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Après le discours du Premier ministre : Union, action, jusqu’au retrait total !

APRES LE DISCOURS DU PREMIER MINISTRE – Déclaration de G. Gastaud, F. Kassem (secrétaires nationaux du PRCF), J. Hernandez (secrétaire de la commission luttes) et Gilliatt de Staërck (Jeunes pour la Renaissance communiste) pour le PRCF – 11 décembre 2019

Sans parler du peu crédible Laurent Berger, le « syndicaliste » favori du MEDEF qui dirige à la fois la confédération CFDT et la non moins jaunâtre Confédération Européenne des Syndicats (C.E.S.), les responsables syndicaux de lutte et autres syndicalistes de terrain engagés dans la grève inter-pro reconductible auront tôt fait d’analyser point par point les « concessions », pour beaucoup purement illusoires, qu’a tactiquement annoncées Edouard Philippe dans son discours du 11 décembre dans le but de diviser et de briser la grève avec l’aide du syndicalisme jaune, dit « réformiste ».

S’agissant de notre organisation politique franchement communiste et 100% anti-Maastricht, elle appelle d’ores et déjà tous ceux qui liront ces lignes à poursuivre, amplifier et durcir ce mouvement, le plus important et massif depuis décembre 1995.

Notons d’abord que, comme nombre de confédérations syndicales, y compris hélas parmi celles appelant au mouvement, le Premier ministre ment par omission en oubliant de rappeler que cette contre-réforme, que Macron nous vend comme visant l’« équité », résulte en fait d’une « recommandation » récemment adressée par Bruxelles à la France (et tout récemment réitérée par le nouveau commissaire européen Thierry Breton !) d’instituer un « régime unique de manière à faire plusieurs milliards d’économie ». L’enjeu de classe central est comme toujours de « réduire les dépenses publiques » de la France (Sécu, retraites et services publics) pour tenir les critères de Maastricht, préserver l’euro (c’est-à-dire l’intenable arrimage au Deutsche Mark fort du franc et des autres monnaies européennes) et privilégier à tout prix le « service de la dette » qui serait « due » aux « marchés financiers » par notre pays « souverain »...

Notons ensuite que, sans la pression que notre grève de masse a imposée au gouvernement, ce ne sont pas les pleurnicheries et le « dialogue social » bidon cher à Berger et cie qui auraient obtenu les concessions, fussent-elles verbales, ambiguës et floues* qu’a énumérées le Premier ministre (primes des fonctionnaires dans le calcul des retraites, report de la réforme pour certaines tranches d’âge, sauvegarde des pensions de réversion, prise en compte des enfants pour les salariées, étalement de la transition entre l’actuel régime solidaire et le système par points... etc.).

Continuons donc d’exiger le retrait pur et simple de cette régression civilisationnelle majeure car le refus clair et net est le plus efficace pour imposer à Macron-MEDEF la seule chose qu’il a reconnu craindre : le rapport des forces. Et, quitte à rappeler qu’en démocratie, le peuple est seul légitime, n’hésitons pas d’exiger, avec des centaines de milliers de Gilets jaunes, la démission de ce pouvoir minoritaire qui casse l’héritage social du monde du travail et le legs démocratique de la nation !

Constatons en outre que le ton mesuré du Premier ministre, initialement si arrogant, et que ses hypocrites références au programme du CNR, sont aussi à mettre au compte du mouvement social ; et en particulier de ceux qui, comme les militants syndicalistes de la FNARC, devenue PRCF en 2004, ont montré dès 2003 – sous les huées des gauchistes qui confondent Europe supranationale et internationalisme prolétarien ! – que l’enjeu de la prétendue « construction » européenne est de substituer aux avancées des ministres communistes de 1945 une jungle sociale à l’anglo-saxonne où tout serait marchandise pour le seul avantage des banquiers. Plus que jamais, dénonçons l’omerta des appareils euro-formatés qui désarment gravement les luttes en ménageant l’UE, en promettant la mensongère « réorientation sociale de l’UE » et en cachant que l’émergence d’une perspective révolutionnaire concrètement anticapitaliste passe par le libre débat de masse sur le Frexit progressiste sans lequel il est mensonger de parler de nationalisations, de démocratie populaire, de coopérations internationales et de progrès social. En effet, sans la construction d’une telle perspective politique, les luttes sont condamnées à la défensive.

