Le gouvernement de Donald Trump s’est opposé à une résolution au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en compagnie de grands états démocratiques et soucieux des Droits Humains que sont le Bengladesh, l’Egypte, la Chine, le Burundi, l’Inde, le Japon, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l’Iraq ou l’Ethiopie.
Il s’agit, en fait, d’une résolution visant à condamner l’usage injustifié de la peine de mort à l’encontre des femmes, des personnes handicapées, sur des critères ethniques ou pour homosexualité. Il va sans dire que la France qui a aboli la peine de mort en 1981 a voté pour.
Que ce soit clair. Il ne s’agissait pas d’interdire la peine de mort pour les personnes concernés mais, très modestement, de s’assurer qu’elle ne serait pas exercée de manière discriminatoire.
Que les Etats-Unis, comme d’autres États, pratiquent encore la peine de mort est une chose mais qu’ils affichent leur droit à l’appliquer de manière subjective et arbitraire est un pas supplémentaire qui révèle, s’il était encore besoin de le démontrer, que Donald Trump est ouvertement sexiste, misogyne, sectaire, raciste et homophobe.