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Avec le Tout Paris amoureux du Qatar...
Hollande enterre les Droits de l’Homme à Doha
Jacques-Marie BOURGET

Ainsi donc, François Hollande accompagné de son chambellan Fabius, a signé au Qatar la vente de vingt-quatre avions « Rafale ». Après avoir discrètement bu sa honte, sourire commercial aux lèvres, le Président normal s’en va honorer une dictature, la relevant par son geste au rang des Etats fréquentables.

Pas grave que la clique de l’émir de Doha, via la « zakat », la charité islamique, finance un terrorisme que Hollande et Vals affirment combattre. Pas plus grave que le Qatar sponsorise l’islam radical, versus wahhabite, dans nos banlieues. Doha vaut bien une messe. Basse où l’on susurre des mots d’amour à l’oreille de Tamim : « Tu as de beaux yeux en or, tu sais ». Pauvre François qui « déteste les affaires et l’argent ». Qui pense à cette souffrance qu’il offre au ciel pour la rédemption du chômage en France. A quelques mètres de ces mains qui, d’un stylo plume or, vont sceller le contrat « Rafale », derrière un haut mur, Mohamed Al Ajami est là. Il a tout son temps et peut attendre : quinze années de prison pour avoir écrit un poème qui a déplu à l’émir, ça apprend la patience. Pas grave. Hollande, expert en contrepèteries et petites blagues n’entend rien à la poésie. Et le français Jean-Pierre Marongiu, « retenu » à Doha depuis deux ans ? Lui aussi va entendre les flonflons du bal. Mais il est acquis que « son cas ne sera pas évoqué ». Quand il s’agit de Droits de l’Homme, s’il le faut, Hollande sait se montrer aussi flexible qu’un tuyau de douche. Ou à géométrie variable, comme un chasseur bombardier.

Ce qui est étrange, dans son rôle de VRP, c’est la versatilité de notre Président. Un jour il refuse de livrer à Poutine un Mistral, bateau commandé et partiellement payé, le lendemain il se déguise en mamamouchi pour l’avenir des avions de Dassault... Vous allez objecter que la France des Droits de l’Homme ne peut commercer avec le « néo-tsar » Vladimir... Pourquoi pas. Alors parlons chiffres, pas en euros ou dollars, mais en indice de liberté. Selon le classement mondial des démocraties dans le monde, la Russie termine la course en 117e position, alors que le Qatar se classe 138e entre le Kazakhstan et la Biélorussie. Qui sont de solides références.

Pour faire court, rappelons que le Qatar n’a pas de comptabilité publique, la caisse de l’Etat est celle de la famille régnante. Il n’est pas doté d’une constitution puisque Dominique de Villepin, chargé de la besogne avec, espérons-le une avance sur salaire, n’a toujours pas eu le temps de la rédiger. Les lois sont de circonstance, et les jugements aléatoires, prononcés par des magistrats qui sont des mercenaires étrangers obéissant au palais. La presse n’existe pas et la liberté donc pas d’avantage. Pour tout dire : Hollande met les pieds dans un monde assez peu « Charlie ». Pour mémoire, citons les centaines de milliers d’ouvriers étrangers, et exploités dans conditions dignes de l’esclavage, pour l’édification du paradis qatari.

Pourquoi une telle mystification est-elle aujourd’hui possible ? Celle de nous faire croire que la Qatar est le phare du « modernisme arabe », tellement nimbé de l’esprit des « Lumières » que, dans un bras de fer contre l’émir, Diderot pourrait aller se coucher ? J’ai sous la main une Bible secrète qui explique comment, de connivence avec Doha, nos édiles français ont fabriqué le masque qui cache la vraie nature de cette dictature, telle un aimable « Larva » du carnaval de Venise.

L’ouvrage, la fameuse « Bible » a été éditée chez Michel Lafon. Elle s’intitule sobrement : « Qatar-France, une décennie de diplomatie culturelle 2003-2013 », mais ne le cherchez pas en librairie, l’usage en est réservé aux amis.

Pour attraper des mouches, même volontaires pour leur capture, le Qatar utilise trois sortes de miel. Les appâts sont différents Prix remis à des personnalités éminentes, ou à des groupes méritants. On compte ainsi, remis à Paris par l’ambassadeur Al Kuwari, le Prix de poésie Max Jacob... Mais il va rester marginal dans ce micro pays où le destin des rimeurs est la prison. Peu de rêveurs seront récompensés par les lauriers de ce pauvre Max Jacob qui ne méritait pas cette infamie posthume. Comme une seconde mort.

