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Auteur : David GARCIA

La COP 26, ou l’art du déni planétaire

David GARCIA
« Parler de ses peines, c’est déjà se consoler » - Camus Récit officiel La COP26 s'est tenue à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre derniers. Cette grande messe sur les changements climatiques devait être, n’en doutons pas un seul instant, comme les précédentes, 'un grand succès'. Les dirigeants des principaux pays industrialisés, comme ceux des autres (dits « en voie de développement »), devaient y réaffirmer les objectifs d’un accord ambitieux, en ce sens qu’il constituait sans doute, une des dernières « fenêtres de tir » possibles pour atteindre un réchauffement global dans les limites du soutenable, c’est-à-dire +1,5°. En effet, au-delà de cette limite, les milliers de scientifiques du monde entier, qui travaillent pour le GIEC, sont formels : les sociétés humaines seront de moins en moins capables de supporter les changements qui s’annoncent. Entendons-nous bien : à moins de remettre cause les résultats de la totalité de plus de 4000 études compilées par des centaines de scientifiques sur les cinq (...) Lire la suite »

Liberté, Egalité, LBD

David GARCIA
Après plus de 2000 blessés, dont une bonne grosse centaine de blessés graves… Après 17 éborgnés, 4 mutilés, 11 morts… Après plusieurs centaines de procès, ayant donné lieu à des peines de prison démesurées et expéditives, sur la foi de seuls témoignages des policiers, sur des personnes au casier judiciaire vierge, qui clament leur innocence… et après les « instructions de sévérité toutes particulières » de la Garde des Sceaux au Parquet, « dans toute affaire impliquant des gilets jaunes » … Après le discours autistique du président le 10 décembre, discours empreint de fausse contrition, mais de vraie perversité… ayant promis peu… mais ayant donné encore moins … Après un « grand débat » aux frais du contribuable, en forme de campagne électorale déguisée, « où rien ne sera tabou » mais où les questions étaient déjà prêtes, les lignes rouges franchies et les invités choisis… Les gilets jaunes continuent de demander justice, et continuent de défiler, samedi après samedi, au risque de perdre un œil, ou de finir emprisonnés. (...) Lire la suite »

Histoire de la Grande Jacquerie d’un Royaume nommé Francie

David GARCIA
Prologue Il était une fois…un pays merveilleux. Les richesses y coulaient à flots : chaque année, la fortune globale de ses habitants augmentait. Ce dont se félicitaient publiquement le Roi, ses conseillers ainsi que ses ministres, ses courtisans et les nobles qui pullulaient dans la capitale. Ce pays s’appelait Francie. C’est le nom que tous lui donnaient. Le bon Royaume de Francie Le commerce était une des principales activités du Royaume : on se pressait aux portes du pays pour échanger avec des émissaires de tout le monde connu. Certains venaient de fort loin, apporter des nouvelles des colonies, évoquer tel comptoir florissant, conter par le menu la magnificence des contrées extérieures. Les marchandises abondaient sur les étals, et le sourire sur les visages des nobliaux de la Capitale. Ne possédant pas grand-chose en propre, ce pays avait fait du négoce sa principale activité, n’hésitant pas à piller ses colonies voisines pour approvisionner les marchés et garnir les bourses de la (...) Lire la suite »

Prise d’otage(s).

David GARCIA
On attend le GIGN et les forces de l’ordre d’un instant à l’autre. Des centaines, non des milliers de salariés sont pris en otage. Partout, dans tout le pays, des gens sont contraints de baisser la tête : ils ont le sentiment d’être impuissants. Ils sont impuissants, car les preneurs d’otages ne leur laissent aucun choix. C’est comme ça, et pas autrement. Autant faire avec : toute la société est prise en otage. Ils doivent donc faire profil bas : les preneurs d’otage ne rigolent pas. Ils ont le doigt sur la gâchette, et toute rébellion pourra se solder par de graves ennuis. C’est une journée noire. Une journée ? Non, ça dure depuis bien plus longtemps que cela : depuis quand, au juste ? On ne sait pas, on ne sait plus. Mais sans doute depuis au moins le début des années 80. A l’époque, un gentil monsieur s’est fait passer pour ce qu’il n’était pas : quelqu’un « de gauche ». Il a été élu sur des promesses claires et précises. Certains s’en souviennent : selon les journalistes (des gens sérieux, qui ont (...) Lire la suite »