12 

Immigration : plus de sérieux, moins de petits jeux

Un article de « Libération » fait un récit inacceptable d’une discussion du groupe parlementaire « La France insoumise » à propos d’un texte diffusé par Regards, Mediapart et Politis sur l’immigration. Cet article de « Libération » appelle plusieurs mises au point. La première pour garantir notre liberté collective.

En effet notre groupe doit pouvoir continuer à discuter librement des questions qui sont posées à ses membres sans que ces discussions soient aussitôt retranscrites sous la forme de psychodrame de « division » ou de « déchirements » par un média qui écoute aux portes et prétend avoir ses « informations » de l’intérieur. Faute de quoi aucune discussion n’est plus possible et une ambiance mortifère de méfiance mutuelle rend impossible toute vie commune. C’est sans aucun doute le but recherché ici.

La seconde concerne la liberté de chacun des membres du groupe. Celle-ci reste totale. Elle n’est pas mise en cause. Chacun d’entre nous reste maître de son point de vue et de son expression publique y compris quand il y a désaccord. Chacun naturellement doit évaluer l’intérêt d’une expression publique de ses divergences. Car afficher systématiquement sa « différence » comme moyen d’exister est aussi source de confusion même si cela peut flatter son égo. Et cela produit une image collective qui rappelle trop les nids d’intrigues habituels des partis de gauche et d’extrème gauche de toute taille. Chez eux toute l’activité est introvertie, se résume à des intrigues internes et consiste a se valoriser en dépréciant les autres. Le PS et diverses organisations d’extrême gauche ont beaucoup pratiqué ces mœurs, au prix d’une ambiance interne suffocante et d’une visibilité démoralisante. C’est avec cela que nous disions avoir tous voulu rompre pour retrouver un engagement positif, concret et aussi convivial que possible.

La troisième concerne le sujet en débat. Tout le groupe venait de découvrir un texte auquel seule une d’entre nous avait eu partie liée lors de sa rédaction et de la patiente collecte des 150 premières signatures. Aucun d’entre nous ne fut prévenu de rien pendant cette période de préparation. Or nous venions de mener collectivement le débat public des jours durant à l’Assemblée avec la loi « asile immigration » de Macron. Nous venions de présenter collectivement nos amendements et de publier ensemble une brochure sur le thème. Une certaine exaspération s’est donc en effet exprimée à se voir soudain mis en cause et interpellés sur des points déjà tranchés collectivement au fil de l’action parlementaire et dans le soutien sans faille aux actions de luttes de terrain. D’ailleurs, des propositions nouvelles étaient contenues dans nos amendements comme celle de créer un statut de réfugiés économique et climatique pour pourvoir apprécier les situations et décider sur une base légale ouverte. Autrement dit : pour rompre le cercle infernal du droit d’asile ou de l’expulsion.

Nous pensions avoir tout dit et mis au point une position globale, concrète et réaliste conforme à tout l’arc des principes dont se réclame la tradition humaniste. Personne ne nous a fait la moindre remarque sur ces prises de parole ni sur nos documents écrits. Aucun des signataires ne nous a non plus exprimé le moindre soutien dans la bataille parlementaire. Et je regrette d’ailleurs que le texte ne fasse aucune allusion à nos propositions et ne reprenne aucune de nos solutions concrètes. Mais je peux dire que nous restons disponibles pour discuter de toutes ces propositions. Cela alors même que plusieurs des signataires du manifeste se sont adressé à nous sur ce thème avant cela de façon… violente, pour ne pas dire davantage. Ou bien alors que certains ont appartenu ou soutenu le gouvernement Valls et son texte sur l’immigration et donnent à présent des leçons.

J’ai bien compris qu’en décidant de cette publication sans nous, sans avoir proposé la moindre discussion sur ce texte et sans aucun échange sur les solutions concrètes, les signataires ont voulu marquer leur distance avec le travail de parlementaire que nous avons mené. C’est leur droit, cela va de soi. Pour autant, était-il nécessaire d’insinuer contre nous après avoir condamné la politique du « bouc émissaire » ? Une semaine après les diatribes que l’on sait, dans l’acharnement contre nous qui est visé, par la phrase : « il ne faut faire aucune concession à ces idées, que l’extrême droite a imposées, que la droite a trop souvent ralliées et qui tentent même une partie de la gauche ».

