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Colloque le 31 janvier 2009 : "Crise du capitalisme néolibéral et socialisme du XXIe siècle
Le M'PEP Mouvement politique d'éducation populaire - Valérie Coignard

CRISE DU CAPITALISME NEOLIBERAL ET SOCIALISME DU XXIE SIECLE

Un colloque organisé par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)

http://www.m-pep.org/spip.php?article1042


Samedi 31 janvier 2009 à l’Assemblée nationale

Première partie - «  débroussaillage : retour sur les différentes conceptions passées du socialisme  »

Une seconde partie aura lieu le samedi 28 février, toujours à l’Assemblée nationale, sur le thème d’un socialisme du XXIe siècle pour aujourd’hui.

Intervenants le samedi 31 janvier

  • Tony Andréani, professeur émérite de sciences politiques à l’université Paris VIII.
  • Jean-Jacques Boilaroussie, Alternatifs.
  • Michèle Dessenne, porte-parole du M’PEP.
  • Jean-François Draperi, rédacteur en chef de la Revue des études coopératives, mutualistes et associatives (RECMA).
  • Henri Emmanuelli, Parti socialiste.
  • Bernard Frédérick, correspondant du journal l’Humanité à Moscou de 1986 à 1991.
  • Frédéric Genevée, Parti communiste français - PCF.
  • Gérard Lalot, secrétaire national du M’PEP.
  • Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP.
  • Georges Sarre, Mouvement Républicain et Citoyen - MRC.
  • NPA (attente du nom de l’intervenant).
  • Parti de gauche (attente du nom de l’intervenant).

Programme du 31 janvier 2009

09h00-09h15 : Introduction.

Par Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP.

Pourquoi le M’PEP, dans son action visant à « réidentifier » la gauche, place-t-il la réflexion sur le socialisme - sur UN socialisme - au coeur de ses travaux ? Ces quelques dernières années, et particulièrement depuis 2007, date du déclenchement de la crise du capitalisme néolibéral, les mots « capitaliste » ou « capitalisme » ont fait un retour fracassant dans le débat public. Il n’est pas de jour où l’un de ces mots ne soit prononcé par un chroniqueur sur les chaines de télévision ou les stations de radio. Il n’est pas de mois, non plus, où un ouvrage ne soit édité sans contenir dans son titre les mots que le système avait voulu cacher. La critique du capitalisme, et la lutte ouverte contre ce système est de retour ! Les représentants des classes dominantes, que ce soit dans leur version patronale comme le MEDEF ou dans leur version politique comme, par exemple, le président de la République, n’hésitent plus aujourd’hui à parler d’une « moralisation » ou d’une « régulation », ou même encore d’une « refondation » du capitalisme. Cette seule réalité verbale est un immense échec pour l’idéologie néolibérale qui avait prétendu à la « fin de l’histoire ».

Cependant, un certain déséquilibre demeure. Car il ne suffit pas d’observer ou d’alimenter la critique du capitalisme, encore faut-il tracer les grandes lignes de ce que pourrait être un système alternatif : un socialisme du XXIe siècle. La gauche, dans ses diverses composantes, est-elle toujours ancrée dans cette perspective ? Où en est-elle ? Quelles étaient les différentes conceptions du socialisme ? Est-il « crédible », aujourd’hui, d’évoquer le socialisme ?


09h15-10h45 : Que nous enseigne l’histoire des socialismes ?

Interventions de :

  • Tony Andréani, professeur émérite de sciences politiques à l’université Paris VIII.
  • Bernard Frédérick, correspondant du journal l’Humanité à Moscou de 1986 à 1991.

Il ne semble pas possible de parler DU socialisme ou d’UN socialisme, tant les approches théoriques que les expériences pratiques ont été diverses. Pour Jean Jaurès, le socialisme est un « fruit naturel de la République », ou l’ « accomplissement de la République ». Pour les marxistes, le but du socialisme est de dépasser la phase de « rapine » du développement humain dans lequel évolue la société capitaliste. Rappeler les origines, les buts et les problèmes que posent les socialismes revêt aujourd’hui une importance très particulière où une transition s’impose pour passer du capitalisme, système désastreux et en crise, vers un système socialiste du XXIe siècle dont il reste à établir la théorie. Extraire de son histoire les éléments de continuité et de rupture est une tâche urgente.