En outre ne perdons pas de vue que même les « concessions » minimalistes, biaisées et diviseuses** du Premier Ministre n’ont qu’un but : briser les retraites solidaires (qu’il faudrait améliorer : retour à la retraite à 60 ans pour tous, calcul pour tous sur le salaire le plus favorable, prise en compte des années d’étude et des périodes de chômage), installer le nouveau système (que les successeurs maastrichtiens d’Edouard Philippe auront ensuite tout loisir d’aggraver), et surtout, plafonner le « coût des retraites » par rapport au P.I.B. comme l’exige l’UE en sommant les « partenaires » sociaux (en clair, le MEDEF et la CFDT marchant sur le ventre de la CGT) de ne jamais sortir de l’enveloppe au rabais qu’auront préétablie, pour « l’équilibre du système », la Commission européenne, la Cour des comptes néolibérale et les gouvernements maastrichtiens. D’ailleurs Edouard Philippe a indiqué qu’il « reprendrait la main » si, – devenus les gérants nominaux du système – les Berger et cie ne reportaient pas assez vite à 64 ans, puis à plus tard encore, comme le prescrivent les Accords européens de Barcelone* le prétendu « âge pivot » et les décotes dissuasives qui l’accompagneront. Et pour cela, le prétendu futur « Conseil indépendant des retraites » ne pourrait faire autrement que d’aggraver sans fin les décotes pour ceux, et plus encore pour celles qui, épuisé(e)s, partiraient plus tôt (rappelant que la longévité moyenne en bonne santé en France est de... 63 ans). Bref, derrière le « Berger » chargé de surveiller et de « fixer » le troupeau des salariés et des pensionnés, il y aura, en libero, le tondeur de pensions du gouvernement maastrichtien, le joueur de pipeau de la retraite par capitalisation (n’est-ce pas, Monsieur l’Assureur Delevoye ?) et le couperet budgétaire et monétaire de la Commission européenne. Belle « démocratie sociale » en vérité qui ne pourra jamais décider, « de manière responsable », que pour empirer la situation ! Est-ce là l’« autogestion » que proposait déjà la CFDT dans les années 70 pour éluder la question des nationalisations démocratiques et de l’expropriation capitaliste ?

Constatons enfin qu’en mêlant à son « régime unique » les dégradations dites « paramétriques » (recul de l’âge de départ à 64 ans de fait), Edouard Philippe a satisfait aux sommations du MEDEF et de Bruxelles, ce qui montre clairement le but euro-austéritaire de la contre-réforme. Mais ce faisant il a compliqué la tâche du « syndicaliste » Berger qui aurait préféré, tactiquement, que ces deux mauvais coups soient dissociés dans le temps, histoire de faire passer la retraite à points sans trop heurter sa base avec ce nouveau recul brutal qu’est la retraite à 64 ans. Mais laissons Berger et Macron se débrouiller avec cette contradiction et construisons l’unité combative à la base !

Le PRCF appelle donc tous ceux qui veulent, non dans les mots mais dans les faits, rester fidèles aux principes impérissables du CNR à renforcer la grève, à la gérer démocratiquement dans de larges Assemblée Générale inter-professionnelle (AG interpro), à tendre la main aux Gilets jaunes, à s’adresser largement à la jeunesse, et à tenir sans faiblir le bras de fer jusqu’au retrait du projet sans ménager l’UE et sans craindre d’exiger la démission de ce gouvernement antipopulaire.

*Signés par Chirac et Jospin en 2002, ces accords européens prévoyaient de monter « progressivement l’âge de départ en retraite dans l’UE à 67 ans en moyenne ». On voit qu’on n’est pas au bout des régressions si l’on comprend la signification arithmétique du mot « moyenne ».

