RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Maryse Laurence LEWIS

La Palestine, le politiquement correct et les bénis-oui-oui

Maryse Laurence LEWIS
En revenant d’une réunion conviée par le groupe Hochelaga pour la Palestine, voici ce que j’ai envie d’écrire. La base se nomme Labor for Palestine et organise des rencontres dans divers quartiers de Montréal. Le panel se composait de Safa Chebbi, présentement à la maîtrise en sociologie ; Vincent Mousseau travailleur social ; Ellen Gabriel Katsitsakwas porte-parole mohawk ; ainsi que Hashem Ali, poète palestinien. Ce sont les discours de deux femmes palestiniennes qui m’ont semblé les plus éloquents. Malheureusement, je ne me souviens pas du nom de la seconde oratrice et il n’est pas mentionné sur leur site. Jamais je n’ai entendu un politicien québécois s’exprimer aussi justement, avec autant d’intelligence et d’aplomb. Lors de la période d’échange avec le public, deux hommes ont appelé à une intifada internationale ! Ils ne suggéraient pas seulement des manifestations, des actes de désobéissance civile, mais une lutte armée. Les membres du panel n’ont en aucun cas appelé à des actes violents, sans pour (...) Lire la suite »

Israël : paradis du trafic d’organes

Maryse Laurence LEWIS
En cette période de Noël, l’on se remémore (en principe) la naissance de Jésus-Christ. Partons de cette naissance particulière, reconnue par les chrétiens et les musulmans, et parlons bébé. Aux deux sens de ce mot. Avec des phrases ponctuées d’enthousiasme forcée, d’onomatopées et de mots simples sinon atrophiés. Comme cette annonce percutante, assénée à la télévision, afin de promouvoir l’invasion de l’Irak, où la jeune Nayirah Al-Sabah, en larmes, affirmait que des soldats irakiens éjectaient des nourrissons de leur incubateur. La population étasunienne sut trop tard qu’il s’agissait d’une mise en scène, dirigée par Michael Deaver et jouée par la fille de l’ambassadeur koweïtien à Washington. ¹ Suite à la guerre, débuté le 7 octobre en Palestine, les médias favorables aux Israéliens annoncent que le Hamas arabe « aurait » décapités et incendiés 40 bébés. Ce verbe au conditionnel doit bien entendu être pris avec des pincettes, pour ne pas dire des forceps. Un fait demeure : ces mensonges sont avalés crus par beaucoup (...) Lire la suite »

Certains sigles manquent d’étiquette... politique

Maryse Laurence LEWIS

Si vous ne vous contentez pas de gober ce qu’on nous offre comme informations politiques, afin qu’elles soient plus faciles à avaler, alors je vous propose d’adopter le même procédé que le gouvernement des États-Unis et l’Union Européenne assaisonnent à des nations : des embargos.

Dès qu’un pays instaure des normes idéologiques et sociales qui ne sont pas plus avantageuses pour eux que pour la population de l’État en question, des dirigeants décrètent des embargos qui nuisent ou affament un peuple, lequel finit par se tourner contre son gouvernement, au lieu de s’en prendre aux vrais responsables des pénuries. L’État d’Israël ne cesse de violer les frontières assignées lors de sa création, en 1948. L’expansion de colonies s’amplifie impunément. Le gouvernement israélien se moque des résolutions émises par l’ONU. Plus de 50 d’entre elles n’ont jamais été respectées. En 2022, Israël fut l’objet de 15 résolutions qui n’ont pas eu de résultats. Même la Russie, en conflit avec l’Ukraine, n’a pas atteint la moitié de ce record. ¹ Si vous êtes outrés des abus perpétrés par les sionistes radicaux, alors je vous invite à considérer cette possibilité : cesser d’acheter des produits certifiés casher. L’hypocrisie n’a pas de bornes et les usurpateurs utilisent des moyens détournés pour obtenir des fonds. (...) Lire la suite »

