrants d’Afrique de l’Ouest sont achetés et vendus. La crise des réfugiés a poussé la montée de l’extrême droite en Europe, alimentant la politique démagogique de figures comme Nigel Farage et Marine Le Pen qui s’en prennent aux victimes des interventions catastrophiques de l’Occident.

Alors que Belhaj est apparu comme un acteur clé de la Libye "libre", en dirigeant le Parti islamiste al-Watan et son propre empire médiatique privé avec le soutien du Qatar, la Libye est passée sous le contrôle des chefs de guerre affiliés à des groupes djihadistes comme l’Etat islamique et Ansar al-Sharia, l’affilié d’Al Qaïda qui a participé à l’attaque de 2012 contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi. Selon une milice rivale, le jeune frère de Salem Abedi, Hachem, est membre de l’État islamique et a aidé depuis la Libye à planifier l’attaque de Manchester.

Le rapport du Comité des affaires étrangères britannique sur l’intervention libyenne, publié en septembre 2016, a conclu que « les renseignements sur le degré d’implication d’éléments militants islamistes extrémistes dans la rébellion anti-Kadhafi étaient inexacts ».

Ses auteurs ont ajouté : « La possibilité que les groupes extrémistes militants puisse tenter de profiter de la rébellion aurait du être perçue dès le début. Les liens libyens avec des groupes extrémistes militants transnationaux étaient connus avant 2011, car de nombreux Libyens avaient participé à l’insurrection en Irak et en Afghanistan avec Al-Qaïda ».

Questions pendantes

À la suite de l’attentat de Manchester, les citoyens britanniques méritent une nouvelle enquête publique. Les proches de la famille Abedi ont déclaré que, lorsque Salman Abedi exprima publiquement il y a plusieurs années son soutien aux attentats-suicides, des voisins à Manchester ont appelé un numéro de téléphone anti-terroriste. Mais les autorités britanniques n’ont pas réagi.

Les renseignements britanniques ont-ils tenté d’enrôler Abdi comme informateur, comme pour Mohammed Emwazi, le jeune Londonien qu’on a retrouvé en Syrie dans un territoire contrôlé par Daech comme le terrible "décapitateur" connu sous le nom de « Jihadi John » ? Qu’est-ce que le gouvernement britannique connaissait d’Abedi et quand l’a-t-il compris ?

Les démagogues de droite qui répandent leur colère contre les immigrants musulmans et se mobilisent pour des politiques plus restrictives détournent l’attention des véritables coupables. Dans la poursuite de leurs illusions impériales en Libye et au-delà, les dirigeants occidentaux ont cyniquement sacrifié la sécurité de leurs propres citoyens, ouvrant la voie au massacre de Manchester. Les interventionnistes devraient rendre des comptes avant qu’ils ne puissent recommencer.

Max Blumenthal

Traduction "et dire qu’il y en a qui votent encore pour ces gens-là" par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

EN COMPLEMENT :

 http://www.alternet.org/grayzone-project/manchester-bombing-covert-proxy-wars
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COMMENTAIRES  

29/05/2017 23:35 par Vaurien

C’est un article qui fait pitié tellement qu’il n’est qu’un chapelet de platitudes. Mais en tant que tentative de discernement, il vaut la peine d’être lu. Kadhafi n’était qu’un imbécile en croyant aux balivernes des occidentaux et à leur lutte contre le terrorisme alors que ce sont eux-mêmes les terroristes par mercenaires interposés pour détourner les peuples de leurs préoccupations légitimes d’une rive ou d’une autre. À la longue, tout cela fatigue en plus d’être tragique.

29/05/2017 23:53 par legrandsoir

C’est un article qui fait pitié tellement qu’il n’est qu’un chapelet de platitudes

Pour qui ?

