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Auteur : Aymeric MONVILLE

Lettre d’excuses à Rudy Reichstadt, pour l’avoir confondu avec Julien Pain, que je confonds aussi avec Emmanuel Macron, que je confonds aussi avec Giscard d’Estaing, etc.

Aymeric MONVILLE
Cher Monsieur Reichstadt, Vous me faites l’honneur de publier une photographie de moi, en compagnie de Michel Collon, en une de votre site intitulé « Conspiracy Watch ». A la dernière fête de l’Humanité, sur le stand du Pôle de Renaissance Communiste en France, j’avais commis, selon, vous le crime de vous avoir confondu avec M. Julien Pain, de France Info. Ce M. Pain a même cru bon d’en faire un sujet télévisé. De cette confusion, passagère et vénielle me semble-t-il, étant donné la proximité idéologique à tu et à toi entre M. Pain et vous-même, vous avez jugé bon, sans doute parce que vous manquiez d’inspiration, de faire rien moins que le « complot de la semaine », en reprenant ce même article dans l’hebdomadaire « Franc-tireur ». En publiant le même article dans deux médias différents, vous ne craignez donc pas qu’on confonde ainsi « Conspiracy Watch », non plus avec « France Info », mais avec le journal au nom usurpé « Franc-tireur » ? Mais ici, c’est vrai, aucune confusion n’est possible entre vous et M. (...) Lire la suite »

L’éminence grise de la rupture entre Michel Clouscard et Alain Soral ?

Aymeric MONVILLE

Suite à une nouvelle tentative de récupération par l'extrême-droite d'authentiques penseurs marxistes (ici Michel Clouscard, 1928-2009), Aymeric Monville, directeur des éditions Delga, nous envoie ce communiqué où il est aussi question de la défense de la République populaire de Chine.

Dans un récent entretien filmé au bord du lac Léman et publié sur son site en septembre 2023, Alain Soral m'attribue une responsabilité majeure dans sa rupture définitive avec le philosophe Michel Clouscard. Cette rupture fut matérialisée - comme on le sait peut-être -, par l'article du penseur marxiste, publié dans L'Humanité et intitulé "Aux antipodes de ma pensée". Michel Clouscard y désavouait publiquement Alain Soral au moment où celui-ci se rapprochait de Jean-Marie Le Pen et tentait, selon les termes de Clouscard, "d'y associer sa personne". C'était en l'an de grâce 2007, ma rencontre avec Michel Clouscard datant, elle, de 2003. A ma connaissance, c'est la première fois que cette nouvelle théorie du complot - le mot s'impose ! - est rendue publique. Pourquoi vingt ans après ma rencontre avec le penseur natif de Gaillac ? Je l'ignore. Quoi qu'il en soit, je serais ainsi le chaînon manquant, l'âme noire, qui expliquerait pourquoi, à la fin de sa vie, le philosophe resté durant toute son (...) Lire la suite »
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Xinjiang et Ouïghours : la presse retourne à ses chers guillemets

Aymeric MONVILLE

A mon retour du Xinjiang, j’apprends que mon exécution pour divergence avec les principaux médias de mon pays va peut-être être différée. En effet, l’arsenal de la presse française se fait désormais plus modeste.

Commentant la récente visite du président chinois dans la région, Le Monde, dans son édition du 28 août 2023 titre : La répression chinoise en voie de « normalisation ». Quant à RFI, un jour plus tôt : Chine : Xi Jinping réaffirme la priorité donnée à la « stabilité sociale » au Xinjiang. Enfin, Le Figaro : Chine : le président Xi au Xinjiang, loue « la stabilité sociale ». Je n'ai pas trouvé d'autres articles sur le même sujet. Mais je constate une belle unanimité : trois titres et trois fois les mêmes guillemets. La belle solution ! Comme il n'y a plus rien à dire sinon que le Xinjiang est toujours en Chine, qu'il n'y a plus d'attentats depuis 2016, que les Ouïghours sont bien toujours là, Dieu merci (s'il existe), que la religion n'est nullement interdite, que le patrimoine matériel et immatériel est préservé, que la région se développe avec une croissance qui profite à tout le monde, il reste donc un expédient tout trouvé : commenter l'actualité chinoise en montrant qu'on n'en pense pas moins. Car ces (...) Lire la suite »