Quoi qu’il en soit, si la méthode a choqué, le fond du désaccord est dans les termes qu’utilise le texte publié. « Il est illusoire de penser que l’on va pouvoir contenir et a fortiori interrompre les flux migratoires » déclarent Regard, Politis, Médiapart et leurs 150 signataires. Cela revient à renoncer purement et simplement à toute action politique contre les causes du départ. Cela revient à amnistier la responsabilité des gouvernements français et de la France-Afrique dans la misère et la corruption. Et surtout cela amnistie l’Union européenne pourtant particulièrement impliquée par ses soit disant « partenariats économiques » et ses « accords de pêche ». Le refus de ettre en cause l’Union européenne peut conduire aux pires aberrations.

Mais la suite du texte laisse pantois. Rajouter « A vouloir le faire, on finit toujours par être contraint au pire. La régulation devient contrôle policier accru, la frontière se fait mur » revient à dire que les frontières ne sont plus assumées. Ce n’est pas du tout notre point de vue. Nous croyons au bon usage des frontières. Sans elles, comment organiser « le protectionnisme solidaire » de notre programme économique, l’interdiction du statut de travailleur détaché, les obligations de ferroutage et ainsi de suite. Notre rapport aux frontière n’est pas idéologique. Il est concret dans un monde où celles-ci n’ont cessé d’exister que pour le capital et les riches et où nous avons l’intention de les rétablir contre eux. Disons-le clairement nous ne sommes pas d’accord pour signer à propos d’immigration un manifeste « no border », ni frontière ni nation. Nombre de nos amis les plus chers qui ont signé ce texte disent à présent n’avoir pas repéré cette phrase que les rédactions « no border » ont su placer.

Peut-être les formulations de Regards, Politis et Mediapart sont-elles seulement maladroites ou involontairement ambigues. Peut-être sont-elles du registre du commentaire médiatique davantage que du domaine du concret et de ses luttes. Donc, on se serait évité tout cela en parlant du texte avant de le publier. Quoi qu’il en soit on peut y réfléchir sans s’insulter. Je veux de nouveau résumer notre point de vue.

Nous ne croyons pas que ce débat doivent être le centre du débat des européennes. Le faire serait faciliter le travail de Macron et de l’extrême droite qui se sert du sujet pour éviter tous les autres. Mais une fois le débat ouvert, nous croyons d’abord qu’il faut combattre les causes de départ et rappeler que les gens ne partent pas par plaisir ! Renoncer à ce combat c’est cesser la lutte contre cet ordre du monde et rayer le sens du combat que mènent nos amis dans ces pays pour en finir avec les causes de l’émigration. Avec cela, soyons tout aussi fermes pour dire : le devoir de secours aux détresses en mer ou ailleurs doit rester inconditionnel. Pour autant, qui est partisan d’un droit automatique d’installation ? Pas nous. Nous avons proposé de créer un statut de réfugié climatique ou économique pour apprécier légalement les situations de tous les réfugiés. Mais il faut aussi interdire le statut des travailleurs détachés. Et donner des papiers aux travailleurs étrangers sous contrat de travail. C’est un tout.

Pour ma part, je veux le préciser : personne ne m’a proposé de signer. J’aurais dit pourquoi je suis en désaccord. Je suis internationaliste. Pas mondialiste. Je crois au bon usage des frontières, j’ai dit pourquoi. Je ne confond pas la coopération avec la libre circulation sans passeport ni visa. Je crois à un monde organisé par l’ONU. Comme je suis certain que nous gouvernerons tôt ou tard, je suis certain que mieux vaut avoir les idées claires sur ces sujets avant. En ce sens, la discussion n’est pas inutile si son but n’est pas de stigmatiser.

