LES FILLES ET FILS DE MAREK EDELMAN......
et d’ Henri Curiel, Schmerke Kaczerginski, Lucien David Fayman, Jacov Stambul, Dvoira Vainberg…
A 65 ans du soulèvement du Ghetto de Varsovie, nous rendons hommage a tous ceux, modestes héros et héroïnes qui ont engagé leur vie dans une bataille face à l’armée d’un pouvoir qui contrôlait presque toute l’Europe.
Face à l’oppression, il y a toujours résistance : contre le nazisme en France, a Vilnius, en Allemagne même et, des années après, en Egypte et en Algérie contre le pouvoir colonial aussi bien qu’en Afrique du Sud contre l’apartheid.
Il en est de même aujourd’hui : les masques changent mais c’est toujours le même combat.
Nous, filles et fils de résistants au nazisme, affirmons notre soutien a la résistance palestinienne, car le pouvoir sioniste en Israël, a usurpé notre nom collectif (juifs), pour en notre nom disent-ils, mener une politique de répression coloniale féroce et d’apartheid.
L’hommage à nos parents, martyrs ou survivants, est à l’unisson de l’hommage aux résistants du peuple palestinien dont les droits fondamentaux, humains et nationaux sont bafoués, jour après jour depuis 60 ans.
Liliane Cordova Kaczerginski, fille de Schmerke Kaczerginski qui a participé à la création de la F.P.O., Fareinigte Partizaner Organizatie (Organization Unifiée des Partisans) dans le ghetto de Vilnius en 1941. Après le départ du ghetto par les égouts, il a combattu dans les rangs de la Guérilla Lituanienne en Biélorussie sous commandement soviétique ; a participé a l’explosion des 50 trains de l’armée nazie ; décédé en Argentine.
Sonia Fayman, fille de Lucien David Fayman, membre de la Sixième, réseau de résistance des Eclaireurs israélites de France (cache d’enfants) et du réseau Buckmaster (parachutage d’armes et attentats contre l’occupant nazi), arrêté par la Gestapo à Toulouse, torturé, emprisonné à Fresnes puis à Compiègne. Déporté à Buchenwald, Dora, Hartzungen jusqu’à la libération. A consacré sa retraite à décorer les Justes qui ont caché des enfants au péril de leur vie. Décédé en 2007.
Pierre Stambul, fils de Jacov Stambul (Bessarabien), membre de la MOI et du groupe Manouchian ("triangle" de Boczor). Arrêté en novembre 1943. Torturé par la police française (simulacre d’exécution). Déporté à Buchenwald, libéré en mai 1945. Décédé en 1989. Et fils de Dvoira Vainberg (Bessarabienne), membre de la MOI à Paris, décédée en 1997.