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Combat du Sahara occidental et de la Palestine : La même indifférence des Occidentaux

« Dhrabni ou bka, sbakni ou chka » Il m’a frappé et a pleuré, il m’a devancé et s’est plaint de moi ».
Ce proverbe du terroir maghrébin illustre plus que mille discours, la « sortie » du Royaume du Maroc qui a rappelé « en consultation » son ambassadeur pour des faits qui, a postériori, sont de sa responsabilité. S’il est vrai que s’attaquer à un attribut de souveraineté tel que le drapeau est monnaie courante par les temps qui courent, il n’est que de voir le sort périodique du drapeau américain victime des colères arabes et plus largement musulmanes. Il n’en demeure pas moins que c’est un précédent qui ne nous garantit nullement de la récidive.

Tout est parti de l’actualité de cette semaine qui a été marquée par deux événements importants. D’abord la conférence d’Abudja concernant la cause sahraouie et ses conséquences indirectes sur les relations de l’Algérie avec le Maroc, ensuite, le feuilleton des négociations israélo-palestiniennes jalonnées par la construction de milliers de logements de colonisation sur les territoires occupés depuis 1967.

Les symboles de l’État algérien profanés au Maroc

En moins d’une semaine les symboles de l’État algérien au Royaume du Maroc ont été bafoués. Le deuxième incident eut lieu la veille du 1er Novembre La double agression contre l’ambassade à Rabat et le consulat à Casablanca est un élément inacceptable car lourd de conséquences.
Dans le même ordre on ne peut que s’interroger sur le manque de réaction des autorités consulaires qui n’ont pas bougé le petit doigt quand l’intrus est rentré posément en escaladant la barrière, a grimpé par la gouttière,a pris son temps devant un drapeau qui rechignait à se laisser faire. Quand quelqu’un rentre chez vous, la moindre des choses est de le sortir par tous les moyens...
Les Algériens considèrent que l’atteinte à notre drapeau national, surtout un 1er Novembre, n’est pas un acte isolé. Il est très possible que les événements aient été programmés.

Pour rappel et comme l’écrit Tayeb Belghiche du journal El Watan, dans un discours prononcé le 11 octobre dernier devant les deux Chambres réunies, le roi Mohammed VI a clairement donné le feu vert au passage à l’action : « Au lieu d’attendre les attaques de nos adversaires pour riposter, il faut plutôt les acculer à la défensive en prenant les devants, en anticipant les événements et en y répondant de manière positive », ajoutant plus loin :

« Par conséquent je vous exhorte tous, encore une fois, à une forte mobilisation, une vigilance de tous les instants et des initiatives efficaces aux niveaux interne et externe pour contrecarrer les ennemis de la nation où qu’ils se trouvent et pour déjouer les stratagèmes illégitimes auxquels ils ont recours. » [1]

Tayeb Belghiche s’interroge sur l’expansionnisme marocain qui dit-il, « a pris en otage le Grand Maghreb. Jusqu’à quand ? L’alternative est claire et tous les Maghrébins de bonne foi et de bonne volonté ne peuvent que la comprendre, sinon la soutenir : faisons le Maghreb avec ceux qui sont prêts. (...)
L’Algérie ne peut pas continuer à faire preuve de retenue quand l’arrogance du gouvernement marocain n’a pas de limite. Il ne s’agit pas seulement d’un incident diplomatique en contrôlant ses dommages collatéraux, ajoute encore notre source, car il s’agit de l’avenir de tous les peuples maghrébins ». [2]

Dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères il a été rappelé à l’ambassadeur du Royaume du Maroc la « demande pressante » formulée, vendredi dernier, auprès du chargé d’affaires de son ambassade pour obtenir le « plus rapidement possible » des explications circonstanciées sur « la violation inacceptable des locaux consulaires algériens à Casablanca et la profanation impardonnable de l’emblème national, le jour même de la célébration du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre ». (...)
Hamid Enaânaâ, l’homme par qui le scandale est arrivé, a agi seul et qu’il est aux arrêts en attendant d’être présenté, le 20 novembre, devant le procureur. Suffisant pour éteindre le feu de la colère en Algérie ? Pas sûr. (...), le MAE a demandé officiellement à l’ambassadeur marocain que les autorités algériennes soient associées, « selon une forme appropriée et conformément à la pratique internationale », à l’enquête pour déterminer les faits et s’assurer que les suites appropriées ont été engagées après cet incident « particulièrement grave ».
Il a été rappelé à l’ambassadeur que l’Algérie n’accorde pas de crédit à la thèse de l’« incident isolé » et encore moins au « fait divers » ». [3]

