Alors, comme ça, il paraît qu’il y en a qui se couchent le soir en bons salauds pépères et se réveillent en sursaut en se demandant quelles sont ces ailes qui poussent dans leur dos. Des qui se lèvent pour aller pisser et émettent un cri d’effroi devant le miroir de la salle de bains à la vue d’une étrange auréole au-dessus de leur tête. Des qui appellent en urgence leur médecin pour s’entendre dire : « Hum... Ce sentiment étrange que vous éprouvez, je crois que c’est tout simplement de l’empathie. Rien de grave. Difficile à vivre mais facile à soigner. »
Et tout ça à la vue d’une photo. Pardon : de LA photo. Celle qu’ils attendaient dans leur for intérieur, celle qu’ils appelaient de leurs vœux les plus secrets pour soulager leur conscience meurtrie et connaître (enfin) la rédemption.
Bienvenues pour la nième fois dans l’univers ouaté des bisounours du monde politico-médiatique occidental...
Entendons-nous bien : je ne dis pas qu’on ne peut pas changer. Je dis que ce n’est pas comme ça que ça se passe. Je veux dire dans la vraie vie. Alors, quand un psychopathe joue aux grands humanistes, ma première question est celle-ci : « Où veut-il en venir, le saligaud ? »
Généralement, la réponse ne tarde pas et consiste d’abord et avant tout à répéter des actes qui sont à l’origine d’une bonne partie des problèmes qu’il déclare vouloir régler. C’est, par exemple, le bruit d’un avion de combat envoyé "en mission" (jamais "en guerre"). Ce sont des sourcils froncés et une posture « digne » pour ânonner quelques banalités de plus sur la misère humaine. C’est un ton de voix légèrement plus grave pour nous signifier que « fini de déconner, là je suis sérieux ».
Curieux, j’avais encore plein de chose à dire mais j’en ai déjà marre.
Viktor Dedaj
même quand ils sont bons ils sont cons.
En référence à http://www.legrandsoir.info/le-fascisme-reviendra-sous-couvert-d-antifascisme-ou-de-charlie-hebdo-ca-depend.html