**Les enseignants savent avec certitude que leur pension baisserait gravement avec le système à points. Ils savent que la revalorisation salariale promise n’est, elle, qu’une hypothèse et que les sommes annoncées ici et là sont dérisoires. Pire, en échange d’une hypothétique non-dégradation de leur pension, Blanquer veut imposer une majoration du temps de service hebdomadaire alors que déjà, bien des professeurs sont aux portes de l’épuisement professionnel : retraite retardée, majoration des temps de service et mince revalorisation de primes « au mérite » (en clair, pour les chouchous des chefs d’établissement !), il faut vraiment prendre les enseignants pour des benêts pour croire qu’ils vont marcher dans ce marché de dupes.

 https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/apres-le-discours-du-1er-ministre-union-action-jusquau-retrait-total-

COMMENTAIRES  

12/12/2019 10:17 par Assimbonanga

DIXIT Edouard Philippe : " Pour profiter de la hausse de l’espérance de vie, sans augmenter les impôts, la seule solution c’est de travailler un peu plus."

Je dois dire que cette phrase est la quintessence de ce gouvernement de droite rancie. Tout y est ! Ne cherchez pas ! Ne vous lancez pas dans des analyses interminables ! Ne pas payer d’impôts, ni de "charges", c’est leur seule motivation.
Ca commence avec les petits patrons, ploucs ou indépendants, et ça atterrit chez Arnaud, Bettencourt, Total et toutes les grandes entreprises multinationales. C’est eux qui tirent les ficelles de notre mise à genoux. C’est tout. C’est simplissime. (Ecoutez à 4:31 mn du début : https://www.youtube.com/watch?v=5YGhlQgiKpM)

(Pour les remercier de leur soutien idéologique, ce gouvernement est prêt à piocher dans la caisse pour offrir aux petits commerçants des tas d’aides pour faire face au désastre de Noël que ces salauds de privilégiés de régimes spéciaux foutent à quinze jours des "fêtes". L’important est que l’argent ne vienne jamais du patronat mais des contribuables. Or, les contribuables les plus ponctionnés sont en réalité les salariés car ils n’ont guère de moyens de "défiscaliser", eux. Il y a une contagion venue du monde agricole pour vivre sous subventions ou assistanat contre les intempéries. Les manifs ressemblent à une catastrophe naturelle, après tout !)

12/12/2019 20:02 par Pie Niouf

Il est rassurant de constater que tout le monde à gauche n’a pas de la m... dans les yeux.
Et puis il faut exiger la gestion des retraites par les salariés eux-mêmes, car ce n’est pas l’argent de l’État, ni celui du patronat, mais bien notre salaire différé, cela nous appartient !
Pareil pour la sécu...

12/12/2019 22:27 par Chan

Aux "actualités" d’aujourd’hui, moi citoyen avide de nouvelles fraîches, j’entends : 50% des français sont pour, 50% sont contre la réforme de destruction des retraites par répartition et des régimes spéciaux (sauf les régimes spéciaux des dirigeants politiques et des grands patrons, semble-t-il, bref on est habitué).