30/05/2017 02:33 par Vaurien

Pour moi puisque c’est moi qui parle !
Et c’est parce qu’on ne peut pas être tous riches, mais on peut vivre tous dans la dignité. Le jeune qui s’était sacrifié en sacrifiant avec lui d’autres jeunes, nous impose d’autres interrogations plus pertinentes et plus sérieuses sur l’état de la conscience humaine. On n’a pas le droit de se dérober derrière les mots du type djihadiste, Salafi-jihadistes, groupe Islamique combattant en Libye, la menace extrémiste, Al-Qaeda et j’en passe. Nous sommes dans un monde où tout le monde connait tout le monde, pour jouer aux vierges effarouchées. La Mecque des islamistes n’a jamais été la Mecque mais Londres depuis que l’Angleterre a mis sous sa tutelle la Mecque en la confiant à des bédouins qu’elles savaient faibles et austères (ne pas voir de connotations péjoratives, ce n’est pas mon genre). Tout le monde sait que dans le monde musulman sunnite, il y a les frères musulmans avec toutes leurs contradictions et leurs déchirements et leurs satellites armés qui changent de nom comme on change de chemise selon les besoins de leurs commanditaires.

Si j’ai dit que le texte de l’auteur est un chapelet de platitudes, je l’ai fait en connaissance de cause. Parce que l’auteur avant d’user du mot djiahadiste que même les concernés n’utilisent pas, il aurait du chercher à s’enquérir du sens de ce mot dans sa langue originale avant de l’utiliser. Dans la conscience occidentale le mot djihadiste commence à s’apparenter aux mots : terroriste, coupeur de tête ou égorgeur … Alors que dans la langue originale, il désigne le surpassement de soi pour le bien des siens et de l’humanité si on le peut bien sûr et si on arrive à distinguer le mal du bien, chose qui n’est pas une mince affaire. Celui qui est prêt à faire ce dépassement et à se sacrifier pour les siens et l’humanité s’appelle le moudjahid et non pas le djihadiste. Salafi est aussi un autre mot détourné qui a tendance à désigner une schizophrénie collective bien orchestrée, alors qu’il désigne le retour aux origines, origines dont toutes les traces ont été galvaudées jusqu’au non-sens ou complètement détruites pour celles qui avaient un support matériel. Et puis la prolifération des noms comme Isis, Daesh, etc. donne l’impression que dans le monde musulman se créent des mouvements comme poussent les champignons, alors que cela ne corresponds à aucune réalité autre que celles d’esprits paranoïaques ou machiavéliques.

Merci à LGS et merci au modérateur qui m’a permis d’ajouter ce complément. Parfois la mouche nous pique pour un presque rien comme la goute qui fait déborder le vase.

30/05/2017 11:06 par ozerfil

Mais ils se qualifient eux-mêmes de "djihadistes" !

Et je trouve facile de dédouaner par des tours de passe-passe, en jouant sur les mots, ces musulmans (merci de bien noter que je n’ai pas englobé tous les musulmans...) qui s’enfoncent peu à peu dans l’extrémisme.

Al Qaida, Daesh et autres fous furieux trouvent une audience de plus en plus forte dans le monde musulman sinon ils ne feraient pas tant mal, partout dans le Monde, avec le terrorisme.

Il faut les combattre sans faiblesse ni se cacher derrière son petit doigt pour dénoncer leurs agissements et leurs soutiens directs et indirects, politiques, religieux, financiers et humains, ici et ailleurs, quels que soient les formes déguisées qu’ils peuvent prendre et les intérêts sous-jacents que cette lutte peut entraver : suivez mon regard...

Sans diaboliser aucune communauté, on transige pas (ni on pactise...) avec le Diable !