Benoît Quennedey innocenté

Aymeric MONVILLE
"L'énarque n'était pas un espion." C'est ce que nous confirme le Parisien d'aujourd'hui à propos de mon ami Benoît Quennedey, dont j'ai eu l'honneur de publier le livre sur la Corée du Nord (La Corée du Nord cette inconnue, éditions Delga) et dont j'ai présidé le comité de défense. Quennedey est enfin innocenté après trois ans et demi de procédures insensées. Ce qu'on n'explique toujours pas, c'est pourquoi la justice en France trouve normal que pèse pendant si longtemps contre un haut fonctionnaire rattaché à la Direction de l'Architecture et des Jardins du Sénat (sic), la suspicion démentielle de détenir des informations sensibles susceptibles d'être transmises à une puissance étrangère. La seule explication plausible, c'est le délit de faciès idéologique : il est désormais devenu inconcevable dans notre pays de ne pas se comporter comme étant en guerre avec des pays que n'aime pas l'OTAN et ce, même si aucune guerre n'a été déclarée. Cela vaut aussi pour la Russie et pour la Chine et c'est pour des (...) Lire la suite »

Nazis ma non troppo. Le bataillon Azov vu par "Check News" de Libération

Aymeric MONVILLE
Dur, dur, quand tu es "fact-checker" (vérifieur d'informations) à Libé et que ton patron te demande d'enquêter sur le bataillon Azov, pour voir si ce ne serait tout de même pas un peu monté en épingle cette histoire de néonazisme. Et encore plus dur quand, après avoir bien tout vérifié, il ne te reste comme argument que : "euh... certes, ils sont nazis mais..." Florilège. Checknews du 8 mars commence donc à nous expliquer : "Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, des images de défilés de ces combattants, arborant croix gammées et insignes SS ou réalisant des saluts nazis, sont massivement partagées sur les réseaux sociaux." Et de poursuivre : "Cette focalisation sur Azov est alimentée par la propagande russe". C'est vrai que ces Russes sont vraiment capables de tout, même de "focaliser". On ne sait vraiment d'ailleurs pas pourquoi ils en font tout un plat de cette histoire de nazisme. Libé toujours : " Le fondateur d’Azov, Andreï Biletsky (...) énonce parmi les missions de son organisation (...) Lire la suite »
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Piotr Tchaïkovski, notoire agent poutinien, hué à Londres

Aymeric MONVILLE
Heureusement qu'a été démasqué à temps ce sinistre individu qui voulait se faire passer pour un compositeur célèbre du XIXe siècle. Heureusement aussi qu'un dénommé Fiodor Dostoïevski, qui a des prétentions littéraires, a vu une conférence sur son immodeste personne bloquée par la sagesse du recteur de l'université de Milan. Plus grave encore, un bataillon de chats russes, élevés sans doute dans les mêmes officines que les pigeons du sieur Jacques Duclos, ont eux aussi été découverts et, avec un soulagement général, interdits de compétition par la Fédération féline internationale. A part ça, surtout n'oubliez pas que Poutine – et lui seul – est fou. Et pour détendre l'ambiance, je suggère de programmer bientôt à la salle Pleyel ou à Gaveau "La grande porte de Kiev", qui clôt les Tableaux d'une exposition de Moussorgski. Les articles attestant la réalité de cette époque formidable se trouvent ici : https://www.dhnet.be/regions/liege/gergely-madaras-le-chef-d-orchestre... (...) Lire la suite »
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Paris, l’appel du Trocadero : "pour la libération d’Assange et pour la sortie de l’OTAN"

Aymeric MONVILLE

L’histoire retiendra que ce fut le dix décembre dernier, journée internationale des droits de l’homme, qu’un tribunal britannique a jugé recevable et sans doute tout à fait décente, l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, jetant ainsi un homme à une meute assoiffée de haine et de vengeance.

Le 10 décembre 1948 était formulée en effet la déclaration universelle des droits de l’homme qui devint journée internationale. C’est ce jour donc qui fut choisi pour montrer que les Etats-Unis et leur satellite outre-Atlantique s’assoient sur le droit international et s’échangent, comme on se refile un cageot de pomme, un prisonnier venu de l’autre bout du monde, dont le seul crime est d’avoir dénoncé et révélé dans toute leur cruauté, les guerres que, eux, ont menées. Ces guerres qu’ils nous présentent comme chirurgicales, fraîches et la fleur au fusil depuis tant d’années. C’est donc ce jour sacré qui fut choisi afin de bafouer le droit international, afin que la persécution d’un homme devînt ainsi l’humiliation de l’humanité tout entière. Comment ont-ils pu ne pas tenir compte de cette date symbole ? Il paraît qu’à la C.I.A., d’après son ancien directeur, l’instruction se borne à mentir, tricher, voler. Je gage qu’ils savent aussi réfléchir à comment humilier et avilir et qu’en choisissant la journée symbole (...) Lire la suite »
Ce texte a été censuré par Change.Org

