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« Cotiser selon ses moyens. Recevoir selon ses besoins »

Avis de décès anticipé

Nous avons l’immense douleur de vous faire part de la disparition prochaine, programmée de notre tendre et généreuse « amie du genre humain ». Malgré ses 71 ans, elle est encore dynamique, fringante, encore jeune d’esprit. Mais ses jours sont comptés.

Ô guerre [économique] ! Ô sacrifices ! Ô privatisation !
N’a-t-elle donc tant vécu que pour cette régression ?
À vouloir s’endormir sur les « acquis sociaux »,
On devient oublieux de nos « conquis sociaux ».

Comme beaucoup, elle souffre de ce que l’on appelle, par pudeur, une longue maladie. Il est à parier que cette dernière ne sera pas reconnue comme une maladie professionnelle à l’instar de tant d’autres. Patriarcat oblige, c’est l’État qui décide arbitrairement au nom du père, au nom du Capitalisme.

On l’a accusée de tous les maux, d’être trop coûteuse, trop dépensière (un mensonge répété finit par devenir une « vérité » admise). Mais c’est oublier un peu vite tous les services qu’elle a rendus à tous, sans exclusive (contrairement à ce qui se passe ailleurs et pour bien plus cher). C’est oublier un peu vite Socrate, l’accoucheur d’esprits, fils de sage-femme, qui demanda : « Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la santé ? »

Comme tant d’anonymes, elle succombera sur l’autel du profit, avec l’inconséquence comme complice.

Adieu « compte pénibilité ». Adieu prévention. Adieu égalité de soins. Bienvenue dans le monde merveilleux où tout n’est que marchandise. Bienvenue à la régression sociale. Place aux soins de classes dont les dépassements d’honoraires ne sont que les prodromes.

Illettrés, alcooliques, jaloux, fainéants (mot du « registre soutenu »), fouteurs de bordel, curieux, feignants (mot du registre familier), sherpas, surnuméraires, miséreux, « sans-costards » et autres assistés sociaux, en résumé, tous « ceux qui ne sont rien » : il vous faudra être patients, très patients. Mais sachez bien qu’au « bout de la patience, il y a le ciel ». N’oubliez pas que la santé est un capital que chacun doit avoir le talent de faire fructifier.

Malgré l’échéance fatale, notre amie est encore lucide et elle conserve le charme de l’Idéal originel quand d’Aucuns l’ont imaginée, avant que de la créer, de la faire naître.

Elle est lucide et elle ne peut que déplorer l’indifférence, l’inconscience de tous ceux qui devraient veiller sur elle, la chérir et qui regretteront amèrement sa disparition, avant que de jouer les pleureuses inutiles.

Même si elle sait que toute entreprise humaine est mortelle, elle redoute, la mort dans l’âme, que son héritage soit vendu à la découpe.

Selon ses dernières volontés, ses cendres seront dispersées : qui sait si les générations suivantes n’auront pas l’intelligence, la sagesse de la faire renaître ?

Sécurité Sociale, repose en paix. Amie, n’aie aucun regret.

Dans les « eaux glacées du calcul égoïste », les Français se complaisent allégrement : ils ne te méritent pas.

Les Belles Idées ne vivent que par les Belles Gens.

« Personne »

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