30/05/2017 17:40 par chb

l’ex-agent Shayler a progressivement dérivé vers le conspirationnisme

Est-ce à dire qu’il est très bien informé et que ses analyses étaient correctes, mais que quand même il exagère ?
Les infos accumulées dans cet article, pour être des « platitudes » selon Vaurien, n’en sont pas moins significatives de l’instrumentalisation du terrorisme par ceux-là même qui disent le combattre. Ce sont bien les actes des (ir)responsables occidentaux qui ont provoqué, outre une cascade de révolutions colorées très destructrices, les attentats qui ont "surpris" les pays européens. On a entendu trop de fois qu’il y avait eu "erreur" à propos d’actes délibérés et lourds de conséquences !
Il n’y a d’autre part aucune raison de supposer que les actuels responsables OTAN etc. ne fomentent pas aujourd’hui divers complots : ceux-ci vont nous atteindre de meurtrière façon, que ce soit par ricochet ou directement. Alors, ne pas être « conspirationniste », c’est au mieux manquer de lucidité.
Ainsi, n’y a-t-il pas un plan (une conspiration) derrière l’énorme contrat en armements signé par Trump à Riyad ? Evidemment si, et cela dépasse la fourniture d’emplois aux citoyens US et les milliards de $ de bénéfices : l’équilibre militaire régional et mondial est aussi pesé, pris en compte, en termes de "Pax Americana", guerre froide ou autre.
Les questions utiles seraient alors : quel complot va réussir, et à quel prix pour la planète ? Comment dénoncer et empêcher les plus graves conspirations ? Comment mettre hors d’état de nuire, voire faire enfin payer, les fauteurs des précédents complots ?

30/05/2017 17:48 par Vaurien

Mais ils se qualifient eux-mêmes de djihadistes.

Non, il ne se qualifie pas eux-mêmes de djihadistes mais de moudjahidines. À l’époque qu’ils luttaient contre l’Union Soviétique l’occident lui-même les appelait les « moudjahidines ».

Et je trouve facile de dédouaner par des tours de passe-passe, en jouant sur les mots, ces musulmans (merci de bien noter que je n’ai pas englobé tous les musulmans...) qui s’enfoncent peu à peu dans l’extrémisme.

Il n’y a aucun tour de passe –passe pour dédouaner qui que ce soit, si ce n’est une tentative de faire connaitre l’autre tel qu’il se pense et non pas tel qu’on le pense. Les mots ne sont pas innocents. De dérive en dérive on arrive à des monstruosités. Quoi que de ma part, ce n’est qu’une saute d’humeur et que je m’en fous de comment les uns peuvent appeler les autres. Les déformations sont assez répandues pour que je puisse prétendre à leur redressement.

merci de bien noter que je n’ai pas englobé tous les musulmans...).

Ce jeu n’en vaut pas un bout de chandelle. C’est le cas des gens qui profèrent n’importe quoi à travers différents supports en disant que c’est de la fiction pour se dédouaner comme si le cerveau d’une manière générale après avoir enregistré des informations puisse distinguer après un certain temps la fiction du réel surtout si cette fiction est vraisemblable. Donc, autant vous dire que vous englobez tous les musulmans ou pas, cela ne me dérange pas du tout. D’abord les musulmans ne forment pas un monolithe comme tous les peuples des autres religions. En plus, personnellement, je ne suis pas religieux et je ne défends aucune religion.

Al Qaida, Daesh et autres fous furieux trouvent une audience de plus en plus forte dans le monde musulman sinon ils ne feraient pas tant mal, partout dans le Monde, avec le terrorisme.

Si je vous dis gentiment que ce que vous dites là est de mauvaise foi, j’espère que vous pouvez le comprendre après m’être expliqué. Vous confondez là le retour au religieux avec le soutien au terrorisme. Cela est grave, mine de rien. Le retour au religieux ou à la religiosité émane de la peur, de l’incertitude et de certains chocs traumatisants, ce qui peut arriver à n’importe quel peuple qui qu’il soit. Des peuples partageant un substrat de culture commune, ne peuvent être que choqués en voyant un de leur président (Saddam Hocine) pendu le jour de l’Aïd Al Kabîr, la fête du pardon comme un voleur de bétail et tous les dirigeants de ce même pays désignés par des cartes de jeu et recherchés avec des primes faramineuses sur leurs têtes comme des hors-la-loi du far West. Tout ça, sur la base d’accusations fausses. Ou en voyant un autre président (Kadhafi) d’un autre pays se faire lyncher publiquement comme un malfrat. Vous avez juste au- dessus la vidéo d’une dirigeante occidentale qui exprime son contentement après ce fait, ce qui devait vous révulser, non ?
D’abord Al Qaida, Daech et autres fous furieux n’ont pas été créés par les états arabes ou musulmans, mais par les alliés de l’occident qui s’en servent comme d’un cheval de Troie pour soumettre et déstabiliser les pays qui leur résistent et tuent d’abord les musulmans. Compte tenue des difficultés économiques que connaît la plupart des pays arabes et musulmans, et d’autres pays bien sûr, la religieux aidant, les islamistes avec l’aide des pays du golf amis de l’Occident, peuvent recruter tous les mercenaires qu’ils veulent avec quelques dollars. Parce qu’une fois dans le piège, ils n’ont aucun moyen de faire marche arrière. Ils meurent ou s’ils sont débrouillards, ils fuient et retournent chez eux avec tous les risques qu’ils peuvent encourir. Ils sont presque tous connu par les services secrets occidentaux qui s’en accommodent. Alors, de quel côté sont les fous furieux ? C’est certainement pas du côté des musulmans mais du côté de ceux qui les entrainent, les financent et les arment. Si vous avez une preuve du contraire, apportez-la. Et je peux même vous dire que tous les chefs spirituels des mouvements terroristes sont connus et ont pignon sur rue sans être inquiétés sauf lorsqu’il s’agit de faire dans l’amalgame pour s’innocenter de sa complicité.