Koman koi ! me dis-je. Comme à mon habitude, je veux en savoir plus, je veux analyser les choses par moi-même. Je suis un irréductible gaulois, bien qu’en réalité occitan !
Alors je m’informe, qui sont ces 50 % (de crétins) ? Réponse de la télé : les 50% favorables à la retraite sont pour les 2/3 des gens de plus de 65 ans, généralement retraités, ou en passe de l’être. Ah ah ! me dis-je. Ça change tout : ils ne sont pas pour la réforme en réalité, ils sont pour que les générations suivantes se démerdent et veulent quoi qu’il arrive, conserver leurs acquis à eux, et merde aux Autres. Pour tout dire ces 2/3 croient à la formule magique : ça ne peut plus continuer comme ça ! (à reprendre en refrain), et se convainquent avec enthousiasme que c’est donc la meilleure garantie pour eux d’échapper au massacre.
Ceci appelle 2 réflexions :
1, c’est la manifestation évidente d’un (dégueulasse) égoïsme exacerbé, y compris vis à vis de leurs propres z’enfants et suivants (après nous le déluge/pas cool les gars z’é les garces (les filles en vieux français/sans connotation péjorative),
2, ils se mettent selon moi le doigt dans l’œil jusqu’au coude, sauf les manchots ça va de soi, comme chantait le grand Georges.
Pourquoi que tu dis ça, haineux personnage ?
Parce que leurs retraites, quoi qu’on en dise, ne sont pas garanties : rien de nos jours n’est garanti dès qu’il s’agit de finance ! Rien n’empêchera que leurs privilèges fondent au soleil libéral. Que ces 2/3, malgré leur âge avancé, sont naïfs ! N’ont-ils donc rien appris jusque-là ? La réponse est non. Pourquoi ? Sans doute parce qu’ils approuvent depuis l’école primaire ce que disent les maîtres, les chefs, les "intellectuels" et plus étrange encore la parole politicienne. A ce degré de naïveté, on peut parler d’aveuglement, et cet aveuglement à première vue (je plaisante !) est collatéralement dangereux pour le Collectif.
Donc ces 2/3 croient aux engagements d’un gouvernement temporaire qui n’a aucun pouvoir sur les marchés de capitaux, bien au contraire puisqu’il (le gouvernement) est en réalité le grand guignol des libéraux, comme les "journalistes" sont les guignols de l’info. Conclusion : tant pis pour eux.
Je poursuis mes calculs : seul les 1/3 de français qui, nous dit-on, sont favorables à la réforme sont donc des gens qui y croient vraiment pour des raisons idéologiques. Là on est dans le dur, les cons à points estampillés ! Certains sont sans doute des gens fortunés, des gens qui ont, comme on dit, des bonnes situations, voire des rentiers, ils pensent qu’ils auront, eux, des ressources spéciales, un patrimoine, des capitaux, des réseaux peut-être, pour traverser le cyclone à points et les crises économiques à venir. Ils ont tort : les ultra-puissances financières ne se respectent qu’entre elles, à tel point qu’on pourrait parler de communautarisme. En-dessous du milliard de fortune personnelle, et en dessous d’un seuil de cynisme ultra-inhumain, les "privilégiés" transitoires comptent pour peanuts. Ils n’auront que les yeux pour pleurer, c’est leur choix. Comme les gens de plus de 65 ans, qui croient leurs acquis garantis jusqu’à leur dernier souffle (tout en oubliant qu’ils doivent ces acquis aux communistes d’après-guerre qu’ils honissent à chaque occasion, en général en fin de repas), les supporters naïfs du libéralisme à tout crin, non cooptés par la grande finance, se noieront en grande partie dans la bassine commune.

Donc mon calcul : 50% contre la réforme pauvreté + 1/3 de motivés idéologiques (un peu cons sur les bords) = 30 % des 50 % annoncés puisque les autres sont en réalité juge et partie. Bon on est habitué.
Je reviens à mes 100 % de français (dont de nombreux occitans comme moi qui sont pas français, désolé les gars z’é les filles), je retire ceux qui sont favorables à la grande manip. pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’intelligence et la réalité (mais sont uniquement préoccupés par leur propre sort) et dans ce cas, le nombre de "contre" n’est plus à 50 mais bien au-dessus. (je ne sais pas si vous me suivez ! j’ai moi-même des doutes quant à mes facultés d’argumentation).

Maintenant, si l’on pénètre jusqu’au coeur de l’arnaque : la réforme pour l’appauvrissement des classes d’âge retraitées = le système à points. Est-il aussi raisonnable et rationnel ce système à points qu’on essaie de nous vendre comme la solution des solutions ? Si l’on est très influencable et dépourvu de bon sens, on pourrait presque dire oui, si l’on considère qu’une réforme censée coûter moins cher nous reverserait, au final, une retraite (universelle !!!) au moins égale si ce n’est supérieure à ce qui se fait aujourd’hui ! Voyez le truc, c’est mathématique : un truc censé coûter moins cher peut pas nous verser autant, n’est-ce pas ?
Pour vendre l’arnaque, l’essentiel de l’argumentation du gouvernement se résume en deux points (sic) :
1, "on" veut rétablir plus d’égalité/justice entre les régimes spéciaux et tous les autres, salariés, artisans, professions libérales, curés, péripatéticiennes, rabbins, gogos danseurs, imams (ortho ?), psychologues, escrocs etc.... Cet argument n’est évidemment avancé que pour créer des dissensions entre les citoyens-bouseux de l’analyse politique et économique et il est repris au refrain par les guignols de l’infocratie. C’est un argument extrêmement pernicieux, cad conforme aux pratiques habituelles de la classe politique. On n’est pas dépaysé.