Justement à Abudja, la Conférence africaine de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui a ponctué la fin de ses travaux par une déclaration plutôt « hard » à l’égard du Maroc mais aussi de... l’Union africaine.
Ayant pris acte de l’incapacité de l’UA à faire entendre raison au Maroc, qui continue d’occuper le Sahara occidental et de réprimer son peuple, syndicats, ONG et sociétés civiles ont décidé d’aller aux avant-postes. Ainsi, il a été décidé de mettre en place un mouvement de solidarité pour l’indépendance du Sahara (Asmows) qui se chargera de mener le combat multiforme pour la décolonisation de ce territoire.
Ce mouvement africain de solidarité se propose aussi de collaborer avec ses homologues d’Europe, d’Amérique latine et d’Australie pour la promotion de la cause sahraouie. La Conférence a par ailleurs apporté son soutien aux positions des gouvernements d’Afrique du Sud, d’Algérie et du Nigeria par rapport à la cause sahraouie, et a exprimé sa volonté de faire en sorte que ces positions aillent dans le sens d’une « isolation » du Maroc, comme cela avait été fait auparavant pour le système de l’apartheid. » [4]

Cependant, une prise de conscience se fait jour en Europe et même aux États-Unis. On sait que le lobby marocain aidé par le lobby sioniste est arrivé jusqu’à présent à bloquer les prérogatives de la Minurso quant à sa mission de surveillance des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
D’autre part, on apprend que le président de la Coordination des comités et des associations européennes de soutien au peuple du Sahara occidental (Eucoco), Pierre Galand, a affirmé que le rapport Charles Tannock adopté récemment par le Parlement européen (PE) est « très clair » sur la violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et sur la spoliation des richesses naturelles du Sahara occidental soulignant que ce rapport « est aussi clair dans sa partie réservée à la spoliation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental ».
Tout en rappelant les décisions adoptées par le PE en relation avec la suspension des accords dans le secteur de la pêche avec le Maroc au regard des violations des droits des Sahraouis dans les territoires occupés, il s’est dit « choqué » de constater que « l’Espagne a signé un préaccord sur la pêche avec Rabat ». « C’est choquant d’autant plus que ce préaccord est survenu au moment où l’opinion internationale vient d’apprendre la découverte d’un charnier de victimes sahraouies et que Madrid était au courant de ce drame, a souligné M.Galand. » [5]

Le feuilleton du drame palestinien

L’analogie entre Sahraouis et Palestiniens est troublante. On a tout dit du drame palestinien qui perdure depuis près d’un siècle. Voilà une cause pour la dignité d’un peuple qui accepte de vivre sur le cinquième de sa terre originelle et qui voit chaque jour les perspectives d’un État palestinien s’éloigner. Un nouveau round de négociations sans lendemain se déroule sous nos yeux. Israël construit sur les terres palestiniennes tout en déclarant négocier. [6]

Selon une dépêche de l’AFP on apprend qu’Israël a proposé que le tracé de la barrière de séparation serve de base pour les discussions de paix, et non les lignes d’avant 1967, comme le réclament les Palestiniens.
Les négociateurs israéliens ont proposé à leurs homologues palestiniens que cette barrière, dont le tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, Jérusalem-Est compris (chiffres ONU), serve de point de départ aux discussions, selon le quotidien Yediot Aharonot et la radio publique israélienne.

