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Face aux manœuvres, CFDT en tête : plus que jamais le 9 mars et le retrait de la loi El Khomri !
Front syndical de classe

Le 9 mars s’annonce d’une puissance exceptionnelle : succès de la pétition nationale (+de 700,000), appel de 20 organisations de jeunesse et de nombreuses structures syndicales, , coup de gueule des Goodyear ...

Èchos de la colère qui monte dans tout le pays.

Alors les préposés pompiers à la colère sociale sortent du bois.

C’est Laurent Berger hier sur France 5 et sur France inter ce matin qui dénonce le caractère déséquilibré de la loi non pas pour en demander le RETRAIT mais pour demander le report de sa présentation devant le conseil des ministres le 9 mars en vue "de repartir à la discussion avec l’ensemble des organisations ... " " plutôt que de s’obstiner à présenter ce texte au conseil des ministres le 9 mars et de voir ensuite des mobilisations ... " rajoutant "parce-que je le dis, si ce texte devait rester en l’état la CFDT se mobiliserait contre certaines parties de ce texte ".

Les choses sont donc claires : en contact et en complicité avec le pouvoir les dirigeants de la CFDT espèrent gagner du temps et qu’au cours de marchandages des "concessions" qui ne remettent pas en cause l’essentiel de la loi soient apparemment consenties afin que la réplique populaire soit conduite dans les sables et la mobilisation du 9 mars et ensuite soit cassée.

Cette attitude de torpillage des luttes de la part de la CFDT n’est pas nouvelle : nous l’avons connu en 1995 comme en 2003 et en 2010 dans la lutte contre la réforme des retraites et c’est ce qui milite pour le rejet du "syndicalisme rassemblé", syndicalisme de sommet et des revendications à la ramasse !

C’est pourquoi dans les heures et les jours qui viennent la manœuvre doit être déjouée et le 9 mars doit devenir la plus haute expression de la colère qui gronde dans le pays, même si la présentation de la loi devant le conseil des ministres devait être reportée.

Parce qu’il s’agit d’empêcher l’adoption de la loi elle même ! en entier !

L’appel ci-après des mouvements de jeunesse comme le succès de la pétition nationale et les très nombreux appels d’organisation de base à la CGT et ailleurs montrent que se dessine un puissant mouvement de réplique dont le 9 mars sera le premier moment.

Ne nous laissons donc pas détourner de l’organisation de la riposte qui s’annonce massive et préparons nous à infliger enfin une défaite à tous ces arrogants de l’oligarchie de droite, socialiste et de leurs complices dans le mouvement syndical.

Le Front Syndical de Classe

29 février 2016

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Précaires un jour, précaires toujours ?

Les jeunes, étudiant-e-s, et lycéen-ne-s disent

non au projet de loi Travail !

A travers le projet de la Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié-e-s. Nous, lycéen-ne-s, étudiant-e-s, jeunes chômeur-se-s, sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, il faudrait maintenant que nous acceptions d’être précaires à vie !

Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du MEDEF, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l’entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exerçant un dangereux chantage pour les salarié-e-s. Ceux-ci auront pour conséquences d’imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaires aux salarié-e-s. Ce que le gouvernement nous promet c’est :

Travailler plus pour gagner moins : avec cette réforme le patronat pourra nous imposer des semaines allant jusqu’à 46 heures et des heures supplémentaires moins rémunérées qu’auparavant. Les apprenti-e-s de moins de 18 ans pourront être contraint-e-s de travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par semaine.

Se faire virer plus facilement : les licenciements seront possibles sans réels motifs économiques et même de façon abusive avec le plafonnement des indemnités prud’homales

Augmenter encore le chômage : du temps de travail supplémentaire pour celles et ceux qui ont un emploi, et moins d’offres d’emplois disponibles pour notre génération alors que 25% d’entre nous sommes au chômage voire 40 ou 50% dans les quartiers populaires ou en Outre-mer.

Avec cette réforme le gouvernement veut donc nous précariser à vie. La succession de réformes libérales renforce le bizutage social dont nous sommes victimes, nous obligeant à enchaîner les contrats précaires, les stages et les services civiques rémunérés à la moitié du Smic.

L’ensemble de ces mesures est inacceptable et nous appelons toute-s les jeunes de ce pays à se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi Travail et des mesures immédiates pour la dignité des jeunes et des salarié-e-s :

Pour les apprenti-e-s et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du SMIC et mêmes droits que les autres salarié-e-s comprenant une protection sociale. Les années d’apprentissage doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite. L’apprentissage ne doit être légal qu’à partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.

La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à tou-te-s les jeunes une éducation avec une formation de qualité. Mettre en place et une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d’études dans le calcul de la retraite et de l’assurance chômage.

En finir avec la précarité : le CDI comme norme d’emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante à chacun, salarié-e-s comme personnes sans emploi.

Pour cela nous appelons tou-te-s les jeunes à se réunir, à débattre et à s’organiser dans les lycées, les universités, les quartiers et les entreprises.

Nous appelons à une journée d’actions et d’initiatives le mercredi 9 mars, à l’occasion du passage du projet de la loi travail en Conseil des ministres.

À L’image de la mobilisation contre le Contrat Première Embauche, où la jeunesse avait fait reculer gouvernement aux côté des salarié-e-s, nous appelons à poursuivre le mouvement, notamment lors des journées de mobilisation intersyndicale.

CGT Jeunes, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF, FIDL, SGL, UNL, DIDF Jeunes, Génération Précaire, JOC, Maison des Potes, MRJC, OLF, SOS Racisme, AL, Ensemble, Jeunes Ecologistes, Jeunes Socialistes, Mouvement des Jeunes Communistes, ND Campus, NPA Jeune, Réseau jeune du Parti de Gauche, UEC

le 28 février 2016

 
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