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Qu’est-ce qu’une classe sociale et quelles sont les classes antagonistes ?
Jimmy DALLEEDOO

Les classes antagonistes sont la classe bourgeoise et le prolétariat en contradiction inconciliable. La négation de l’affirmation doit nécessairement détruire ce qui l’a engendrée, atteignant la négation de la négation, créant une nouvelle société. Il en résulte qu’il ne peut pas y avoir d’Etat intermédiaire entre l’Etat bourgeois et l’Etat prolétarien. L’Etat prolétarien, de par un processus déterminé et dans une période non définie, s’éteindra, dans le même temps que s’éteindront les contradictions de classes antagonistes, afin de laisser la place au communisme.

 Nier cela, c’est nier le marxisme-léninisme et donc abandonner la classe ouvrière et le prolétariat. La dictature du prolétariat est la seule réponse possible à la dictature bourgeoise et cela ne peut se réaliser que par la révolution socialiste, sans étape intermédiaire. Le révisionnisme est l’ennemi du progressisme. Le parti de la classe ouvrière doit être progressiste et guider la classe vers son émancipation. Le progressisme du parti de la classe, doit être basé sur des principes marxistes-léninistes.

 La jeunesse de ce pays a été plongée dans le bain acide du capital. Chômage, travail précaire, études qui ne mènent à rien. Le capitalisme absorbe le dynamisme de la jeunesse pour extorquer le profit, la plus-value et la laisse dans sa galère. La jeunesse est enchaînée au piège de la consommation. Quand elle prend la décision de militer, elle est déformée idéologiquement. La dégénérescence du capitalisme engendre chez les jeunes une consommation de drogue et d’alcool, qui les rendent manipulables et flexibles pour le capital.

 Combien sont-ils à vivre dans la misère et à se demander, pourquoi eux et leurs enfants, bénéficient à peine de ce qu’il leur faut pour vivre ? En face d’eux, en réponse à cette question, c’est une mystification de la politique droite/gauche, une alternance du pouvoir PS/LR (les Républicain). La même classe bourgeoise. Certains ont compris toutes ces contradictions, et ils se présentent tel des représentants des intérêts de la jeunesse. Sur ce terreau fertile par la misère, pousse une semblance de contradiction avec le gouvernement bourgeois en place.

 Des « beaux parleurs » tel Alain Soral, attirent la curiosité de la jeunesse et de par leur talent d’orateur, ciblent la jeunesse pour consolider les chaînes de ces jeunes avec le capital. Ou bien, certains jeunes, parfois même issus de l’immigration, font des « quenelles » ! Ceux qui manipulent ces jeunes sèment la confusion dans cette jeunesse et ils sont des éléments de conservation du capitalisme. Ils veulent enfermer la jeunesse dans le cadre du social-réformisme, sans remettre en cause les véritables racines de tout ce mal : le capitalisme.

 Le mode de production capitaliste est la base sur laquelle s’élève une superstructure qui en est le reflet. La lutte contre ces reflets n’a aucun effet, si on ne s’attaque pas à la base, c’est-à-dire le mode de production du capital. Les « Soraliens » et les « quenelles » sont utiles pour le capitalisme et sont une condition de conservation du mode de production bourgeois. Cette confusion, intentionnellement créée, poussant la jeunesse dans les bras de l’ennemi, sont le résultat, entres autres, de l’absence d’un véritable parti communiste révolutionnaire.

 Mais ces contradictions pousseront les masses à percevoir tous les mensonges dont ils sont les victimes. La classe ouvrière et le prolétariat s’émanciperont, guidés par leur avant-garde, et agiront sur les rapports de production capitalistes existants. Nous sommes progressistes, analysant les conditions objectives de l’instant, et nous ne vendrons jamais nos principes à l’ennemi. Le PCF usurpe le nom de communiste et donne à manger à la classe exploiteuse. Le PCF a trahi la classe ouvrière et la laisse sans défense. Après ce que nous avons démontré plus haut, il y a une certitude, c’est qu’il faut un parti véritablement communiste, afin de mettre en pratique une politique fiable et juste.

 Pour cela, il faut un parti qui soit doté d’une analyse dialectique juste et en tout cas, détaché de l’idéalisme et mettant en pratique la dialectique sur la base de la connaissance juste du matérialisme dialectique et historique. L’objectif est que les masses fassent la révolution et que le prolétariat s’émancipe et mette en place la dictature du prolétariat. Mais, quand on parle de la révolution, on parle d’une véritable révolution, pas d’une « révolution par les urnes » telle que la revendiquent des partis sociaux réformistes, traître à la classe ouvrière.