En outre, Israël veut conserver certaines colonies juives isolées de Cisjordanie – Beit El, Psagot et Nokdim, selon les mêmes sources.
Interrogé, un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas confirmé ces informations, indiquant qu’il ne commentait pas les négociations en cours, sur lesquelles le secrétaire d’État américain John Kerry a imposé aux deux parties un black-out médiatique.
La question du statut de Jérusalem a également été abordée, Interrogé sur ce point, un haut responsable israélien a indiqué sous couvert de l’anonymat qu’Israël avait ´´dit clairement aux Palestiniens que Jérusalem resterait unifiée sous souveraineté israélienne´´. [7]

La construction de nouvelles unités d’habitation dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, y compris dans la ville sainte d’El Qods, se poursuit sans relâche.
L’État hébreu a lancé dimanche de nouveaux appels d’offres pour la construction d’environ 2000 nouveaux logements dans les Territoires palestiniens occupés en 1967, selon « La Paix maintenant », une organisation non gouvernementale israélienne, opposée à la construction de colonies en Palestine occupée, ces appels d’offres concernent 1859 unités d’habitation en Cisjordanie dont 828 à Jérusalem-Est, El Qods, occupée, mais aussi annexée par Israël en 1967.
La Paix maintenant critique les pratiques du gouvernement israélien. « Chaque fois que Netanyahu fait un petit pas vers la paix, il en fait deux grands pour faire en sorte qu’il soit plus difficile de parvenir à la paix, a déploré l’ONG. » [8]

Que fait Abou Mazen ? Il va protester pour la millième fois. Lors d’une réunion du comité exécutif de l’OLP, jeudi à Ramallah, en Cisjordanie occupée, une réaction ferme à la poursuite de la colonisation a été décidée. Pendant ce temps « La pizza » -objet de négociations- rétrécit mais les affaires des dirigeants politiques sont plus que jamais prospères...

La réalité du pouvoir marocain et le Grand Maghreb

C’est un fait que le pouvoir marocain est dans une mauvaise passe qui le conduit à la diversion ; le peuple souffre le martyre, s’appauvrit de plus en plus pendant que le roi s’enrichit de plus en plus. Deux journalistes de talent, Catherine Graciet et Eric Laurent, ont analysé dans un ouvrage la prédation royale. Depuis son accession au trône en 1999, écrivent-ils, Mohammed VI a pris le contrôle de l’économie du Maroc dans l’arbitraire le plus absolu. Une stratégie d’accaparement marquée par la corruption effrénée de ses proches.
Au Maroc, en 2012, la monarchie impose toujours le silence et le secret sur ses agissements, ce qui a rendu notre enquête souvent délicate à mener. La monarchie marocaine a instauré parmi les élites dirigeantes une véritable « culture de la docilité ». Mais, surtout, elle fait peur : lorsqu’elle s’abat, la disgrâce royale condamne socialement mais aussi financièrement et professionnellement. Ils connaissent notre attachement sincère au Maroc et à son peuple. (...)
Au Maroc, la monarchie demeure le seul pouvoir. Elle continue de prospérer puisqu’elle a eu la bonne idée de transformer, depuis des décennies, la vie publique et les institutions en un théâtre d’ombres. Les excès du roi sont protégés par une omerta que nous avons décidé de briser avec ce livre. » [9]

« En juillet 2009, le magazine américain Forbes créa la surprise (...) le roi du Maroc, Mohammed VI, faisait une surprenante apparition à la septième place, avec une fortune évaluée à 2,5 milliards de dollars. Il devançait des rivaux en apparence pourtant plus richement dotés, comme l’émir du Qatar, (...) dont la fortune, selon Forbes, était six fois inférieure à celle du souverain marocain.
En 2009, la crise financière mondiale survenue un an plus tôt avait frappé de plein fouet l’ensemble des revenus, y compris ceux des plus fortunés. Pourtant, Mohammed VI, dont la fortune avait doublé en cinq ans, semblait mystérieusement échapper à ces aléas...
Dans le rapport mondial sur le développement humain élaboré par le Pnud, l’agence des Nations unies pour le développement, couvrant la période 2007-2008, le Maroc est en effet classé au 126e rang (sur 177 États) du point de vue du « développement humain », et le taux de pauvreté du pays atteint 18,1%.
Pour ne rien arranger, en 2008, la dette publique du Maroc a bondi de 10% en un an, pour atteindre 11,9 milliards d’euros, soit 20% du PIB. Le classement de Forbes ne faisait que soulever pudiquement un coin du voile sur l’ampleur d’une fortune royale en vérité beaucoup plus importante. Surtout, il taisait ou ignorait les moyens mis en oeuvre pour parvenir à amasser une telle richesse. » [10]