30/05/2017 18:11 par Caton l'ancien

@ozerfil

« Al Qaida, Daesh et autres fous furieux trouvent une audience de plus en plus forte dans le monde musulman sinon ils ne feraient pas tant mal, partout dans le Monde, avec le terrorisme. »

Soit vous êtes complètement à côté de la plaque soit vous transpirez l’hypocrisie par tous vos pores !
Qui sont les principales victimes de ces zombies que vous appelez djihadistes ? Ce sont bien les Musulmans qui tombent comme des mouches, par centaines de milliers dans tous les pays musulmans et même en occident ; ce sont bien des Pays Musulmans qui sont détruits, rasés par ces desperados avec l’aide de l’occident qui les forme et qui les arme.
Je veux bien être d’accord avec vous pour dire que ces peuples sont militairement faibles devant la puissance de l’aide occidentale à ces mercenaires ( "Al Nosra fait du bon boulot !" ), mais ne croyez pas ces peuples constitués de débiles mentaux pour aider ces chiens, qui pour la plupart n’ont absolument rien à voir avec l’Islam, à scier la branche sur laquelle ces mêmes peuples sont assis.
Ces zombies ne se retournent probablement contre les occidentaux que lorsqu’ils se rendent compte qu’ils ont été bernés par cet occident maléfique !

31/05/2017 07:43 par chb

Selon le Mail on Sunday, le FBI avait indiqué au MI5, dès janvier 2017, qu’Abedi faisait partie à Manchester d’une cellule qui préparait une attaque contre une cible politique au Royaume-Uni. L’homme, pourtant déjà repéré en 2016 comme proche de terroristes (mais l’enquête n’avait rien donné), a pu sans entrave commettre l’attentat.
Du coup, et ça nous rappelle quelque chose, ce massacre en Europe serait aussi le résultat d’une non-intervention désastreuse des services de sécurité.

31/05/2017 10:14 par Assimbonanga

@ozerfil...
Auriez-vous comme moi été frappé par cette coïncidence que des attentats surviennent par hasard dans un contexte électoral ?
On a beaucoup en France fait de battage médiatique autour de l’assassinat du policier sur les Champs Elysées. Hors , l’homicide de la gendarmerie sur un agriculteur en rébellion (article enfin divulgué par LGS ce jour !) n’a eu aucun écho. Certaines morts seraient moins émouvantes que d’autres.... ou moins utiles pour la promotion politicienne ?

31/05/2017 12:36 par babelouest

@ Assibonanga
Même sort pour Rémi Fraysse, gêneur bien entendu, puisque opposant, et assassiné dans un contexte non électoral.

Quand les législatives seront passées, alors sans doute la maréchaussée va-t-elle être jetée, contente ou pas, dans une nouvelle opération César. Naturellement cela se fera de façon différente, peut-être même plus subtile que le fracas des godillots et des fourgons, mais au bout du compte cela risque d’être un fiasco tout aussi patent, tout en étant probablement encore plus violent. Il faudra tendre les oreilles pour en avoir des nouvelles vraies, même si Radio Klaxon réussit à continuer à émettre.avec les potes inconnus qui s’en occupent.