2- ce qui est important : le système à points serait un système garanti, voyez-vous. Le point pourrait même augmenter ! Merde alors ! Sauf que, ça nécessite 2 conditions économiques essentielles, en premier lieu une croissance économique nette et non truquée par les manips des gouvernants et autres banquiers institutionnels (UE, Fed, FMI etc), et en second lieu, l’hypothèse absurde que nous, les citoyens qui ne sommes rien pour ces gens-là, nous en profiterions ! De toute façon ce n’est pas la peine de se poser la question : la destruction de l’économie réelle (celle que nous citoyens créons chaque jour - il est bon de le rappeler : les spéculateurs/financiers ne sont que des parasites -), par les "libéraux" financiers escrocs est inéluctable puisque les Peuples Occidentaux Privilégiés (les POP) semblent - les années passant - être incapables de sortir de leur sommeil psychotropique.

Donc, c’est une évidence pour qui se pose encore les questions essentielles en termes pratiques : notre argent/notre richesse à nous, cotisé(e) par points se retrouvera, grâce aux multinationales de "l’assurance", noyé(e) dans la grande mondialisation des marchés des capitaux ! Si après ça, mes congénères pensent encore que le point ne baissera pas à chaque "crise" économique provoquée par les mêmes instances mondialisées des spéculations financières et autres très grands escrocs de très haut vol, et sont naïvement convaincus que des mécanismes vertueux en assureront la garantie, c’est que je ne m’appelle pas Chan !
Salut à tous, Chan.

13/12/2019 00:27 par oracle

Y a ceux qui se couchent...
https://france-police.org/2019/12/12/trahison-champions-du-monde-les-syndicats-de-police-sont-les-premiers-a-se-coucher-devant-le-gouvernement-sans-aucune-garantie-sur-le-dossier-des-retraites/

Y a ceux qui ne se couchent pas, comme les anglais qui ont voté POUR le brexit ce jeudi
Pas de lien à vous proposer, ça pleurera dans les chaumières europeennes demain

GREAT Britain

13/12/2019 16:28 par Iris

" " sous les huées des gauchistes qui confondent Europe supranationale et internationalisme prolétarien " ".

C’est un fait avéré, il n’empêche qu’aujourd’hui, mis à a part les sections PCF de Vénissieux et de Paris XV, la direction bicéphale voir tricéphale du PCF tient le même discours, à qui veut l’entendre ! L’Europe c’est l’internationalisme avant l’heure……..Mais c’est bien sûr voyons, patrons de tout les pays unissez-vous !

13/12/2019 22:36 par Bruno

LA CHIENLIT, C’EST EUX !

14/12/2019 10:38 par cunégonde godot

Plus que jamais, dénonçons l’omerta des appareils euro-formatés qui désarment gravement les luttes en ménageant l’UE, en promettant la mensongère « réorientation sociale de l’UE » et en cachant que l’émergence d’une perspective révolutionnaire concrètement anticapitaliste passe par le libre débat de masse sur le Frexit progressiste sans lequel il est mensonger de parler de nationalisations, de démocratie populaire, de coopérations internationales et de progrès social. En effet, sans la construction d’une telle perspective politique, les luttes sont condamnées à la défensive.

Plus que jamais, en effet.
Une "gauche" franchouille du "compromis de gauche européiste" , ainsi que tous les syndicats Confédération Européenne Syndicats sans exception non arrimés au frexit continueront à trahir le peuple.
Cette "gauche" à la Corbyn-Tsipras, qui croit avoir récupéré les "gilets jaunes", conduit tout droit les salariés à la retraite par capitalisation, à la destruction systématique de l’industrie et la paysannerie françaises, à la privatisation de notre système de santé publique, ainsi qu’à la disparition des services publics.
L’ "union" de cette gogôche n’est que bavardes pitreries...

15/12/2019 07:47 par François de Marseille

@ Oracle : Même en gréve, la police n’est pas et NE SERA JAMAIS de notre coté. Elle est du coté de ses petits intérêts, de sa fiche de paye, de son régime de retraite, de la pénibilité de son travail. Elle ne s’éloigne des dominants que le temps d’obtenir plus de miettes. Je ne leur jette pas la pierre, ils defendent leur intérêt.
L’intérêt commun est une farce, il est bien évident que l’intérêt de la police n’est pas celui de l’ouvrier. Celui qui espere voir un jour la police au coté de l’ouvrier, contre les dominants, n’est pas un utopiste, c’est un fou qui se ment à lui même. Ca ne peut tout simplement pas arriver.