L’utopie de l’Union maghrébine basée sur des malentendus

Dans ces conditions comment peut-on parler d’Unité maghrébine quand les conditions minimales ne sont pas réunies. Pour le roi, « « les ennemis de la nation » ne sont autres que les Algériens. D’ailleurs, depuis son accession au trône, il a développé un discours extrêmement agressif contre l’Algérie, un discours qui, au lieu d’inciter à l’apaisement, pousse au contraire à créer un climat de tension ».

« Depuis sa création [l’UMA] en février 1989 à Marrakech, les pays membres ont signé entre eux seulement 37 traités et accords. Or, l’Algérie en a ratifié 29, la Tunisie 28, la Libye 27, la Mauritanie 25 et le Maroc seulement 8. Ce sont là des chiffres qui soulignent clairement le désintérêt du royaume pour la construction maghrébine. Il est surtout en train de vivre avec un rêve moyenâgeux : le Grand Maroc et son corollaire, l’expansionnisme colonial. (...)
Le régime de Rabat doit faire son choix et définitivement. Veut-il le « Grand Maroc » ou le « Grand Maghreb » ? » [11]

Il y va de l’avenir de la région. Les peuples doivent comprendre que leur salut est dans l’unité. Nous partageons beaucoup de valeurs. Dans le monde actuel si on reste divisés, nous allons devenir des poussières d’État. L’arrogance du Maroc qui se croit intouchable n’est pas fortuite elle provient du soutien inconditionnel de la France qui a fait du Maroc son pré carré.

À bien des égards il fait office par sa politique inhumaine, par sa répression sans fin comme un second Israël dans la région, n’a -t-il pas avec l’aide d’experts israéliens fait un mur d’apartheid ? Il est vrai que son impunité internationale le place au-dessus du droit international en ignorant les aspirations du peuple sahraoui et plus largement du peuple marocain à vivre libre dans la dignité.

Chems Eddine CHITOUR

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COMMENTAIRES  

10/11/2013 11:00 par Boudinar

Amalgame
Subjectivite
A reviser
sans rancune

10/11/2013 14:02 par Zarathoustra

C’est très vrai malheureusement que ces 2 conflits coloniaux n’en finissent pas de trainer depuis des lustres dans la plus complète indifférence du reste du monde, ceci étant ils y en a d’autres comme le conflit du Cachemire qui traine depuis l’hiver 1947 ou celui de Corée depuis l’été 1953 ou encore celui de Bahreïn occupé par les Britanniques puis la dite Arabie saoudite depuis le début du 19ème siècle ou encore le conflit du Kurdistan en Turquie, Irak et Syrie, ou encore celui de l’archipel des Malouines...

Dans pratiquement tous ces cas les populations sont soumises à des conditions de vie épouvantables et tout le monde s’en contrefout royalement. (mis à part le dernier cas cité où les colons occupent seuls les iles)

Dans tous ces cas les causes initiales du conflit incombent clairement à l’Occident que ce soit du fait du dépeçage de l’Empire ottoman, le colonialisme ou des guerres d’agression.

10/11/2013 20:28 par hassan

le jour ou tu finiras avec tous les problemes de la dictature stalinienne de ton pauvre pays ,alors je croirais ce que tu dis . Votre article sent la haine beaucoup plus que l’analyse. LA HAINE du MAROC vous aveugle .

10/11/2013 21:07 par mazig

Je suis étonné de la diffusion d’un tel article sur ce site , dont je me sens très proche ,car ce n’est ni plus ni moins qu’un relais propagandiste d’un régime despotique et mafieux , le pouvoir algérien en l’occurrence , qui essaye de détourner son opinion des vais problèmes auxquels elle est confrontée et notamment le pillage des richesses pétrolières et gazières.
Comparer le "conflit" sahraoui au malheur palestinien est une absurdité totale , dans mesure ou ce qu’on appelle le territoire du sahara a toujours fait partie du Maroc avant la colonisation espagnole , ainsi qu’une grande partie de l’algérie qui n’a jamais existé en tant qu’état souverain avant l’indépendance.Deux états "arabes" peuvent se targuer d’avoir toujours joui de souveraineté et de la notion d’état nation sont l’Egypte et le Maroc.le reste n’est que le résultat fantasmagorique des anciennes puissances coloniales.Il suffit de regarder la manière dont les frontières ont été tracées à la règle et de façon vulgairement rectiligne.

