Auteur Bernard CONTE

Essor et ruine de la classe moyenne

Bernard CONTE
Le développement d’une classe moyenne (1) nombreuse au Nord apparaît caractéristique de la période des Trente glorieuses et son émergence au Sud coïncide avec la phase développementaliste. L’apparition et la densification de la classe moyenne sont des éléments majeurs de l’ajustement structurel fordiste. Le système dans sa version du capitalisme industriel va engendrer un façonnage sociétal permettant à la fois l’expansion géographique et l’intensification du capitalisme. Pour (…)
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La mystification de la révolution verte des années 1960 censée lutter contre la faim dans le monde

Bernard CONTE
Le système d’exploitation et de contrainte, capitaliste depuis trois siècles, façonne les structures de la société en vue d’une exploitation et d’une domination accrues des masses. Pour ce faire, il use de ruse pour arriver à ses fins. En effet, la domination du petit nombre sur le grand nombre a besoin d’un « pseudo » consentement de la part de la masse. Pour l’obtenir, le système met en lumière et promeut des causes « humanitaires » qui, tellement « évidentes », logiques, charitables et (…)

France : Un confinement prolongé des personnes âgées mettrait la société en danger

Bernard CONTE
La « pandémie » du coronavirus met en lumière une crise économique et financière déjà présente mais jusqu’alors cachée par un emballement de la planche à billets. La quasi-totalité des pays a adopté des mesures de quarantaine en confinant les populations dans leurs foyers et en limitant drastiquement les déplacements. Après plusieurs semaines, la sortie du confinement est entrevue à travers différents scénarii dont l’un envisageait le report dans le temps du déconfinement des personnes « (…)

Le système gère sa contestation

Bernard CONTE
Le système d’exploitation et de contrainte manipule l’opinion publique pour arriver à ses fins. Pour ce faire, il instrumentalise une opposition, parfois virulente, voire violente, qui sert ses intérêts en canalisant les mécontentements. Ce qui participe à la pérennité du système d’exploitation. Il existe parfois des individus ou des groupes d’individus qui remettent vraiment en cause le système et constituent pour lui une réelle menace. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, le système (…)

Le système, l’opinion publique et les grandes causes

Bernard CONTE
« L’opinion publique est la clé. Avec l’opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. » Abraham Lincoln (1809-1865), 16e président américain Le système d’exploitation et de contrainte, capitaliste depuis trois siècles, instrumentalise l’opinion publique pour arriver à ses fins. En effet, la domination du petit nombre sur le grand nombre a besoin d’un « pseudo » consentement de la (…)

Main invisible ou côté sombre des Lumières

Bernard CONTE
Pour atteindre son objectif d’exploitation maximale à moindre coût, le système capitaliste déploie une stratégie offensive de façonnage de son environnement. Il impose un ajustement structurel permanent à la société dans son ensemble. Cet ajustement emprunte différentes étapes qui sont marquées par un façonnage de plus en plus profond de la société. Les étapes s’enchainent de telle manière que la précédente prépare la suivante et le passage de l’une à l’autre s’opère lorsque les (…)

Les puissances de l’argent ont mis fin à l’esclavage

Bernard CONTE
Contrairement à l'idée que le système capitaliste ne fait que s'adapter aux variations de son environnement, j'affirme que ledit système façonne son environnement avec pour objectif : le profit à n'importe quel prix. La très grande majorité des économistes considère que le capitalisme s’adapte pleinement aux variations, parfois erratiques, de son environnement. Ainsi, le système s’ajusterait aux « chocs » tant internes qu’externes dans une stratégie essentiellement (…)

Arsenic ou cyanure ?

Bernard CONTE
À l’issue du premier tour des élections présidentielles deux candidats restent en lice : Emmanuel Macron et Marine Le Pen, deux marionnettes manipulées par l’État profond. Marine, l’épouvantail Marine, nouvelle gérante de la SARL Le Pen, n’est présente sur la scène politique que pour un rôle de faire-valoir. À l’instar de son père Jean-Marie en 2002, elle va susciter la levée d’un « front républicain » qui fera plébisciter son adversaire du second tour de l’élection. Dans le cas très (…)
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Paralyser le système pour une révolution tranquille

Bernard CONTE
Comme de nombreux pays, la France est sous l'emprise d'un système caractérisé par un triptyque : État profond - capitalisme de copinage - démocratie de connivence. Les rouages du système sont bien huilés et bien protégés, si bien qu'ils résistent à toutes les tentatives (vote, manifestations, pétitions,...) de réforme. Pour changer le système, il faut d'abord le détruire, faire table rase pour reconstruire. Mais, embourgeoisée, manipulée, conditionnée... la population (…)

La démocratie de connivence et l’anéantissement de la France

Bernard CONTE
Depuis de nombreuses années notre pays est sous l’emprise d’une pseudo démocratie (1) caractérisée par un bipartisme de « connivence » (ou de copinage) : gauche caviar et associés d’un côté, droite molle et associés de l’autre côté. Hormis le discours, l’alternance entre la « droite » et la « gauche » ne change rien, ou pas grand-chose, aux politiques d’inspiration néolibérale mises en œuvre. La démocratie de connivence a conduit la France sur une trajectoire d’affaiblissement et (…)

Marée migratoire vers l’Europe, la permanence de coefficients élevés

Bernard CONTE
Depuis plusieurs mois, l’actualité se focalise sur le flux, sans cesse croissant et renouvelé, de boat people affluant vers l’Europe du Sud. Les medias qualifient de « migrants », de « réfugiés » (1) ... les personnes composant ces flux. La différence entre les deux qualificatifs apparaît ténue car « un migrant est une personne qui effectue une migration qui est l’action de passer d’un pays à un autre » et « un réfugié est une personne qui a cherché refuge dans un pays étranger » (2) . Nous (…)
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Ils n’étaient pas tous d’accord, mais ils savaient tous…

Bernard CONTE
Déjà, avant la signature du Traité de Rome en 1957, nos « élites » savaient ce qu’il allait advenir de la France au sein de l’Europe en construction. J’ai retrouvé un article d’Étienne Fajon : « Marché commun contre la France », paru dans L’Humanité du 14 janvier 1957. Pour mémoire, le marché commun s’étendra initialement sur six pays : « Allemagne occidentale, France, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg ». « Il s’agit d’instaurer progressivement, au sein de ce morceau d’Europe, la (…)