15/12/2019 14:31 par François de Marseille

@ Cunegonde Godot : "Plus que jamais, en effet.Une "gauche" franchouille du "compromis de gauche européiste" , ainsi que tous les syndicats Confédération Européenne Syndicats sans exception non arrimés au frexit continueront à trahir le peuple."

Et entre cette gauche (européiste) et la gauche radicale (PRCF), la FI devra choisir son camp si elle veut avoir un role politique à l’avenir. Le point triple EELV/PS/PRCF n’est plus tenable.

15/12/2019 18:50 par Assimbonanga

Si jamais ça passait, on entrerait en régime policier. Si ce gouvernement ne maintenait qu’un seul régime particulier pour les militaires, gendarmes et policiers, ce serait signe qu’il embauche une milice à sa main. Alors-là, toutes leurs railleries sur les dangereux dictateurs venezueliens ne seraient que de l’opérette comparé à ce qu’ils instaureraient. Et quant aux pompiers s’ils s’abaissent à faire pareil, on aurait un sacré clivage avec la population, car ils seront assimilés dans la réputation haïssable.

15/12/2019 21:43 par chb

Une raison parmi d’autres, pour le gvt, de nous imposer cette réforme au pas de charge : l’espérance de vie n’augmente plus (au contraire), et ça va bientôt se voir dans les stats.
Alors il a commandé au COR une nouvelle perspective catastrophiste, incluant la disparition programmée de dizaines de milliers de fonctionnaires et la précarisation de tas d’autres emplois. Cela fait baisser les cotisations attendues, et permet de présenter de très mauvaises prévisions du financement des retraites par répartition... dans dix ans.
Abandonner la réforme du corrompu Delevoye, ça aiderait au contraire à remonter la pente. Tenez bon, les grévistes !

15/12/2019 22:50 par alain harrison

Bonjour.

« « « (et tout récemment réitérée par le nouveau commissaire européen Thierry Breton !) d’instituer un « régime unique de manière à faire plusieurs milliards d’économie ». L’enjeu de classe central est comme toujours de « réduire les dépenses publiques » de la France (Sécu, retraites et services publics) pour tenir les critères de Maastricht, préserver l’euro (c’est-à-dire l’intenable arrimage au Deutsche Mark fort du franc et des autres monnaies européennes) et privilégier à tout prix le « service de la dette » qui serait « due » aux « marchés financiers » par notre pays « souverain »... » » »

Voilà bien la question centrale : « « « « le service de la dette » » » » ad vitam aeternam. De même que les guerres ( humanitaires et sic ) gaspillages et profits, auxquels, seul les Peuples recourant à leur Souveraineté pourront mettre un terme.
Toute la question de
La Constituante Citoyenne
Le Nouveau Pacte Social (auto-éducation dans l’action de la Constituante, du N. Pacte S. et du N.P. Économique) Histoire et Préhistoire dans le cadre de l’Évolution Naturelle (en prendre toute la mesure, reste à faire NON OUI.
Le Nouveau Paradigme Économique
Soit la question du Vieux Monde versus Nouveau Monde et ce que cela a de signification versus instrumentalisation et récupération qui jusqu’à maintenant est le jouet de plusieurs, tout habit confondu.

En passant, voici le message que j’ai envoyé au site de PARDEM. (le vidéo est intéressant)

http://pardem.org/le-parti/universites-d-automne/universites-d-automne-2019/995-les-impenses-des-projets-de-reforme-constitutionnelle

Bonjour.

En écoutant « « Les impensés des projets de réforme constitutionnelle __ Université d’automne du Pardem 2019
Vidéo de Thomas Perroud » », Je constate que les bruits (toussements, bruit de puîtres sont retransmis par les microphones continuellement. Espérant la correction lors du prochain : Université d’automne du Pardem.

