Auteur Richard ABAUZIT

Qu’y a-t-il dans la loi Macron ?

Richard ABAUZIT
D’après un sondage récent, les Français seraient favorables à la loi Macron car elle permettrait à ceux qui souhaitent travailler le dimanche de le faire sans entraves et à ceux qui sont avides de faire leurs courses ce même jour de faire chauffer la carte bancaire sans qu’elle refroidisse. En d’autres termes, papa et les enfants pourront acheter des sucres d’orge en disant un petit bonjour à maman la caissière du Monoprix pendant que des millionnaires chinois (des truands, donc) achèteront (…)

Analyse du projet Macron : en route pour l’esclavage ?

Richard ABAUZIT
Un projet qui porte sur le droit du travail, fait par un ministre de l’économie. Pour la méthode, c’est un retour au milieu du XIXème siècle, avant qu’on invente un ministère du travail. Sur le fond, cela risque d’être un retour au début du XIXème siècle si la modification du code civil est maintenue. Un projet dont le titre III, étonnamment intitulé « TRAVAILLER » donne toute la mesure. On ne fera pas l’injure de penser qu’une loi dite « Pour la croissance et l’activité » montre du doigt (…)

Accord sur le contrat de travail avec le MEDEF : ce que des organisations syndicales de salariés ont osé signer, par Richard Abauzit.

Richard ABAUZIT
Sarkozy Parisot Lundi 21 janvier 2008. Accord du 11 janvier 2008 avec le MEDEF : ce que des organisations syndicales de salariés ont osé signer. 1/ Acceptation du principe de l’utilité des emplois précaires (article 1 de l’accord) 2/ Acceptation du principe que ce sont les freins au licenciement qui freinent les embauches ! (article 12) 3/ Acceptation des interventions « plus systématiques » des patrons dans les écoles (article 2) 4/ Acceptation du principe selon lequel (…)

Il faut sonner le tocsin avant le 4 décembre : Sarkozy est en train de massacrer le Code du Travail.

Gérard FILOCHE, Richard ABAUZIT
Vendredi 30 septembre 2007. >> ALERTE En ce moment, dans le plus grand silence, Sarkozy est en train de massacrer le Code du travail. Tous les professionnels - syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats - signent des pétitions, des appels contre ce massacre. Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission. Ce n’est (…)