11/11/2013 00:50 par Zarathoustra

"ce qu’on appelle le territoire du sahara a toujours fait partie du Maroc avant la colonisation espagnole"

Dans les manuels d’histoire révisionniste marocains très certainement, mais ailleurs non !!!!

 1) Les Nations Unies ont considéré de bon droit qu’aucune revendication territoriale du Sahara occidental n’avait de fondements historiques et juridiques convaincants et un référendum d’autodétermination est toujours d’ailleurs pendant aux dernières nouvelles si je ne m’abuse...
 2) L’Algérie n’a jamais clamé de revendication sur le Sahara occidental mais uniquement soutenu les groupes indépendantistes ce qui n’a de toute évidence rien à voir !

11/11/2013 17:21 par Vagabond

C’est vrai que les articles du "Profeseur" sont souvent plein d’une pompe que seuls ceux qui ont eu à supporter l’administration algérienne, peuvent détecter...Ca tape sur le système !

Je suis d’’accord, comparer la lutte sahraouie à la lutte palestinienne est inacceptable ! Les palestiniens sont non seulement abandonnés de tous mais pire, en plus des israéliens, les américains sont leurs ennemis ainsi qu’un grand nombre de pays européens. Dans le cas de la Palestine, les nations sont en toute conscience complices des actions israéliennes alors que l’opinion mondiale se moque pas mal des sahraouis.

L’Algérie a un rôle médiateur dans ce conflit, les sahraouis ont bien besoin d’aide pour faire entendre leur voix. Les réactions patriotiques de part et d’autre sont ridicules. Ce conflit a trop duré, il faut arriver à une solution interne, africaine.

Ceci dit, il y a des vérités sur le royaume qui devraient déranger les marocains eux-mêmes. Auriez-vous oublié que votre lalla a offert un collier de votre patrimoine à la criminelle de guerre Tzipi Livni peu après le massacre de Gaza ? Les amitiés entre l’apartheid israélien et le Maroc ne sont pas issues de l’imagination de l’auteur de cet article.

Les peuples marocains et algériens sont proches et ne devraient pas tomber dans le piège des manœuvres politiques qui veulent en faire des ennemis. Rappelez-vous l’Irak et observez ce qui est devenu des pays du Moyen-Orient.

12/11/2013 00:14 par Safiya

@ Vagabond

Aux vérités que tu énonces, j’y rajoute celles-là glanées des articles de Badia Benjelloun :

Le Sommet extraordinaire arabe tenu à Casablanca en août 1985 a été écouté en direct à Tel Aviv, les micros de tous les chefs d’Etat arabes étaient reliés à une table d’écoute du Mossad (...), l’hypothèse que l’hôte l’est favorisée est très probable. Treizième paragraphe :

www.dedefensa.org/article-bavardage_stock_05_11_2013.html

Ainsi que : (...), formation distincte de l’AIPAC, récemment décoré par Mohamed-VI ; dernière phrase du onzième paragraphe :

www.dedefensa.org/article-inomin_ou_non-_tant_11_11_2013.html

12/11/2013 17:02 par Nadia

Votre article prend partie de l’Algérien sans aucune objectivité
l’Algérie alimente cette guerre en fournissant les armes aux "Polisario" alors que ce conflit devrait se régler en interne entre le Maroc et le Polisario sans ingérence, vous devriez vous documenter sur l’historique de ce conflit et sur les habitants du sahara dont la majorité ont acquit la nationalité marocaine et soutiennent le régime marocain
Tout est question de pétrole comme dans tout les conflits, si l’Algérie soutient le conflit c’est pas pur intérêt ( le sol du sahara regorge de pétrole) et non par altruisme

12/11/2013 19:26 par PrNIC

à nadia
citation : Tout est question de pétrole comme dans tout les conflits, si l’Algérie soutient le conflit c’est pas pur intérêt ( le sol du sahara regorge de pétrole) et non par altruisme !