Car il est douloureux pour nous d’être traités de la sorte et d’avoir le sentiment que nos combats sont niées, que l’ambiguïté calculée d’un texte baptisé « manifeste » suffise à nous ranger dans un camp qui n’est pas le nôtre. Il est douloureux que mes discours de Marseille en pleine présidentielle sur ce thème, ceux de mes camarades à la tribune de l’Assemblée ne soient rien au point qu’on ne pense même pas à nous proposer de relire ensemble un texte sur le sujet. Un texte qui finalement ne connait aucune autre publicité que celle de la polémique et la division qu’il allume contre nous. Il est insupportable qu’un journal comme « Libération » en profite pour essayer de donner de notre groupe une telle image à ce point inverse à ce qu’il est, et à son fonctionnement réel. Comme s’il n’y avait rien de plus urgent pour ce journaliste que de tout flétrir de ce que nous sommes : notre identité collective et notre vie de groupe, nos efforts et notre travail. Comme si sur un tel sujet il y avait trop de combattants. L’invention d’une gauche anti-migrant en France comme en Allemagne est tout simplement un renfort pour nos ennemis communs de toujours.

Jean-Luc Mélenchon

 https://melenchon.fr/2018/10/08/immigration-plus-de-serieux-moins-de-petits-jeux/

COMMENTAIRES  

08/10/2018 22:24 par AUBERT

Ayant fait paraître dernièrement sur LGS un article en réponse à Jacques JULLIARD, je ne peux que dire mon accord complet sur cette mise au point de Jean-Luc, dont il est lamentable, vu son histoire personnelle de pouvoir oser supposer qu’il puisse avoir une pensée autre que celle de l’émancipation humaine, pour tous les humains, nos semblables...

Fabrice

08/10/2018 22:32 par Ardwenn

J’ai appris récemment -grâce à une vidéo de Dieudonné-l’Infâme - que les fruits et légumes européens coûtent TROIS FOIS MOINS cher au marché de Dakar que les productions locales.
J’ignore par contre le taux de chômage dans cette ville.
Mais il est sûr, par contre, que les médias locaux continuent à diffuser en boucle les séries américaines vantant le mode de (non-) vie occidental, ce qui nécéssairement favorise l’exil ceux qui n’ont plus rien...
De l’autre côté, les supplétifs de Washington continuent à soutenir les guerres sponsorisées par les gang des Saoud, condamnant des milliers de gens à l’exil.
Ajoutons-y le flou total concernant le rôle et l’organisation des différentes maffias de passeurs...
En définitive, qu’est ce qui a réellement changé depuis la glorieuse époque du commerce triangulaire, au XVIII ème ? Les déportés ne sont plus enchaînés ?
C’est une excellent nouvelle qu’enfin le gauche se rappelle ses fondamentaux, dont ce droit de l’homme soigneusement oublié par les braillards de "Welcome to the refugees" : le droit de vivre et travailler au pays !

09/10/2018 18:38 par kassa

Quand la destruction normalisée des excédents a un coût en Europe et que la revente à Dakar, transports et logistiques compris, permet de gratter 10 ou 50 cts de bénef sur le kilo plutôt que des coùts, cela donne une explication très rationnelle de pourquoi on y trouve des légumes (carottes bretonnes, pdt hollandaises, pommes, choux-fleurs, oignons, etc) à prix dumpés.
Et qui plus est, cela alimente les caisses de gestionnaires de logistiques (ports, etc.), rarement locaux.
Et un peu les caisses des douanes ...

09/10/2018 21:18 par Ch DELARUE

JLM écrit : Je suis internationaliste. Pas mondialiste. Je crois au bon usage des frontières, j’ai dit pourquoi. Je ne confond pas la coopération avec la libre circulation sans passeport ni visa. Je crois à un monde organisé par l’ONU.

