Haikus pour Gaza

Les oiseaux se sont tus
détonation
un chien aboie

Ville dévastée
Un enfant pleure fort
Mère figée

Champ de ruines, pluie,
Un sourire rayonne, doux,
Lueur dans l’oubli

Débris d’immeuble,
Des enfants jouent à cache-cache,
Joie éphémère éclate

Bombardements lourds,
Corps sur le trottoir, silence,
Chien errant survit

Éclats dans le ciel,
Silhouettes sur le pavé,
une poupée seule, muette

Bruit d’avion vrombissant,
Hurlement de sirène d’urgence,
Corps dans la rue, stoïques

Déluge phosphorescent
nuit éclairée
rêve suspendu

Des convulsions brèves
Corps gisant
Voyage interrompu

COMMENTAIRES  

06/11/2023 17:58 par Bernard Gensane

Á propos du haiku, je renvoie à cet article publié dans une revue littéraire poitevine qui me fut très chère : 
https://cahiersforell.edel.univ-poitiers.fr/index.php?id=109

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