Vous connaissez la différence entre Libération (1) et Le Grand Soir ?

LGS reproduit parfois dans leur intégralité des déclarations de dirigeants de pays étrangers mal vus sous la coupole de la Maison blanche (à Washington) et sous le casque du scooter (à Paris) : ici par exemple.
La question est de savoir si LGS trahit ainsi la démocratie ou s’il sert la vérité et le droit à l’information d’un lectorat adulte.
On a bien vu dans le passé que ce parti-pris journalistique de complétude a valu au GS d’être accusé d’être un suppôt de Kadhafi, de Bachar el-Assad (2), d’Ahmadinejad, de Castro, de Chavez...
De Poutine ? Attendez un peu, je sens que ça vient.
Et vous savez quoi ? Dans le bunker secret qui leur est loué par l’Anti-France « aux doigts crochus, au teint pâle et livide », les sbires du GS se préparent au choc de dame calomnie qui « s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription ».
Et ils concoctent des plans diaboliques pour mieux faire contrepoids à ces fabricants de cerveaux hémiplégiques qu’on appelle les médias.
Théophraste R. (Envoyez la prose, on sait trier).
(1) J’aurais pu écrire : Le Monde, Le Nouvel Obs, France 2…
(2) A l’époque où l’Occident tout entier et nos médias serviles traitaient avec respect « le président » Bachar el-Assad, quel média dénonçait le dictateur qui accueillait des centres de torture de la CIA ? Son sigle commence par un L, se termine par un S et il y a un G au milieu.