Si quelqu’un tente de cliquer sur le lien de Radio Klaxon, il se peut qu’un message lui indique que le certificat n’est pas correct : c’est normal, il faut alors le mettre dans les exceptions. Il s’agit d’être au-delà des "normes" jusqu’au bout. Si un zadiste me lit, je le salue. J’espère que ma table de mixage fonctionne toujours.

Nous sommes tous des RÉSISTANTS. Donc, pour la dictature en place, et comme en 1942, des terroristes.

31/05/2017 14:29 par D. Vanhove

Pour ce qui me concerne, je trouve l’article intéressant... même s’il reprend certains fait connus pour ceux qui prennent le tp de s’informer de manière alternative à ce qui fait la une des médias habituels , je pense qu’il faut régulièrement,comme dans un travail de pédagogie, rappeler combien nos gouvernements sont complices des attentats et des meurtres qui se perpétuent de plus en plus svt dans le quotidien des gens... alors qu’ils s’organisent à travers une ’com’ bien rôdée pour nous dire le contraire et la détermination qui serait la leur à lutter contre ce terrorisme... qu’ils alimentent...!

comme cet abruti de Trump venu prêcher la priorité absolue de lutter contre le terrorisme dans tous les pays arabes, mais qui poursuit avec ses complices, la fourniture en armement aux takfiristes pour empêcher l’armée régulière syrienne de reconquérir le terrain pris par l’EI et ses sbires... voir : http://presstv.com/DetailFr/2017/05...

et il en est de même pour nos gouvernements de l’UE qui pleurent des larmes de crocodile à la moindre victime civile, mais qui n’en continuent pas moins à faire leur sale business d’armement avec des groupes terroristes se faisant passer pour "l’opposition syrienne"... jsq’à quand allons-nous laisser faire ce genre de choses sans réagir...?!

01/06/2017 08:14 par ozerfil

Continuez à nier les évidences, à accuser tous ceux qui portent un regard lucide sur l’évolution de la société et constatent avec inquiétude la montée des extrémismes (dont celui du FN !) d’être affiliés au FN ou inspirés par lui, et nous l’aurons pour de bon l’extrême droite au pouvoir...!!!

Car cette extrême droite ne présentera pas toujours un(e) candidat(e) hésitant(e), bredouillant(e), imprécis(e), ricanant bêtement, maladroit(e), agressif(ve) et pas au fait de ses dossiers, il finira par avoir un(e) candidat(e) à la hauteur qui, porté(e) par l’exaspération des gens, arrivera à ses tristes fins et il y aura alors une chasse aux musulmans (sans aucune distinction...) mais également aux gens de gauche comme nous et aux libertés !!

Ne pas vouloir de l’extrême droite, ce n’est pas seulement lutter contre elle au second tour de la présidentielle - ça a ses limites : le FN est passé de 18% avec le père au double avec sa fille, encore une progression du même ordre et dans 10 ans la prise du pouvoir est proche... - c’est aussi et surtout, lutter contre le terreau sur lequel elle pousse : la misère, les inégalités flagrantes, l’insécurité, la violence et, désolé, les communautarismes de plus en plus pressants.

Il est certain qu’un Macron à la Présidence ne va pas arranger les choses...

01/06/2017 08:30 par ozerfil

@ Caton l’ancien...

Il est évident que l’Occident a instrumentalisé les islamistes pour reconquérir, en Afrique et au Moyen-Orient, les derniers pays à échapper à son influence.

A ce titre, l’Iran et l’Algérie sont en ligne de mire.

Et cette action sera poursuivie en Russie et développée en Chine - par souci de déstabilisation cette fois...

Entre temps, par ambition ou parce qu’ils réalisent qu’ils sont manipulés, les islamistes cherchent déjà et chercheront de plus en plus à voler de leurs propres ailes et c’est là que les choses se gâtent pour nous : le monstre se retourne contre son créateur ! Et plus il verra qu’il n’a pas les moyens de s’imposer plus il désespérera et sombrera dans la violence aveugle !!

