COMMENT LE CAPITAL S’ATTAQUE A UN BESOIN FONDAMENTAL : FAIRE PIPI
Chers amis encore vivants,
Vous oubliez aussi le pendant des bancs que sont les toilettes publiques.
Elles existaient en 1967 du temps de Gaulle (les fameuses (attention au gros mot) "Vespasiennes") que le monde entier, y compris romain, enviait aux Français.
Mai 68 et ses ados bobos (Cohn-Bendit et sa US Cie à l’Université Paris Nanterre) avaient exigé que les foyers pour jeunes filles à la vanille soient ouverts aux garçons au chocolat. C’était un programme très "révolutionnaire" et on voit le résultat aujourd’hui avec l’industrie capitaliste du sexe...
La dernière Vespasienne existe encore à Paris BOULEVARD ARAGO sous le Mur de…. La Prison de la Santé….
Arrêtez-vous avec votre bicyclette et regardez là. Elle fonctionne encore. Vous verrez aussi des chauffeurs de taxis s’arrêter régulièrement pour y faire…. leur pressant besoin.
C’est pratique : on entre et on sort et l’eau coule en permanence. Pas de pièce à insérer, pas d’attente comme devant les camisoles de force des TOILETTES DECAUX du Capital. Ca ne tombe jamais en panne et c’est écologique puisque à l’air libre.
Donc, les maires ont aussi retiré toutes les toilettes publiques (gratuites) pour éliminer les pauvres. Ca fait partie du processus décrit par les architectes marxistes (donc des gens cool) comme (attention au gros mot) la GENTRIFICATION.
Ici en Tunisie, ils ont fait la "révolution" (un peu l’équivalent de Mai 68 mais avec des cons de bandits locaux, des vendeurs de légumes alcooliques et de jasmin.
Les foyers pour jeunes filles ne sont toujours pas mélangés avec les autres sexes.
Mai au moins il n’ya pas le problème des toilettes puisque, contrairement aux Eglises dans l’Europe chrétienne, dans les églises musulmanes, il y a des toilettes gratuites pout tout le monde : pour ceux qui vont prier (qui peuvent aussi faire des bulles et des ablutions) ou ceux qui sont seulement de passage. C’est cool. C’est le principe de la Vespasienne Pour Tous. Mais ça ne durera pas avec la mondialisation capitaliste.
Ben Ali avait déjà suivi les sirènes du Capital puisqu’il avait supprimé tous les bans (et toutes les boutiques de fleurs) de la fameuse Avenue Bourguiba central vers son extrémité. Résultat : les "révolutionnaires" à la noix tunisienne déambulent debout en permanence ou bien doivent s’asseoir dans des cafés du type STARBUCK ou lécher les vitrines des boutiques des nouveaux venus : l’impérialiste UNITES CULOTTES OF BENETTON et la sioniste ZARA. Tout va bien.