Huit milliards de Sadako Sasaki

Maryse Laurence LEWIS
Parmi toutes les références de lecture que j'accumule, depuis l'âge de quinze ans, je ne retrouve plus celle qui est peut-être vraie, peut-être légendaire, datant de l'époque où la Suède constituait un empire. Lors d'un siège, les adultes de la ville s'étant réunis, on tentait de décider s'il fallait se rendre ou résister. Une jeune-fille aurait alors rassemblé les enfants. Formant un demi cercle en se tenant par la main, les volontaires seraient apparus aux portes de la ville. On dit qu'en les voyant approcher, les soldats abaissèrent leur fusil et rétrocédèrent... Si la vue d'enfants décida cette milice à reculer, ce n'est malheureusement pas le cas de tous les militaires. Certains peuples peuvent commettre des crimes et invoquer les décès dont ils furent victimes il y a trois quarts de siècle. D'autres populations semblent ne pas exister. Vous, enfants du Guatemala, d'Haïti, du Viêt-Nam, de Corée, des Philippines, du Nicaragua, d'Iran, d'Afghanistan, du Congo... Vous, et tous les précieux enfants (...) Lire la suite »

Experts en négligence criminelle

Maryse Laurence LEWIS
Que vous soyez "pour" ou "contre" les vaccins liés au Covid, un fait demeure : en science, on doit considérer le plus d'éventualités possibles. Lorsque certains sites ou groupes s'inquiètent du nombre d'individus âgés entre 19 et 35 ans qui souffrent de problèmes respiratoires, ou du nombre de décès parmi les sportifs professionnels, on ne devrait pas nier cette possibilité sans procéder à plus d'investigation. Que le nombre d'athlètes succombant à une crise cardiaque soit exagéré ou non, que les cas pointés soient sans rapport avec les vaccins, tout soupçon à propos d'un traitement devrait être pris en considération. S'empresser de prétendre qu'il s'agit de fausses nouvelles, cette attitude n'a rien de scientifique. Si des études confirment les effets nocifs des vaccins, cette lenteur à envisager les risques devra être jugée criminelle. Est-il raisonnable de suspecter un lien entre vaccination et le système cardio-vasculaire ? Les ministres et journalistes honnêtes devraient lire les études publiées par (...) Lire la suite »
17 

Le traité Canada-États-Unis-Mexique enrayé par le carburant

Maryse Laurence LEWIS
Désaccords au sujet de l'énergie Les États-Unis ne signent jamais d'entente qui ne leur soit pas préférablement favorable. Les autres signataires sont donc contraints de ratifier des clauses nuisibles. Cet état de fait ne titillait pas l'ancien Président mexicain, Enrique Peña Nieto. Celui-ci accepta l'installation d'entreprises privées étasuniennes sur le territoire. Dans des conditions telles que le nouveau dirigeant conteste, actuellement, la validité des accords, et demande l'avis de la population, concernant un possible jugement pour corruption envers Peña Nieto. Les réactions de Justin Trudeau et de Joseph Robinette Biden n'ont pas tardées. Dans ce texte, je vous invite à prospecter les commentaires et reproches, jaillissant de ces dirigeants, face au Président Lopez Obrador. ¹ Premièrement On l'accuse de retarder la transition énergétique, en voulant protéger la compagnie nationale Pemex, productrice de pétrole, au lieu de miser sur les énergies renouvelables : ● L'entente permettait (...) Lire la suite »

Le VICH : virus d’induction de crédulité humaine

Maryse Laurence LEWIS
Le Ministère de la Santé du Québec s'est bien gardé de révéler la négligence dont on parle maintenant. À présent, les élections sont terminées dans « la belle province ». On peut avouer à ceux qui lui ont accordé une majorité parlementaire, lui permettant de sévir davantage, comment M. Legault a bien géré cette épidémie... d'argent gaspillé. Garantissant la santé des pharmaceutiques, au détriment de celle des contribuables. Bien entendu, le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, n'est pas sans taches. On devrait même lui en trouver sur les poumons, ayant été victime par deux fois du Coronavirus. Pour quelques dollars de plus Ayant acheté de trop nombreuses doses de vaccins, n'ayant pu être administrées à temps, on doit en jeter 5,3 millions. Ce qui représente 680 millions de dollars mis au rebut. Les chiffres suivants correspondent à un minimum, car d'autres doses sont en voie de péremption : En Alberta : 2,1 millions de vaccins détruits ; Au Manitoba : 75,000 doses à la poubelle ; En Saskatchewan : (...) Lire la suite »

Burkina Faso : comment se délivrer du néocolonialisme en Afrique ?

