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«  Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation » : Thomas Jefferson, 3ème Président des Etats-Unis

L’iniquité, l’injustice, la pauvreté, la corruption et la dévastation de l’environnement ont pour origine une cupidité soigneusement camouflée : la création monétaire. La plupart des gens s’imagine que notre monnaie est créée par le gouvernement. Ce n’est pas le cas. Certes, l’État imprime la monnaie, il est donc, officiellement et techniquement, le créateur de la monnaie. Cela dit, les banques en prêtant de l’argent "scriptural" (chèques et cartes de crédit) sont le créateur, de fait, des 9/10 de la masse monétaire en circulation. Notre monnaie nous est prêtée par des cartels bancaires privés. Le pouvoir politique a, au cours des siècles, remis aux banques son devoir de créer l’argent de la nation. La plus grande révolution monétaire de tous les temps a eu lieu le 5 août 1914, soit trois jours après la déclaration de la Grande guerre. Comme des milliers de gens veulent retirer l’or qu’ils ont déposé dans les banques à la place des billets qu’ils détiennent, le gouvernement français de l’époque avait décrété le moratoire des dépôts et le "cours forcé" des billets de banques. Les nations belligérantes et les pays neutres suivirent l’exemple. Rothschild disait : si vous permettiez aux banquiers d’émettre l’argent d’une nation, ils ne se soucieraient pas des lois. Une élite bancaire internationale détient le pouvoir suprême de création monétaire. Cela lui donne le contrôle - au moyen de l’argent-crédit - des destinées des nations et de l’économie mondiale. En fait, tous nos problèmes viennent de là . C’est parce que l’argent est prêté avec intérêt et avec pour seul objectif de faire des profits que nous observons l’absurdité d’investissement dans des technologies "gadget" alors que des besoins de base ne sont pas satisfaits. Le contrôle de la masse monétaire en circulation et donc la création des crédits nécessaires aux activités bénéfiques est le droit régalien du pouvoir politique issu du débat démocratique. La capacité de battre monnaie sur un territoire et donc la création de la confiance dans l’échange marchand est le premier devoir de tout gouvernement souverain.

Pourquoi le gouvernement devrait-il payer de l’intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie qu’il peut émettre lui-même sans intérêt et sans dette ?

Le fait que le gouvernement ait abandonné cette fonction aux banques privées est une trahison abominable. Le gouvernement se refuse à lui-même un privilège que par loi il a accordé aux banques, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. L’objectif des banques privées n’est pas du tout d’émettre l’argent selon les besoins de la population, mais de faire plus de profits, et d’amener gouvernements, entreprises et individus à s’endetter. L’oligarchie financière internationale est pour une banque centrale européenne car c’est le meilleur moyen d’empêcher tout gouvernement national de recouvrer sa capacité de battre monnaie. Ce tour de passe-passe, cette escroquerie monumentale du cartel bancaire international doit cesser. Saint-Louis, roi de France, disait :" Le premier devoir d’un roi est de frapper l’argent lorsqu’il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets.". L’argent "scriptural" ou " électronique" est une bonne invention et il ne s’agit pas de les remettre en cause, mais au lieu d’avoir pour origine la plume du banquier à l’état de dette, ils doivent naître sous la plume d’un organisme national à l’état d’argent serviteur. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer l’argent libre de dette. La royauté ayant été remplacée par l’Etat, dans le cas d’une démocratie qui porte bien son nom, c’est-à -dire qui permet un contrôle réellement actif de l’Etat par le peuple, l’Etat représente le peuple, l’Etat c’est le peuple. Ainsi, indirectement, ce sont les citoyens par l’intermédiaire de l’Etat qui exercent les droits régaliens. Le peuple est alors souverain. L’économie mondialisée a toujours besoin de plus de crédits afin de se développer. Or, chaque fois qu’une banque accorde un prêt, ce prêt est calculé en fonction des possibilités de remboursement de l’emprunteur, et d’un quota que la banque acquiert auprès de la banque centrale. Cela signifie que les prêts sont des sommes mises au crédit des emprunteurs par un simple jeu d’écritures. C’est donc de l’argent créé qui n’existait pas auparavant. C’est la création monétaire selon le système capitaliste. Et les citoyens par les lois, sont obligés de rembourser des dettes qui n’en sont pas. Ce remboursement implique par ce versement de capital et des intérêts, un enrichissement frauduleux des banques et de leurs actionnaires. C’est devoir par son travail rembourser des dettes contractées sur de l’argent qui n’existe pas, donc de la fausse monnaie. Ce processus de création monétaire s’appelle la monétarisation des actifs.

Redonnons le pouvoir de création monétaire à l’Etat

Par ce moyen, tous les impôts et taxes, nationales et locales seront supprimées. Car jusqu’avant la crise financière de 2008, ce sont des milliards d’euros qui ont été créés par les banques par l’intermédiaire de prêts. Ainsi, la dette de l’Etat n’existe pas vraiment, et n’est en fait qu’une terrible supercherie. La création monétaire est un droit régalien du peuple souverain qui doit lui être retourné par l’intermédiaire de son représentant, c’est-à -dire l’Etat. Dans le cadre de l’Europe, l’Etat est alors le pouvoir central si l’Europe se dote d’une constitution proclamant une fédération d’Etats. Mais que ce soit au niveau national ou au niveau européen, le peuple est souverain et a son droit régalien de création monétaire. Et tous les budgets qu’ils soient locaux, régionaux, nationaux ou européens, doivent être financés d’abord par la création monétaire, et ne recourir à l’impôt si et seulement si les nécessités économiques l’obligent afin de maintenir la stabilité des prix. Tel que les traités de Nice et Maastricht l’ont défini, la BCE est une institution indépendante qui contrôle les taux directeurs, les taux d’intérêts des prêts aux particuliers et aux entreprises. Son président n’est pas fonctionnaire, il est un acteur privé issus du système bancaire privé et qui défend donc les intérêts privés des banquiers. Sa nomination par le Conseil européen n’y change rien. D’autant plus, la BCE est totalement indépendante de toute sorte de pouvoir politique. Ainsi, non seulement la BCE ne crée pas la monnaie, mais en plus elle sert uniquement les intérêts privés des banquiers avant les intérêts collectifs. De ce fait, il faut placer la BCE sous le contrôle total du pouvoir politique. Et dans le cadre d’une fédération européenne avec un pouvoir central, c’est à la BCE de créer la totalité de la monnaie nécessaire au bon fonctionnement de l’économie européenne que la BCE verse en place et dû de nos impôts. Si nos partenaires européens refusent ce schéma, alors, la France se doit d’en tirer les conséquences. Car il apparaît de plus en plus évident que la construction européenne s’est faite jusqu’à présent, dans le but de réaliser, une oligarchie des transnationales et des institutions financières. C’est pourquoi l’Union Européenne de 2010 impose la libéralisation des services, l’indépendance de la BCE, l’endettement des Etats et des collectivités territoriales, la perte des droits régaliens et de la souveraineté du peuple. Pour mettre fin à cet état de fait, il faut que les peuples, par l’intermédiaire de leurs représentants élus, contrôlent leurs propres énergies, et donc, aient le contrôle de leur monnaie.

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Karl Marx

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