Appel pour le droit de parler autrement de la Chine

Jean-Pierre PAGE, Aymeric MONVILLE

Dans le concert des médias alertant sur le prétendu « génocide » ouïghour, on n'a guère vu de génocide, mais au moins, en France, un véritable passage à tabac. Celui de Maxime Vivas, écrivain français qui s’est rendu par deux fois au Xinjiang, a publié en décembre 2020, un livre (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », éditions « la Route de la soie ») et a depuis codirigé avec Jean-Pierre Page l’ouvrage « La Chine sans œillères » (juillet 2021, éditions Delga) écrit par 17 intellectuels venus des 5 continents.

Appel Nous revendiquons le droit de parler autrement de la Chine. Dans le concert des médias alertant sur le prétendu « génocide » ouïghour, on n'a guère vu de génocide, mais au moins, en France, un véritable passage à tabac. Celui de Maxime Vivas, écrivain français qui s’est rendu par deux fois au Xinjiang, a publié en décembre 2020, un livre (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », éditions « la Route de la soie ») et a depuis codirigé avec Jean-Pierre Page l’ouvrage « La Chine sans œillères » (juillet 2021, éditions Delga) écrit par 17 intellectuels venus des 5 continents. On aura vu s'abattre sur Maxime Vivas une avalanche d’injures et de calomnies : « idiot utile, dingo, individu, auteur absurde, extrémiste, complotiste, porte-plume et perroquet des Chinois, acheté par la Chine, relais de la propagande chinoise, fantaisiste, fondateur d’un site qui publie des articles d’extrême droite » et, pour finir, le coup de grâce par le procédé du « reductio ad hitlerum », l’écrivain est « rouge-brun », (...) Lire la suite »
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A propos du délire sinomaniaque de notre ministère des Armées

OSS contre Fu Manchu

Aymeric MONVILLE
« La neige du Cathay tombe sur l’Atlantique. » Gérard de Nerval Dans notre pays présidé par un ancien « young leader » de la French American Foundation, c’est-à-dire au sens propre un politicien promu par un pays étranger, il n’est guère étonnant de voir le service de recherche de notre ministère des armées (l’IRSEM) traquer tout ce qui peut en France ne pas partager la dilection présidentielle pour l’Alliance – ou plutôt la Vassalité – atlantique, et l’aversion, qui va nécessairement avec, pour la Chine et la Russie. Dans un récent et obèse rapport de 650 pages, « Les opérations d’influence chinoises. Un moment machiavélien », et qui semble entièrement voué à la perpétuation burlesque du « péril jaune » de wilhelmienne mémoire, deux prétendus chercheurs, dont l’un était – de son propre aveu jusqu’à 2019 – tout bonnement stipendié par l’OTAN, ont cru bon de m’épingler/me ficher en tant qu’« éditeur communiste » (et fier de l’être) pour avoir pris une fois le thé (il était au jasmin) avec l’ambassadeur Lu Shaye et publié (...) Lire la suite »
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L’affaire Assange : bréviaire de l’arbitraire

Aymeric MONVILLE
Dans une interview sur RT international datant du 21 août, le journaliste John Pilger affirme avoir vu Julian Assange dix jours auparavant. Assange aurait perdu beaucoup de poids, serait à l’isolement complet dans l’aile médicale de la prison de Belmarsh, sans même avoir le droit de téléphoner à ses avocats étasuniens alors qu’il risque précisément l’extradition vers les États-Unis. Il a dû attendre deux mois et demi avant de voir un ophtalmologue et lorsqu’il a reçu ses lunettes, l’un des verres n’était pas correct. On le prive de l’accès aux documents, au droit à sa propre défense. Même l’accès à une bibliothèque, à un ordinateur portable, lui est refusé. Pourquoi un tel acharnement ? De quoi est accusé Julian Assange pour mériter un tel traitement auquel les criminels eux-mêmes ne sont pas soumis ? Le seul reproche qu’on puisse faire à Assange est d’avoir enfreint les conditions de sa mise en liberté conditionnelle. Et encore, selon le rapporteur de l’ONU, cette violation est légitime en droit pénal lorsque (...) Lire la suite »
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