C’est ce qui s’appelle en football marquer un but contre son camp. Les acharnées de la cause féministe, probablement trop heureuses d’avoir enfin un insoumis à se mettre sous la dent ne mesurent pas tout le mal qu’elles font à la cause anti-capitaliste comme à la cause féministe qu’elles affaiblissement en prétendant la défendre. Quant aux néolibéraux de droite, soit le reste de l’ensemble du spectre politique, eux se montrent comme toujours plus soucieux de la paille dans l’œil du voisin que de rappeler leur collection de poutres avec la complicité appuyée des médias de propagande.
Paradoxalement, dans la société capitaliste occidentale surprotégée, où la gent féminine semble émancipée, quand les féministes et les instances politiques et médiatiques parlent de la femme, c’est toujours comme un être singulier, une personne infériorisée, aliénée, fondamentalement différente de l’homme (toute ressemblance avec le monde musulman, pourtant fustigé pour sa misogynie, serait une pure et fortuite coïncidence).
Reportage dans les rues de la capitale avec un groupe de militantes féministes, "Les Grenades", qui collent des slogans percutants et futés sur les murs pour éveiller les consciences, mettre fin à l’oppression patriarcale et obtenir une réelle égalité des droits entre hommes et femmes.
En 2002, j’ai publié « La cathédrale au fond du jardin », roman basé sur une histoire vraie et méconnue : le projet d’assassinat de Louis-Ferdinand Céline par Roger Vailland.
Mon livre posait la sempiternelle question qui vient de resurgir à l’occasion de la cérémonie des César.
Le livre a été primé, loué par la critique (1), les droits ont été vendus à un producteur de cinéma et… sa carrière s’est arrêtée tout net pour cause de faillite de l’éditeur et de saisie par un huissier de tous les exemplaires.
En voici le début du chapitre 6 (sur 14). Les quelques passages entre crochets ne figurent pas dans le livre, je les rajoute pour la compréhension du lecteur qui ignore les 5 chapitres précédents.
MV.
On va essayer de régler une fois pour toutes le sort d’« auteure » (mais pas « facteure) ou encore « recteure » (mais pas « instituteure »). Pourquoi faut-il à tout prix violer la langue française au prix d’une horreur (horreur ?) langagière et visuelle alors que le français est si riche en ressources, et que rien n’oblige à jouer au kéké en voulant le beure et l’argent du beure (sic).
En 2008, Aurore Évain, qui se présente comme « Metteuse [le correcteur automatique – à moins que ce soit une correcteuse – s’obstine à imposer “ menteuse ”] en scène – Autrice – Editrice – Chercheuse » et non …, publiait dans la revue scientifique SÊMÉION, Travaux de sémiologie 6, un long article sur le mot “ actrice ”, un vocable dont on ne peut que recommander l’usage en s’inspirant tout bêtement d’actrice ou de factrice. En deux mots, lorsqu’on dit « actrice » on ne roule pas des mécaniques : on impose sa légitimité en tant que femme. Comme le démontre Aurore Évain. (LGS)
Sur la question textile j’ai surtout mobilisé, à ce jour (texte publié en 2015), les arguments de l’égalité et de la réciprocité (si on a l’hypertextile alors on doit avoir l’hypotextile) et ce en lien avec la liberté (pas d'hypertextile imposé par sexyphobie ). Là je vais compléter le propos avec les idées d’inclusivité et de diversité.