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Auteur : Mathias REYMOND

Julian Assange seul face au silence médiatique

Mathias REYMOND

Il était une fois un informaticien lanceur d’alerte qui, avec une poignée de cyber-activistes, avait fondé un média d’information – Wikileaks – révélant au monde entier des crimes de guerre, des intrigues géopolitiques et des stratégies d’espionnages de grande ampleur.

Il était une fois Julian Assange. Aujourd’hui, l’informaticien vit reclus dans l’ambassade d’Équateur à Londres. Il ne peut ni sortir – il serait immédiatement arrêté par la police britannique et probablement extradé vers les États-Unis où une lourde peine de prison l’attend –, ni rester indéfiniment dans l’ambassade car ses conditions « d’hébergement » sont délétères (pièce exiguë, sans lumière du jour, visites restreintes) et sa santé se dégrade – d’ailleurs l’Équateur a prévenu : si l’examen de santé est négatif, il devra de toute façon quitter l’ambassade pour se faire soigner dans un hôpital. Mais qu’est-il reproché au juste à Julian Assange ? Simplement d’avoir dévoilé des faits réels. Et il l’a fait en prenant des risques. De nombreux médias – sans prendre de risque, eux – ont relayé les principaux faits publiés par WikiLeaks. Par exemple ceux-ci : Du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, la guerre en Irak a fait environ 110 000 morts irakiens pour cette période, dont 66 000 civils, et les troupes américaines auraient (...) Lire la suite »

Les éditocrates contre Jean-Luc Mélenchon

Mathias REYMOND

« ... Les talentueux pédagogues » qui avaient encadré le débat lors du référendum sur le Traité constitutionnel en 2005 sont de retour ! Et ils n’ont rien perdu du sens de la nuance » nous dit l’auteur.

En effet ! Florilège en vrac des mots doux et subtils réservés au candidat du Front de Gauche : guignol, rigolo, idiot utile, comique, héritier de la terreur, déconnant, piège à cons, stalinien, kolkhoze, Allemagne nazie, Russie soviétique, tissu de conneries.

Manque "Diable aux pieds fourchus", mais il est vrai que l’auteur n’est pas allé fouiller au presbytère de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Et puis, la campagne n’est pas terminée...

LGS

Le traitement médiatique de la campagne électorale pour l'élection présidentielle de 2012 confirme les enseignements de celle de 2007 : hors de la droite et de la gauche de gouvernement (flanquées du centre qui séjourne entre les deux), point de salut et surtout point de discussion légitime. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer le mépris et l'animosité affichés pour ceux que l'on qualifie de « petits », même lorsque, selon les sondages, ils deviennent « moyens », comme c'est le cas maintenant de Jean-Luc Mélenchon. Tristesse des éditorialistes et des commentateurs politiques quand les sondages d'intention de vote qu'ils consomment quotidiennement consacrent deux favoris ; point de suspense ! Il ne leur reste plus qu'à collectionner les « petites phrases » et à ausculter les stratégies de communication des duettistes. Joie des éditorialistes et des commentateurs politiques quand les sondages leur offrent une course pour le poste de « troisième homme » ! En 1995, il se nommait Jacques Chirac (en (...) Lire la suite »
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