Mondialiste c’est comme populiste, sans adjectif c’est imprécis. Il y a populiste de gauche et populiste de droite. On peut critiquer les deux formes de points (de vue différents d’ailleurs) mais la distinction demeure.
Pour la mondialisation aussi. Mondialiser ce qui semble bon et juste c’est autre chose que de mondialiser les agressions, les bombes, les menaces. C’est la mondialisation économico-financière dite globalisation n’est pas identifiable à d’autres formes de mondialisation comme les rencontres altermondialistes pour un autre monde.
Concernant les humains, ils y a les riches et les classes moyennes du Nord qui vont partout dans le monde comme touristes avec des inconvénients à la clé et il y a les migrants qui eux fuient soit les guerres, soit la pauvreté ou les mauvaises conditions économiques. Ils quittent leur pays du fait de contraientes qui ne sont pas de leur fait. C’est souvent l’impérialisme qui en est la cause. Il y a aussi les bourgeoisies compradores des Suds plus les dictateurs de tout poil dont ceux à base religieuse-intégriste.

10/10/2018 03:49 par babelouest

Pas clair, Christian.

La mondialisation ne peut arranger que les très riches. Quelle que soit la mondialisation. En revanche, avait été intéressante l’internationalisation qui avait été envisagée mise sur pied, signée après guerre (1948), et que seul un changement de majorité à mi-mandat au Congrès étatsunien et le refus de ratifier de celui-ci a fait capoter : la Charte de La Havane. Elle mettait en place une Organisation Internationale du Commerce où c’était les États qui signaient des accords commerciaux, pas les multinationales ou transnationales. Ce refus de ratification a eu des conséquences terribles. Soixante-dix ans plus tard ces conséquences sont toujours aussi catastrophiques.

10/10/2018 09:37 par Assimbonanga

Ah tiens c’est marrant. Je pensais que le synonyme de populiste de droite, c’était fasciste. Mais je me trompe forcément puisque tous les journaux, toutes les télés, toutes les radios, tous les hommes et femmes politiques ont exclu le mot fasciste de leur vocabulaire. Ils n’emploient que le nébuleux "les populismes"...
Quant aux " dictateurs de tout poil dont ceux à base religieuse-intégriste", nous en avons en germe sur le territoire et quand je vois les samedis les chasseurs mettrent en place leurs chek-points au motif de battue au sanglier, j’y pense très fort. En Hauts-de-France, en Auvergne-Rhone-Alpes, et au plus haut niveau (Macron), les chasseurs ont fait plus que mettre le pied dans la porte : ils gèrent les subventions à l’écologie. Idem le lobby agricole dominant : les subventions régionales aux JA et autres subsides à la construction agricole ne sont-elles pas une étape vers la corruption lorsqu’on ne les destine à certains ploucs et pas à d’autres qui ne sont pas dans le moule droite intégriste ?
Ci-dessous, dérive inadmissible de déléguer aux chasseurs des missions de gendarmerie :
Reportage France 3 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/forets-oise-chasseurs-vigilants-veillent-1396539.html
Reportage Reporterre : https://reporterre.net/Oise-200-chasseurs-vont-epauler-les-forces-de-l-ordre

10/10/2018 15:43 par legrandsoir

vu le nombre de liens renvoyant vers reporterre que vous postez dans les commentaires, il convient de rappeler que
1) LGS n’est pas une extension de Reporterre et que
2) il n’est pas dit qu’ils apprécient.

10/10/2018 18:38 par Ch DELARUE

Je suis internationaliste. Pas mondialiste.(JLM) C’est une pirouette de JLM pour ne pas prendre une position de classe internationaliste. Car c’est quoi son internationalisme qui n’est pas mondialiste si ce n’est d’abord servir la nation BBR, donc le peuple-nation avec sa classe dominante nationale et son peuple-classe national,,, et un peu de réfugiés, pas trop. Une ouverture "mondialiste" de solidarité entre les peuples-classe 99% c’est de considérer que les étrangers d’en-bas sont nos frères plus que notre bourgeoisie nationale. Et si il apparait qu’ils ne sont pas si frère que çà sur certains aspects (intégrisme religieux, exploitations des femmes et mineures, etc) alors on traite cela au niveau qui convient.

