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Pour une Internationalisation des luttes contre le Projet UE : Uniformisation de l’Échec
Erno RENONCOURT

Je viens ici faire la promotion d’une nouvelle dynamique à insuffler aux luttes innombrables qu’engagent les peuples du monde entier contre un certain projet d’uniformisation de l’échec porté par les agences internationales au service d’un ordre mondial de plus en plus inhumain.

Le contexte mondial actuel oblige ceux qui souffrent et qui résistent aux assauts tous azimuts du capitalisme à s’inspirer des concepts de l’intelligence collaborative pour mieux s’approprier des formes de luttes à mener pour densifier et internationaliser l’indignation contre l’exploitation des peuples et des travailleurs par les requins de la finance internationale.

De Port au Prince à Caracas, de Paris à Athènes, de Bujumbura à Kinshasa, c’est le même marchand de sommeil qui peuple nos nuits de cauchemars et de rêves précaires. Osons unifier nos luttes pour dire avec insistance que nous en avons marre de ces arnaques qui cherchent à nous maintenir sur la trajectoire d’une spirale d’échec peuplée de mauvais arrangements dans lesquels ne sortent gagnants que les puissants, les arrogants, les brigands, les trafiquants et les délinquants de la finance.

Laissons retentir à l’unisson l’hymne de nos contestations pour dénoncer l’imposture d’une certaine expertise internationale élevée au rang de méthodologie « de gouvernance de la fraude » et devant laquelle, malheureusement, s’agenouille et rampe la racaille qui nous sert de dirigeants et d’élites.

Il est venu le temps pour l’immense majorité des "crève la faim", des "pue la sueur", des "non dignes d’élections honnêtes", des " déchus de services de qualité", de se réapproprier de leur destin à travers l’émergence d’un ordre politique, social et économique plus juste et plus équitable.

Tant que nos besoins resteront aux mains d’agences et de projets qui sont gérés par des gens qui ne vivent pas de nos angoisses et de nos douleurs, tant que notre histoire sera contée par des gens qui sont au service des grandes richesses, nos vies retentiront toujours l’écho de mille privations et nos rêves seront toujours peuplés des envies d’ailleurs.

Osons-nous libérer des liens qui nous étouffent pour apprendre à respirer et à vivre au rythme de nos urgences. La démocratie et la liberté ne sont viables que si elles sont universellement partagées. Arrêtons de croire que la dignité peut être uniquement l’apanage des peuples des grandes capitales européennes.

Ce cri vient d’Haïti et il vous interpelle de partout où vous luttez. Aidez- nous à questionner les millions qui ne cessent d’être collectés en notre nom et qui sont dépensés dans l’opacité la plus totale par des agences internationales dont les experts viennent ensuite nous conter les conneries de la bonne gouvernance, de la transparence et de la redevabilité en essayant de nous culpabiliser alors que ce sont eux les architectes de la corruption qui gangrène nos institutions. Aidez-nous a dénoncer cette imposture nationale et internationale qui vit de notre détresse tout en cherchant à la magnifier en une improbable résilience. Tant que cette imposture sera à l’œuvre, le peuple haïtien restera toujours cet éternel peuple résilient dont la détresse enrichit l’escroquerie humanitaire déguisée en expertise de l’urgence.

C’est pour dire non à cette indécence que je viens vous dire que la bataille contre l’imposture ne peut pas être uniquement livrée dans les grandes capitales. Du reste aucun peuple, aucun pays ne peut revendiquer ni garantir tout seul le patrimoine démocratique de l’humanité.

C’est en faisant revivre la solidarité internationale, c’est en amplifiant l’écho des luttes d’ici et d’ailleurs que l’espoir renaitra pour que dense, immense le peuple des travailleurs et des opprimés émerge de la torpeur dans laquelle le maintient cette nouvelle menace qui prend la forme d’une Uniformisation de l’Échec (UE).

Peuples puant la sueur par l’effort du travail méritoire mais qui perçoit un salaire dérisoire, debout ! Car c’est la nuit. Restons éveillés pour laisser passer la frayeur des cauchemars qui peuplent nos rêves. Restons solidaires pour reprendre la marche vers ces lendemains qui ne chanteront peut-être pas, mais qui ne doivent pas être des jours chancelants qui insultent notre dignité.

Port-au-Prince, Haïti, 16 juin 2016.

 
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