Auteur Robert GIL

Travailler le dimanche, puis tard le soir, et ensuite...

Robert GIL
Ceux qui se disent pour le travail le dimanche ou le travail de nuit, sont en général ceux qui sont le moins exposés à ces contraintes. C’est parmi les moins de 25 ans et les plus de 58 ans qu’il y a le plus de personnes disposées à travailler le dimanche, alors que les 30/45 ans y sont opposés dans leur grande majorité. Enfin politiquement ce sont les partisans du FN qui sont le plus favorables au travail du dimanche, suivis de prés par ceux de l’UMP, rien d’étonnant à cela ! Mais si (…)
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La Chine, puissance capitaliste . Pourra-t-elle se survivre ?

Robert GIL
La Chine a pu devenir « l’atelier du monde » en faisant jouer ses « avantages comparatifs » sur le marché mondial : une immense main d’œuvre aux salaires de misère… et l’efficace dictature du parti dit « communiste » chinois ; mais après plus de vingt ans de privatisations par et pour la bureaucratie dominante, cette dernière s’est tellement enrichie que la colère s’accumule non seulement chez les travailleurs, mais aussi dans la bourgeoisie privée et les classes moyennes supérieures. La (…)

Heureusement qu’il y a des riches pour...

Robert GIL
L’industrie du luxe est en plein essor, rien d’étonnant à cela, vu que les riches voient leur fortune augmenter exponentiellement, et que leur coffre et leurs comptes dans les paradis fiscaux débordent, il faut bien dépenser un peu. Pendant ce temps des millions de jeunes de moins de 25 ans, diplômés ou pas, cherchent désespérément un emploi. Des millions de familles n’arrivent pas à joindre les deux bouts... Cet été le magazine Challenges a publié un scoop : « Les riches sont de plus en (…)

RETRAITES, EXIGEONS LA VERITE ... Et récupérons les milliards là ou ils sont !

Robert GIL
Le gouvernement Ayrault, pour pallier le déficit de la branche retraite de la Sécurité Sociale, prône une nouvelle réforme dans la droite ligne de celles de 1993, 2003 et 2010, avec les mêmes impacts nocifs pour les salariés. Sans reprendre l’ensemble des propositions du rapport Moreau, le projet prévoit deux axes pour de nouvelles rentrées d’argent : l’augmentation du temps de cotisations, passant des 41 ans et un trimestre prévus par la réforme Woerth de 2010 à 43 ans pour toutes les (…)

Retraite par répartition ou par capitalisation ?

Robert GIL
En France, avant 1945, les retraites étaient financées par capitalisation. Cependant, la guerre a fait chuter la valeur de l’épargne et ruiné les retraités. Les systèmes de retraite par répartition ont été instaurés sous l’impulsion du CNR, les ordonnances de 1945 créent la sécurité sociale et instaurent un régime par répartition pour remédier à cette situation de pauvreté des seniors. L’idéologie capitaliste veut nous faire croire que notre retraite est le fruit de notre travail, et (…)

Pierre GATTAZ, un héritier, président du MEDEF

Robert GIL
Le nouveau président du Medef se nomme Pierre Gattaz, et d’emblée dans son discours d’investiture il a chiffré le montant des prélèvements qui pèsent sur les entreprises à supprimer. Selon lui, il faut retirer 50 milliards de charges sociales et 50 milliards de charges fiscales par an sur cinq ans, et les transférer sur la TVA et la CSG. Il faut rappeler que papa Yvon Gattaz (créateur de l’entreprise dont a hérité Pierre) était aussi un joyeux plaisantin : c’est lui qui obtint la (…)

Syrie, la catastrophe qui s’annonce...

Robert GIL
Si l’on bombarde la Syrie, ce n’est pas tellement pour chasser un dictateur, l’occident soutient de nombreux dictateurs à travers le monde, sans que cela ne pose le moindre problème à sa conscience, pourvu que ceux-ci fassent allégeance à nos multinationales, et ne mettent pas en danger nos intérêts. Ce n’est pas non plus dans un souci humanitaire, parce que des civils seraient tués. Rien que dans la région nous sommes responsable de nombreux massacres en Irak ou en Afghanistan, sans parler (…)

Crise, quelle crise ?

Robert GIL
Il paraît qu’il y a une crise, mais soyons réaliste, si la crise ne profitait à personne il n’y aurait pas de crise. D’ailleurs, Stéphane Bailly, propriétaire d’un groupe de location et de vente de voitures (453e du classement de Challenges) ne nous le cache pas : « La crise, ce sont des difficultés pour les petits, mais ce sont aussi, souvent, des opportunités pour les gros. » Et, jamais, depuis 1996, année où Challenges a lancé son classement des “500”, leur fortune globale n’avait atteint (…)

Vive les réformes !

Robert GIL
Il faut sortir de l’immobilisme. Notre pays a besoin de réformes profondes, sinon nos enfants sont condamnés à payer nos erreurs. Le monde bouge, il faut prendre conscience que l’on ne peut rester dans la situation actuelle. Il ne faut pas avoir peur d’aller de l’avant et de changer les choses. Qui n’a pas entendu ce discours ? Peu à peu nous avons intériorisé les arguments que les médias et nos politiques nous servent à longueur de campagnes électorales. Le fameux « on ne peut pas faire (…)

La ligne de "Basculement"...

Robert GIL
La force du système ultra libéral, nouvelle appellation de certain, mais qui n’est que la continuité du capitalisme, est d’avoir en quelques décennies réussi à faire en sorte que les gens aient intériorisé la formule du « c’est comme ça, on ne peut pas faire autrement, tous les autres systèmes ont échoué, il n’y a aucune alternative ». Et tous les pays qui veulent vivre différemment ou essaient une autre voie sont immédiatement sanctionnés, voir ici(*) la théorie dite « punir les mauvais (…)

Petite histoire des retraites du Moyen-Age à nos jours

Robert GIL
Le repos des anciens après une longue période de travail a longtemps reposé sur la solidarité intergénérationnelle. Au moyen âge cela existait sous forme de corporation et d’une société d’entraide mutuelle. Sous l’Ancien Régime 0,1 % de la population recevaient une rente de la part du roi, prélevée sur le trésor royal. Fondée par Colbert, les marins, sous Louis XIV, furent les premiers à obtenir une compensation en période d’inactivité par une retraite par répartition, unique au monde ; (…)
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Les vieilles recettes antisociales du FN

Robert GIL
La perméabilité d’une partie des salariés aux discours du FN est inquiétante. Elle s’inscrit dans un contexte de crise économique, financière et politique. La précarité, le chômage, les défaites sociales sur les retraites, l’éducation, les délocalisations et les plans de licenciement en cours plongent de nombreux salariés dans l’angoisse. Face à ces inquiétudes, le FN se présente comme le défenseur des petits contre les gros, se plaçant en champion de la défense de l’emploi et se battant (…)