Auteur Samuel MOLEAUD

Ben Laden : à qui profite le crime ?

Samuel MOLEAUD
Mai 2011, et le monde est enfin guéri de l’effroyable Mal du siècle qui semait la peur depuis dix ans, du chef de la grande nébuleuse terroriste islamiste qui colonise nos espaces si respectables où il fait si bon vivre. Oui, nous sommes l’Axe du Bien. On le sait tous, et ce n’est pas préjuger que de dire que tout ce qui est dirigé contre nous est du terrorisme. L’inverse, comme en sciences, est une hypothèse à vérifier mais là , je n’ai plus d’éprouvettes… 1. Quand la sauvagerie (…)

Au secours, l’humanisme est devenu un extrémisme…

Samuel MOLEAUD
C’est le printemps, la nature bourgeonne, déploie son énergie pour réchauffer l’atmosphère et sortir des longues journées froides que l’hiver a figées. Bref, la nature revit, et il n’y a bien qu’elle. Partout ailleurs, il y a dans l’air ce parfum moisi d’une ère nouvelle qui ramène ses effluves de honte latente et de colère indicible, d’une inénarrable mascarade dans les arcanes du pouvoir des puissants qui jouent leurs cartes impérialistes à la sauce sanguinaire du 21ème siècle, et se (…)
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Élections et citoyenneté en démocratie représentative : une démission de la conscience politique.

Samuel MOLEAUD
Tiens, il paraît que nous vivons en démocratie, et que celle-ci s’exprime par le vote et la liberté d’expression. C’est même écrit dans la constitution et les livres scolaires que nous sommes des citoyens libres et égaux en droit, que nous pouvons choisir nos représentants au suffrage universel direct. Le papier ne refuse pas l’encre. L’école, lieu d’apprentissage des codes institutionnels, formatage des cerveaux pour le pouvoir de quelques uns. On m’avait dit à l’école qu’il était (…)

Quand le G8 devient révolutionnaire…

Samuel MOLEAUD
Quand le G8 devient révolutionnaire… …C’est qu’il y a peut-être une anguille sous roche, tel un miroir au soleil dont les reflets dirigent notre oeil vers une autre direction pour observer une autre réalité.Ce texte ne présentera pas l’état actuel des choses et ne fournira pas une explication éclairée de ce qui se passe en Afrique du Nord, puisqu’il est écrit à distance, sous le feu des projecteurs de la scène médiatique. Donc, sous l’emprise de la désinformation, des croyances collectives (…)

Révolutions : La mafia des marchands renouvèle sa clientèle ?

Samuel MOLEAUD
Voilà maintenant trois mois que la presse à sensations fortes des États puissants a continuellement du grain à moudre dans les bureaux des grandes tours en verre où se produit l’information. Les tribunes s’enflamment sur les manoeuvres militaires, les déclarations non sincères des responsables politiques, le nombre de morts en Libye, entre mille et six mille, (oui les journalistes français sont très précis entre eux), les malversations mises au grand jour de ministres accueillis comme des (…)

L’oligarchie sauvage face à la rue : un choc frontal en préparation.

Samuel MOLEAUD
En cette époque formidable où les cerveaux semblent, en apparence, être en train de se libérer collectivement du joug de leurs oppresseurs, il y a comme une bourrasque d’espoir qui décoiffe un petit peu la longue et fine chevelure de l’oligarchie financière. Nombre de militants contestataires évoquent une pomme pourrie, ou une tumeur qui s’est généralisée pour traiter des effets de la globalisation marchande sur la planète. Les soulèvements populaires actuels provenant d’Afrique du Nord et (…)

De la Révolution dans le « Monde Arabe »…on nous cache quelque chose.

Samuel MOLEAUD
I/ Réveil amer des élites : un vent de révolte populaire fait trembler les chaumières. Le réveil sonne. Un peut trop tôt, mais c’est toujours trop tôt quand il faut ouvrir les yeux. Hier, on s’est bien gavés quand-même. Grosse soirée, j’me suis encore fait un max de flouze. Les kilos de coke importés d’Amérique Latine par mes esclaves ont bien galvanisé le sentiment de puissance à l’assemblée de la petite tablée luxueuse. On a bien ri, la fête semblait interminable, nous étions entre nous, (…)

Cette nouvelle décennie sera-t-elle celle des peuples ?

Samuel MOLEAUD
I/ La société civile internationale, plongée dans l’abîme. De 2000 à 2010, le monde a pu observer la dégradation rapide des conditions de vie, non seulement dans les pays dits du Tiers Monde, mais aussi dans les pays riches de l’Occident. Les accords de libre échange signés de la décennie antérieure ont montré leurs façades d’écrans de fumée, concentrant les capitaux entre les riches du Nord économique, et ceux du même Nord. Les attentats du 11 septembre 2001 ont profondément chamboulé (…)

Alternatives altermondialistes : L’agroécologie, la décroissance et la simplicité volontaire.

Samuel MOLEAUD
« C’est de l’ignorance de nos droits, que l’arbitraire tire sa plus grande force. » Cette phrase de Denis Langlois, écrivain français pacifiste et observateur judiciaire de plusieurs procès politiques en Grèce, Espagne, Algérie, Koweït, Mali, résume à elle-même ce qui nous attend à l’avenir : si la population continue à fermer les yeux, dans un sommeil hypnotique sur la manière dont elle se fait piétiner ses droits par les sbires qu’elle croit avoir élus, nous n’aurons en retour que le (…)
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Loppsi 2 : Liberté, égalité, fraternité et démocratie, sur le Titanic, approchent de l’iceberg...

Samuel MOLEAUD
Le titre, certes, est un peu bancal, mais il est à l’image de la société, où nous sommes tous embarqués de force sur un Titanic, sachant qu’il n’y a plus de canots de sauvetage et que l’iceberg n’est pas loin. Le capitaine du navire, seul dans sa tour d’ivoire, est aveugle. Les bourgeois de la première classe (classe dirigeante) sont occupés à table à soigner leurs économies, fumant, buvant et jouant au poker. Les pantins de la seconde classe (classe supérieure ne travaillant peu ou pas du (…)

Le « journalisme citoyen » : une révolution entre démocratie participative militante, et intoxication médiatique capitaliste.

Samuel MOLEAUD
Le libéralisme économique voudrait, dans son utopie idéologique, que chaque humain sur la Terre soit son propre entrepreneur, qu’il s’autogère. L’individu, est le seul à savoir ce qui est bon pour lui. Il doit donner de sa personne en permanence, savoir se vendre pour dynamiser la société, et avoir des chances que celle-ci lui rétribue les bienfaits de la « communauté » s’il y a contribué. Le bonheur par le travail, ou plutôt, la mise en liberté conditionnelle de l’individu dans ses sphères (…)
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Libéralisme économique et démocratie : les histoires d’amour finissent toujours mal.

Samuel MOLEAUD
Le stade ultime du capitalisme est le fascisme, selon les adeptes de l’idéologie marxiste. Il correspond, globalement à l’état où le chef d’État dicte sans merci la politique à ses subalternes, avec l’appui inconditionné des forces de propagande pour faire accepter aux foules l’idéologie dominante du travail, de l’exaltation du sentiment national, et d’une société purifiée, libérée des parasites étrangers, proies faciles sur lesquelles on tape pour aseptiser les consciences populaires et les (…)