01/06/2017 08:56 par ozerfil

@ Vaurien...

Ne sombrons pas dans la sémantique "djihad" est aujourd’hui assimilable à "guerre sainte".

Le glissement de "moudjahidine" vers "taliban" (sorti du néant...) et "djihadiste" s’est fait parce qu’il était difficile d’expliquer aux peuples occidentaux que les gentils moudjahidines afghans soutenus, formés et armés hier par l’Occident (contre l’URSS...) étaient subitement devenus méchants lorsqu’ils se sont retournés vers le nouvel occupant (bien que l’URSS ait été appelée à la rescousse par le pouvoir afghan et n’aurait pas pu être ainsi qualifiée...) : on a sauvé les apparences en les rebaptisant et l’honneur était sauf !

Procédé inverse, mais relevant du même fonctionnement, utilisé en Syrie lorsque Al Nosra, qui s’était trop référé à Al Qaida, s’est refait une virginité en devenant Fatah-al-Cham.

Veuillez d’ailleurs noter que le terme "moudjahidine" a complètement disparu de la rhétorique occidentale au profit de "djihadiste" alors qu’ils recouvrent objectivement la même chose !

Et puis, on ne sait jamais, l’appellation peut resservir...

01/06/2017 11:32 par Mourad

Bonjour,

je rappelle juste que l’on a sur la photo un sénateur américain qui se congratule tout souriant pour la photo avec un Chef d’ Al Qaida en Afrique du nord, ce qui tout de même est un comble quand on sait que la nation américaine a déclarer la guerre au terrorisme et à al Qaida.

01/06/2017 14:27 par Caton l'ancien

@ ozerfil

Si les peuples occidentaux ne se lèvent pas pour faire stopper les agressions des pays musulmans par leurs dirigeants belliqueux, ces criminels qu’ils ont mis au pouvoir, qu’ils ne s’étonnent pas du retour de manivelle et qu’ils ne pleurnichent pas quand des éléments de ces peuples martyrisés viennent s’exploser au milieu de leurs foules en les traitant de barbares parce qu’avec les anglo-saxons et les français l’humanité a connu les stades extrêmes de la barbarie et même au delà !

01/06/2017 19:52 par Vaurien

@ozerfil

Continuez à nier les évidences, à accuser tous ceux qui portent un regard lucide sur l’évolution de la société et constatent avec inquiétude la montée des extrémismes (dont celui du FN !) d’être affiliés au FN ou inspirés par lui, et nous l’aurons pour de bon l’extrême droite au pouvoir...!!!

Qui est en train de nier l’évidence et qui vous accuse ici de quoi que ce soit. Quant au regard lucide que vos portez sur la société ou les sociétés, il reste à prouver et à savoir s’il pourra vous servir et servir d’autres. Pour mon compte je vous précise que je ne crois pas à une action consciente faisant l’histoire ou mieux encore à l’histoire comme résultat d’une conscience volontariste. L’histoire obéit à beaucoup de facteurs enchevêtrés pour pouvoir évaluer chacun selon son poids, même si l’on sait que son moteur est la lutte pour la survie dont la luttes des classes fait partie pour des sociétés basées sur une différenciation des classes sur la base de la possession ou non des moyens de production et des moyens qui leur sont nécessaires comme les matières premières par exemple. On doit plus incriminées le système dans lequel nous vivons, que les actions des uns et des autres où l’inconscience est plutôt maîtresse.

Le danger islamiste a toujours été combattu par les musulmans, que ce soit la secte wahhabite ou celles des frères musulmans. Pour la première, le combat a commencé avec les prêches de son fondateur au 18 e siècle et n’a pu prospérer et résister que grâce à la protection de ses dévots par l’Angleterre. Pour la deuxième, le combat a commencé dès sa naissance dans les années vingt du 20e siècle et il allait se terminer vers les années cinquante, lorsqu’in extremis, l’Angleterre intervient et le refonde sous le même nom.

Cela est pour vous dire que les musulmans ont toujours lutter contre l’extrémisme religieux. On le leur a fait subir et ils l’ont payé cher et continue à le payer.