Ainsi, des régimes politiques ont utilisé et utilisent encore de nos jours l’appellation de « socialisme ». Aujourd’hui, Cuba, la Corée du Nord ou la Chine sont-ils des pays qui apportent une réponse satisfaisante ? La révolution bolivarienne en cours au Venezuela est-elle de nature socialiste ? Retrouve-t-on dans ces régimes politiques les valeurs universelles du socialisme ? Comment est-il possible, face à une centralisation du pouvoir politique et économique, d’empêcher la bureaucratie de devenir toute-puissante, de protéger les droits de l’individu et d’assurer un contrepoids démocratique ?


10h45-11h45 : Débat avec la salle.


11h45-12h30 : Le mouvement mutualiste et coopératif et les socialismes.

Par Jean-François Draperi, rédacteur en chef de la Revue des études coopératives, mutualistes et associatives (RECMA).

Ce qui a été nommé « économie sociale » par Michel Rocard au début des années 80, recouvre en fait un système mutualiste, coopératif et associatif qui repose sur les principes de la propriété collective et de la gestion du pouvoir : « une personne, une voix ». Inventées à la fin du XIXe siècle par le mouvement ouvrier, les organisations de solidarité et de production ont été conçues comme des outils d’appui aux luttes d’émancipation des travailleurs. Porteuses elles-mêmes de transformation sociale par leurs finalités et leur mode d’organisation et de propriété des moyens de production, elles ont été à la fois des expériences et des modèles émancipateurs. La Sécurité sociale, créée en 1946, s’appuie sur l’exemple des associations « de secours mutuel ». Compagnes de route des combats pour le socialisme, elles ont, au fil du temps, selon les gouvernements et les pays, emprunté d’autres voies. Quand, pourquoi, comment la rupture « tranquille » s’est-elle opérée ? Syndicalistes et militants socialistes, qui ont longtemps cheminé avec elles, s’en sont détournés et réciproquement. Est-ce irréversible ? Mutuelles et coopératives constituent-elles encore des espaces de création de pratiques sociales, politiques et économiques émancipatrices permettant d’ouvrir une brèche vers un socialisme du XXIe siècle ?


12h30-13h00 : Débat avec la salle.

Animation du débat par Michèle Dessenne, porte-parole du M’PEP.


13h00-14h30 : Déjeuner dans le quartier.


14h30-16h00 : Table ronde entre des représentants de partis politiques se revendiquant du ou d’un socialisme.

Alternatifs (Jean-Jacques Boilaroussie), M’PEP (Gérard Lalot), MRC (Georges Sarre), NPA (attente du nom de l’intervenant), PCF (Frédéric Genevée), Parti de gauche (attente du nom de l’intervenant), Parti socialiste (Henri Emmanuelli).

Animation du débat par Michèle Dessenne, porte-parole du M’PEP.

La pensée du socialisme est en panne. Les caricatures de socialismes, l’émergence de social-démocraties en Europe, les échecs d’expériences gouvernementales de gauche en France, au Portugal ou en Espagne, la recherche d’une troisième voie en Angleterre et en Allemagne, autant d’éléments qui rendent les partis politiques de gauche frileux sur leur perspective politique. Oui ou non, pour ces partis, le socialisme est-il toujours à l’ordre du jour ? Oui ou non, le socialisme est-il l’alternative au capitalisme ? Le socialisme ne peut être que démocratique. Quelle « alliance » sociale mettre en place pour s’engager dans un mouvement pour le socialisme du XXIème siècle ? L’exigence démocratique ne doit-elle pas guider la réflexion et l’action, tant dans la sphère politique que dans la sphère économique ? Ne faut-il pas observer avec davantage d’attentions certaines expériences en Amérique du Sud ?


16h00-17h30 : Débat avec la salle.


17h30-17h45 : Conclusions par Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP.

BULLETIN D’INSCRIPTION

Je m’inscris au Colloque « Crise du capitalisme néolibéral et socialisme du XXIe siècle » qui se tiendra le samedi 31 janvier 2009 à l’Assemblée nationale (pour accéder à l’Assemblée nationale, l’inscription est obligatoire).

  • Je verse cinq euros (5) pour les frais d’organisation (à l’ordre du M’PEP)

Le bulletin et le chèque sont à retourner au M’PEP

14, rue André Chénier - 91300 Massy

Contact : 06 20 66 33 67

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