Nadia Shoufani, institutrice au Canada près de Toronto, vient de clouer le bec au lobby israélien qui a tenté de la faire renvoyer de l’éducation nationale pour ses opinions contre l’occupation et la colonisation de la Palestine.
Un an de harcèlement de la part des groupes sionistes qui s’en sont pris à cette institutrice parce qu’elle avait pris la parole, non pas dans sa classe ni dans son école, mais dans un lieu public, lors d’un rassemblement à Toronto à l’été 2016, en faveur des droits des Palestiniens !
Finalement, Nadia Shoufani, a été dédouanée de toute faute professionnelle par le corps enseignant et a retrouvé ses élèves, montrant ainsi au grand jour les méthodes de dénonciation calomnieuse utilisées par le lobby israélien.
Les officines israéliennes B’nai Brith Canada, le Center for Israel and Jewish Affairs, et Les amis du Centre Simon Wiesenthal Canada s’en sont pris à elle, la qualifiant de soutien des "terroristes" parce qu’elle avait célébré, lors du rassemblement public, la mémoire de Ghassan Kanafani, l’écrivain palestinien, lâchement assassiné par le Mossad en 1972, avec une bombe qui tua en même temps sa nièce adolescente Lamis.
Nadia Shoufani a remercié via Facebook tous ses soutiens, en déclarant : "la victoire remportée n’est pas seulement la mienne, mais celle du mouvement de solidarité pour la Palestine."
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Une de meilleures façons d’apporter la justice est de révéler l’injustice.
Julian Assange