Cela étant dit, la question de la Constitution est indéniable lors de la Constituante Citoyenne........ En espérant que la gauche ( intègre ) a commencé à inviter les citoyens à se préparer pour la Constituante Citoyenne __ C’est le Peuple qui est Souverain, ce qui devrait être l’énoncé "officiel" du Nouveau Monde versus le Vieux Monde (millénaire) d’où l’importance de la préparation de la Constituante Citoyenne par le Peuple. Deux pierre d’un coup : l’Auto-Éducation et la Constituante Citoyenne, l’un étant indissociable de l’autre pour passer du système vieux monde (guerre, injustice.....) au Nouveau Monde (reprise du chemin vers l’humanisation que le modèle capitaliste-consumériste a mis en parenthèse).
La Constituante n’est pas un exercice à la va vite, mais un "processus" long (versus un conditionnement __ mentalité __ millénaire : exploiteur-exploité). À n’en pas douté plusieurs années. Certains pays comme Cuba, le Vénézuéla, la Chili d’Allende sans doute informel (il y en sûrement d’autres) l’ont initié de diverses façons et de profondeurs. Ce que je veux dire, c’est que les notions de Liberté et d’Égalité sont des concepts que nous n’avons pas épuisés et qui demeurent des symboles phares pour l’Humanité (Fraternité). Et que notre réflexion pour la Constituante Citoyenne (Peuple s’appropriant la Souveraineté qui lui revient en tout logique historique (de l’ignorance instrumentalisé à la connaissance de notre véritable condition humaine : exploiteur=exploité). Considérant la Crise multidimensionnelle (écologique, économique, sociétale (identitaire...), idéologique (schismes...), des croyances et de leur multiplicité,..., à la Constituante (les institutions..), sans doute faut-il, en parallèle initier le Nouveau Pacte Social (en regard des avancés de nos connaissances en regard de l’Évolution Naturelle, de la Préhistoire et de l’histoire), et immanquablement, explorer un nouveau paradigme économique dont les bases seront détachées du système actuel. La piste de la Cotisation * (appel : le tout PIB à la Cotisation) est sans doute à prendre au sérieux, de même que les travaux de M.Friot.

Que c’est-il passé pour que le programme du CNR soit enseveli ? Que reste-t-il de la Cotisation et ses avancés ?

Un film à revoir aux yeux de l’histoire :
Égalité, Fraternité et Choucroute réalisé par Jean Yanne.
Ou les contradictions sarcastique de la gauche.

16/12/2019 18:06 par chb

A. Harrison rappelle le mantra UE-ropéen repris par nos gouvernants :
privilégier à tout prix le « service de la dette ».
Et de fait, on nous en sert, de la dette ! Quand deux à trois milliards des ressources sont dévoyés vers l’assurance privée par la simple mesure "égalitaire" de suppression des cotisations au-delà de 10.000 euros de salaire, voilà de quoi alimenter cette fameuse dette ! Pour le plus grand profit de financiers dont BlackRock, dont on a appris de justesse que le Haut Commissaire en détient un gros paquet d’actions. C’est en anticipant là-dessus aussi que le COR prévoit (ou plutôt : crée !) une dette insupportable.
Que les responsables mentent, on le sait ; mais qu’ils nous arnaquent au bénéfice de leurs copains, on ne devrait pas s’y habituer. J’espère au moins que le scandale, cette fois, permettra de repousser ce projet de loi spoliateur, à défaut d’installer aux commandes des gens capables de travailler pour le bien commun.

18/12/2019 21:10 par alain harrison

Bonjour.

La retraite universelle ?
Service de la dette, retraite universelle.......
Deux thèmes pour la Constituante Citoyenne et le nouveau paradigme économique.

Pourquoi le programme économique du CNR ne peut pas fonctionner, à cause du cadre économique financier capitaliste.
Le rapport de force : cotisation versus finance

07/01/2020 21:57 par alain harrison

La cotisation un programme simple versus le programme économique libéral, programme complexe pour ne pas dire compliqué et redondant : un système à rouages multiples d’institutions qui se renvoient en miroir. Un système de clonages qui n’est qu’un vaste enfumage, dans lequel les protagonistes se promènent et s’échangent les sièges, un peu à la manière, dont le vaste système d’informations se partage la même info redondante et univoque ( qui est clair, sans équivoque ; qui n’admet aucun doute ou malentendu ; qui n’a qu’un seul sens ou une seule interprétation et n’engendre qu’une seule conclusion).

Ce système est en boucle fermé en dehors de la réalité, ainsi il va de soi que la Nature soit détruite d’une part et mise en Parc thématique privé sous l’égide de l’UNESCO ????

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