10/10/2018 19:20 par legrandsoir

Vous lui reprochea de ne pas se dire mondialiste puis vous écrivez vous-même mondialiste entre guillemets.

gros soupir.

10/10/2018 20:29 par eris

Mr DELARUE
Oui effectivement gros soupir...pfff
Je comprend que enfermé dans un courant de pensée l’on puisse citer des inepties d’autant plus lorsqu’elles sont incompréhensibles,c’est quoi le rapport entre mondialiste,les frères d’en bas...d’ailleurs on en profite pour discriminer au passage.
Melenchon parle de frontières pourquoi ? ben ballot parce qu’elles existent depuis une longue séquence de notre histoire et que se passait-il à l’intérieur ? hé bien il me semble que s’est forgé une culture,une histoire commune et des politiques acceptés ou pas par une population qui se reconnaît dans ce cadre ce que l’on dénomme souveraineté car nombre de fois ce peuple en particuliers a pris les armes pour défendre son pays (enfin certainement manipulé)bref pour répondre en partie à vos affirmations : dans ce pays la france durant notre histoire nous avons su combattre le communautarisme par des politiques sociales complètement possible aujourd’hui,les néolibéraux ce que je dénomme les facistes de la finance par leurs politique ont accentués le communautarisme car certaines populations dénigrées à plus au niveau n’ont eues que ce choix lâchées par la gôche bien pensante (ventrues ?).
Melenchon parle d’internationalisme : des nations hein ? qui coopèrent hein ? qui inter connecte d’où inter-nations,internationalisme quoi !!! alors ? il est où le problème ? ah oui mondialisation,mélenchon n’est pas mondialiste...
La mondialisation est un concept sorti de je ne sais quel think tank tenu par les parasites que l’on connait,définissant qu’il n’y aurait qu’un seul monde celui du commerce,de la concurrence,de la croissance par le libre échange abolissant toutes frontières où les décisions des politiques élus importent peu car c’est le marché qui nous apporte le bonheur beurk...
Il faudrait demander aux sénégalais si ils sont mondialiste parce que c’est génial d’avoir des produits moins cher venus d’ailleurs bourré de pesticides,je suis sûr ils adorent re beurk....
Oui Mr Delarue nous feront tout pour rétablir la souveraineté des pays dézingués par les mondialistes,nous feront tout pour arrêter la migration économique conséquence de la politique des européens encore des mondialistes,nous feront tout pour assurer la prise en charge des personnes en détresse et assurer leur retour s’ils le souhaitent et s’ils veulent rester ils seront les bienvenus dans la 6ème (clin d’oeil)
Non je ne suis vraiment pas mondialiste

10/10/2018 20:57 par Ch DELARUE

C’est entre parenthèse car le terme n’est pas nécessaire. La solidarité (avec ceux d’en-bas) comme l’ouverture a une dimension internationale voire mondiale. Ce n’est pas ici qu’il faut expliquer que pour être anti-impérialiste il faut critiquer sa classe dominante et être solidaire des peuples (peuple-classe surtout) dominés économiquement, militairement, politiquement.

14/10/2018 18:17 par DD

La mise au point de Jean-Luc Mélenchon dont je suis loin d’être un inconditionnel, sur cette question de l’immigration et de l’ouverture absolue des frontières est excellente, humaniste et courageuse. On ne peut en effet exonérer les fauteurs occidentaux de politiques et guerres impérialistes dévastatrices, causes réelles de l’immigration, pas plus qu’on ne peut laisser les gens se noyer, sans pour autant confondre le mondialisme des incendiaires et autres donneurs de leçons - criminels contre l’humanité - avec l’internationalisme prolétarien.
Le droit de vivre et travailler "au pays" est un droit universel qui doit se décliner tant en interne qu’à l’international...
Le corollaire de ce droit se nomme coopération internationale - gagnant-gagnant - selon la procédure d’usage.

(Commentaires désactivés)