Maryse Laurence LEWIS
En 1983, alors que le pays se nommait encore Haute-Volta, Thomas Sankara et ses alliés transformèrent la vie de la population devenue, après la prise du pouvoir, burkinabée. Malheureusement, comme c'est le cas des pays longtemps soumis à la colonisation, les présidents favorisant leur peuple sont rapidement victimes d'un assassinat ou éradiqués par un Coup d'État. La France n'est pas innocente de ces faits, malgré sa prétention à défendre la démocratie. Déjà, la volonté de Sankara de rendre son pays le plus autonome possible, en encourageant la production locale, ne pouvait plaire aux entreprises étrangères. Jusque-là, tout leur était opportun : une population pauvre, sur une terre sillonnée d'or... Au cours d'une visite officielle, on perçoit la rancœur du Président Mitterrand, lorsque Sankara lui dit que le sol de la France a été souillée par Pieter Botha, dont le régime perpétuait l'Apartheid en Afrique du Sud. Lors de son discours à Addis Abeba, devant les membres de l'Organisation de l'Unité Africaine, (...) Lire la suite »

Ce que l’Histoire nous en saigne...

Maryse Laurence LEWIS

Il est notoire que les animaux, même les plus belliqueux, défendant à coups de griffes, de tête ou de cornes leur territoire, terminent rarement leurs élans avec le décès d’un des combattants. Ce n’est pas le cas des humains.

Des centaines de guerres et conflits ont ruiné des villages, des cultures, affamés des populations, pour satisfaire les caprices des seigneurs féodaux, roitelets et empereurs, afin de maintenir leur suprématie sur une contrée. Les habitants n'en représentant que de la chair à canon, corvéables, fournisseurs de denrées à des individus chargés de leur protection. Une tâche qui se résumait à exposer les innocents aux pillages de troupes armées, amies ou ennemies. Au XXIe siècle, conserver une institution aussi coûteuse et archaïque que la royauté est une aberration. Ce n'est pas le nationalisme qui est dépassé. Seule la permanence des États-Nations peut encore nous épargner la domination du monde, par une élite auto-proclamée de magnats de la finance, de monopoles et d'oligopoles s'accaparant de nos ressources. Une élite dont l'unique supériorité est le nombre de chiffres alignés dans des comptes de banque. Des économistes obligent « nos » élus à signer des accords de libre-exploitation, visant la (...) Lire la suite »

La vie : parfois sacrée, souvent massacrée

Maryse Laurence LEWIS

La Cour Suprême des États-Unis vient de promulguer le libre-choix, pour chaque État, de permettre ou interdire l’avortement. Déjà, vingt-six d’entre eux ont décidé d’émettre des restrictions. À partir de cette annonce, réfléchissons un peu au statut que l’on donne à la vie. Par exemple : un président peut s’offusquer d’une interruption de grossesse et envoyer bombarder des villages au Moyen-Orient.

Avant l'avènement des religions monothéistes En Afrique, chez les !Kung vivant dans le désert du Kalahari, au cœur du Botswana, tout comme pour certains groupes Inuits de l'Arctique, l'existence étant rude, on observait les nouveaux-nés. Lorsqu'on décidait de ne pas en laisser croître un, on l'éliminait avant de lui attribuer un nom. Le tuer, avant de le nommer, ne constituait pas un crime. Si on l'avait doté d'un nom, alors il s'agissait d'un meurtre.¹ Chez les Grecs, avec l'approbation des philosophes comme Platon et Aristote, il était judicieux d'exposer les bébés, afin de décider lesquels auraient ou non le droit de vivre. En fait, on abandonnait sur la place publique les non-désirés. Si un citoyen sensible décidait d'en sauver un, on ne l'interdisait pas, mais la majorité mourait dans l'indifférence, de soif et de faim. Aucun individu ne s'en responsabilisait alors davantage que quiconque. À Sparte, d'après le mythique Lycurgue, au IXe siècle, on devait éliminer les bambins considérés comme de (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10