Il me parait que votre commentaire était destiné à un autre fil de commentaire, mais j’en profite pour relever le parallèle qu’il y a entre l’encouragement des extrémistes islamistes dans les pays arabes et musulmans et l’encouragement du FN et autres extrémistes pour la même fin politique : museler les peuples. Le problème de fond n’est pas l’existence des extrémistes, qui peuvent facilement être combattus mais leur utilisation par les pouvoirs, français s’agissant du FN ou autres. Ci-joint une vidéo qui montre comment on use des extrémistes pour la déstabilisation d’un pays, usage que révèle une simple confrontation entre un animateur de radio et un auditeur.
https://www.youtube.com/watch?v=U018XSBuVVk

On ne fabrique pas des diables pour opprimer des peuples et ensuite demander à ses mêmes peuples de lutter contre ces diables. Il n’y a pas plus diable que celui qui fabrique un diable.

01/06/2017 22:05 par D. Vanhove

@mourad : "... ce qui tout de même est un comble quand on sait que la nation américaine a déclarer la guerre au terrorisme et à al Qaida"... je suppose quand même - d’autant si vous êtes régulier sur LGS, que vous n’y croyez pas à cette "déclaration US"...! et que vous savez que les USA financent, forment et arment les terroristes qu’ils claironnent combattre...

j’ai mis un lien dans mon commentaire précédent, je vous le remets à ttes fins utiles pcq finalement mieux vaut deux fois qu’une :
http://presstv.com/DetailFr/2017/05...

@caton l’ancien : vous mettez, à raison, le doigt sur un paramètre que ne veulent pas voir nos personnels politico-merdiatiques... et il semble, au vu des réactions émotionnelles (bien entretenues, il est vrai) de la majorité de la population prise de court quand un drame l’atteint - rappelez-vous les ’Je suis Charlie’ - que bcp tombent dans le panneau et sont dupes des cérémonies officielles qui ne sont que des impostures en plus du reste...

02/06/2017 09:50 par Mourad

@D. Vanhove

je suppose quand même - d’autant si vous êtes régulier sur LGS, que vous n’y croyez pas à cette "déclaration US"...! et que vous savez que les USA financent, forment et arment les terroristes qu’ils claironnent combattre...

Oui bien entendu, je voulais simplement souligné un fait évident pour moi afin de montrer tout de même une logique, si les états Américains mais aussi Européens (Français, Anglais..ect) travail main dans la main avec des terroristes qu’ils arme, instruisent et nourrissent, ils sont au courant et complice voir même très possiblement instigateurs des attentats qui se passe en France ou en Angleterre ou en Belgique donc envers leur propre peuple. (ça reste une hypothèse sans preuve.. mais moi ça me crève les yeux ...)

Je rappelle aussi que la plupart des kamikaze avait un passé de collaboration avec les services des pays concernés ce qui laisse aussi dubitatif.

je veux aussi dire par la que L’islam n’as rien avoir avec le terrorisme de DAESH ou autres pour moi ces terroristes qu’on appel radicaux islamistes, ne sont pas des musulmans, mais plus des pécheurs et mécréant bien qu’on dise en Islam que Dieu est seul juges, ici cela semble évident, l’un des premier pécher en Islam est de tuer autrui.

Je ne veux pas non plus dédouaner les musulmans notamment les jeunes qui son matraqué au niveau de leurs cerveau avec une hérésie qu’est le Wahhabisme et envoyé en Syrie, mais ils sont manipulé et utilisé par des intérêts précis, qui n’ont rien avoir avec l’Islam.

En Islam et historiquement parlant (selon ce que je connais) un radical s’apparente plus à un ascète, une personne qui met a disposition toute sa vie a la prière a et à Dieu, souvent qui vis isolé en ermite, ceci afin de se rapprocher le plus possible de Dieu et d’élever au plus haut son âme, ça c’est une personne radicale en Islam, mais ce n’est pas ce qui à été prescris au musulmans il faut simplement suivre les cinq pilier être sincère et faire le plus de bonne actions au quotidien.

Cordialement.

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