Mais qu’est-ce que la révolution ?

 Existe-t-il des « mouvements » de masses qui ne seraient pas une révolution ? Oui. En fait, il existe plusieurs degrés dans la conscience des masses. Il y a donc plusieurs degrés à prendre en considération pour le parti du prolétariat, dans son travail de conscientisation. Les masses peuvent avoir des moments dans leurs vies, où elles ressentent le besoin d’exprimer leur colère. Par exemple, quand leurs conditions de vie matérielle se dégradent. Mais quand le prolétariat n’est plus doté d’un parti communiste, il y a alors un ralentissement dans le travail de conscientisation des masses.

 Il en dépend donc que si le travail de conscientisation est erroné, de par le fait qu’il n’y a pas de parti communiste en France, chaque « mouvement » de masses sera alors promis à une impasse. Il pourrait y avoir des modifications dans la superstructure, en raison de la colère des masses, mais les racines resteront toujours en place. Il s’ensuivra que ce que les gouvernements « donneront » aux masses, après que ces dernières aient été dans la rue, dans des manifestations par exemple, ne changera rien aux conditions d’existence des masses.

 Elles resteront toujours soumises à l’exploitation du capital et ce qu’elles auront « gagné » dans des manifestations, sera simplement repris ailleurs. Il n’y a pas d’autres solutions que la révolution. Mais, dans ce cas, qu’est-ce qui différencie une révolution d’une manifestation, par exemple ?

 Suivisme, mouvement spontané et révolution

 Vers 1882, il y avait les possibilistes qui étaient réformistes, ils constituèrent le parti socialiste français en 1902. Au début du XXème siècle, il y avait une lutte entre les Lassaliens et les Eisenachiens. Les Lassaliens étaient réformistes, alors que les Eisenachiens étaient les défenseurs de la révolution. Au début du XXème siècle, il y eut une partie de la social-démocratie révolutionnaire qui bascula dans la social-démocratie bourgeoise. En 1900, la France avait adhéré aux idées de Bernstein qui avait refusé la DDP (dictature du prolétariat) et présenté « l’addition de réformes » qui pouvait briser le capitalisme.

Le mouvement des masses se présentent sous trois formes :

 1 – Il y a « la spontanéité » dans les émeutes, comme la casse des machines pendant les émeutes, etc

 2 – Il y a ensuite le « mouvement spontané », qui est la forme embryonnaire du conscient : l’embryon de la lutte de classe. Le degré de conscience est un plus élevé, mais ce degré suffit pour engendrer les luttes syndicales, le trade-unionisme, etc.

 3 – Vient ensuite « la révolution », quand les masses dotées de leur avant-garde ont décidé d’agir sur les rapports de productions pour changer le mode de production lui même.

 Point important pour le parti : Il ne faut pas confondre la naissance d’une nouvelle tendance et le manque de préparation de militant ou d’un parti. En effet, Le suivisme, c’est suivre le mouvement social, être à la queue du mouvement. Le « suivisme » est la négation du rôle avant-garde du parti du prolétariat. Sans un niveau de conscience développé, les mouvements spontanés, encerclés par le trade-unionisme, resteront bloqués dans le cadre du réformisme. C’est pourquoi les véritables révolutionnaires seront toujours attaqués par les légaux (les légaux sont des faux Marxiste-Léniniste) et les sociaux-réformistes bourgeois, car ces derniers veulent « conserver » les masses dans ce cadre trade-unioniste, réformiste.

 Selon les opportunistes, mais aussi les légaux, l’agitation politique doit suivre l’agitation économique (lutte trade-unioniste). En réalité, l’agitation politique est liée aux révélations politiques. Il faut donc donner aux travailleurs la passion des révélations politiques. Attention au Brentannisme : Pour Brentano, un économiste bourgeois allemand, la lutte de classe est possible sans révolution, car il peut y avoir une harmonie des intérêts ouvriers et bourgeois. Les opportunistes diront que la lutte économique, syndicale, est le moyen le plus applicable d’agitation politique.

 La croissance du mouvement ouvrier ne doit pas dépasser la croissance de l’organisation révolutionnaire, car cela serait le risque d’un travail artisanal. Toute attaque doit être proportionnée par rapport aux forces. Mais la lutte doit être en cohérence du pays dans lequel elle se développe et explose. Les luttes sont inévitablement différentes selon les pays et le « copié-collé » ne peut en aucun cas fonctionner pour le processus révolutionnaire.

 
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