Analyse un peu courte ! les élites/capitalistes marocains ne sont pas du tout intéressés par les énormes réserves de phosphate de cette région ?

je suis évidemment favorable à ce que cette richesse minière profite d’aBORD au peuple sahraoui ! toi aussi je suppose ?

PrNIC (témoin sur place du coup de force de la marche verte )

12/11/2013 20:29 par KADIRI TOUFIQ

Bonjour,

Bravo encore de l’huile sur le feu des peuples et au moment des bouleversements et des guerres il vaut mieux prôner la paix et la liberté.
Le Sahara couvre une région allant de l’atlantique jusqu’en Arabie alors s’il le faut c’est tous les sahraouis du Maroc/Algérie/Tunisie/Lybie/Egypte ... ect, dont il faut défendre la liberté. Aussi, un peu plus de sagesse
de vôtre part, serait nécessaire à toute cette région dont les peuples ne demandent que la PAIX

13/11/2013 20:36 par Dwaabala

Merci à l’auteur... et à LGS.

14/11/2013 10:05 par Professeur Chems Eddine Chitour

Il n’y a ni amalgame ni subjectivité ni huile sur le feu. Il y a bien longtemps que les armes se sont tues au Sahara Occidental. IL faut rappeler la genèse Pendant des dizaines d’années ni le Maroc ni l’Algerie n’ont trovué à redire quand l’Espagne occupait le Sahara Occidental. Au début des années soixante dix il y eut prise de conscience et les pays maghrébins ( tous en semble ) militaient pour l’indépendance du Sahara . Ce qui s’est passé à la mort de Franco est qu’il y eut en dépit des positions précédentes, une entente morbide entre l’Espagne et le Maroc qui a occupé le Sahara tout juste après le départ de l’Espagne. Ce fut la "marche verte"
Résultat des coures l’escalade qui au eut lieu. pendant plus d’une quinzaine d’années avant qu’un accord entre le Polisario et le Royaume du Maroc intervient pour des élections acceptées deux deux côtés. Elles n’ont pas lieu du fait qu’il y a mésentente sur la comptabilité : Qui est sahraoui qui ne l’est pas. la position est de plus difficile à définir du fait de l’arrivée massive de sujets marocains qui se sont installés au Sahara Occidental.
Où en sommes nous à présent ? La minurso gère tant bien que mal un statut quo. Une nouvelle mission va peut être ête édévolue à la Minurso celle de surveiller les droits de l’homme et donc implicitement d’interdire tout débordement.
Ce n’est pas la solution ! Le conflit peut encore durer. Ce que je dit d’une façon naive c’st qu’il faille revenir au Maghreb des Peuples par delà les gouvernants. Il n’y a aucune arriière pensée. Le Maghreb peut être réellement une force avec plus de 5 millions de km2. L’histoire a fait que l’Algérie a connu les guerres, elle a récolté une certaine expérience de la douleur que d’autres "découvrent" Nous avons besoin de stabilité et la légitimité des gouvernants ne doit pas être cherchée en dehors des peuples du Maghreb.

Espérons que les dirigeants maghrébins permettront aux peuples de s’épanouir-peuple sahraoui y compris- Les frontières actuelles devant être progressivement abolies au fur et à mesure de la mise en place d’institutions maghrébines . C’est la seule voie de salut. Autrement nous allons être tour à tour laminés.
Le peuple algérien a beaucoup de considération pour le peuple maghrébin et à titre d’exmple il a su faire la part des choses entre une "manipulation" et la réalité.

Nos gouvernants ne sont pas indemnes de reproches et les espaces de liberté de la presse en Algérie (20 quotidiens) et des médias ( 10 chaines) donnent déjà un avant gout de de que c’est que la liberté de paroles . Espérons que ces conquêtes de haute lutte de l’Algérie soient aussi suivies par nous voisins..

Sans rancune aucune

Pr.C.E. Chitour

04/05/2018 10:58 par Salma

Vive le MAROC et vive son ROI...
le sahara est MAROCAIN quoi que vous fassiez
La charrette passe, les chiens aboient

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