Non les prix lourds, lâchés en chaine et lestés d’un chèque de dix mille euros, s’intitulent « Doha capitale culturelle arabe » ou encore « Solidarité ». Cette dernière récompense étant également soutenue par EADS. Après la préface écrite en langue de chêne par un nègre méritant, mais signée de l’ambassadeur, viennent assez vite, comme la tique sur le chien, deux autres textes introductifs de deux politiques qui ont, jusqu’à l’eau, mouillé le maillot pour Doha. J’ai cité Jack Lang, et Renaud Donnedieu de Vabres. Gauche droite ou droite gauche, c’est comme on veut. Ces deux-là sont comme un bol, ils n’ont pas de sens. Lang tire la première salve, y va de son extase. Le Qatar ? « Un pays de raffinement, d’ouverture et de créativité »...

Ici le raffinement n’est jamais loin du raffinage. Donnedieu de Vabres, marquant Jack à la culotte, nous plante « La culture est un respect, une liberté et un devoir »... Parler de liberté dans l’ambassade du Qatar c’est causer corde dans la maison d’un pendu.
RDDV, en forme, insiste « Il faut bâtir un arc-en-ciel où se conjuguent les talents, les origines, les perspectives, les contraires et les différences, au lieu de laisser s’antagoniser (sic) les peurs, les rancœurs et les haines, qui sont les réponses de plus en plus ordinaires et banales à la crise ; le terreau nauséeux dans lequel prospère intégrisme fanatisme et racisme » RDDV ose ! Il parle « d’intégrisme » dans la chancellerie qui représente Qaradawi, l’imam qatari qui fouette les femmes –mais avec discernement- et qui regrette qu’ « Hitler avec les juifs n’ait pas fini le travail »... Bravo Renaud votre bassesse mérite un Prix, vous l’aurez. Une fois encore dans ce « livre », plaignons les « nègres », les malheureux qui ont été contraints, esclaves du mensonge, d’écrire ces flagorneries à la brosse à reluire.

En 2010 les petits malins qui ont flairé que le Qatar peut être un loto où tous les numéros sont gagnants, ne sont pas encore nombreux.
Les stars ne sont pas encore au balcon et l’ambassadeur Al Kawari doit se contenter de distribuer ses Prix à des joueurs de troisième division. Ainsi les premiers lauréats de « Doha capitale culturelle arabe » sont-ils de sublimes inconnus. J’ai cité le professeur Mohamed Arkoun, professeur émérite de pensée islamique et Jean-Philippe Bras directeur de l’Institut de l’Islam. Ce Bras est bien petit. Mais nous ne sommes qu’à l’échauffement. Tahar Ben Jelloun, l’éternel arabe de service et Edmonde Charles-Roux, qui fait si chic sur le canapé du salon, arrivent très vite. Comme Paul Mongin, un « nouveau philosophe » sans chemise décolletée.

Avec les mois les « hirondelles », surnom jadis donné aux amateurs de cocktails mondains, se refilent l’adresse de l’ambassade qui donne sur l’Arc de triomphe. Pas de champagne mais les petits fours sont grands L’affiche devient de plus en plus people et politique et l’on se demande comment, sans doute pris par l’ivresse du désespoir, le merveilleux Emmanuel Todd se fait épingler par le chalut de la rue de Tilsitt. Pour avoir « levé plusieurs méprises sur les trajectoires respectives de l’Occident et de l’Orient musulman »...

Autres récipiendaires en pleine déprime, tombé là car il pensait y retrouver Marx ou Jésus, Régis Debray. Quand on le voit sur la photo, quand le mal est fait et le Prix remis, on sait qu’il marche sur des oursins et souhaiterait être ailleurs. Les notes de couvreurs ou de plombiers, souvent salées, peuvent donc vous conduire à accepter le Prix Doha. Nihil obstat : Régis va en paix. Et Jean Daniel, alors ! Notre Camus ressuscité, va lui aussi faire le chemin de Doha... Sans doute au titre des grandes consciences nécessiteuses. Le Nouvel Observateur est un monastère et il faut bien s’évader pour rire un peu.

Quand vient le tour « d’un des plus grands architectes du monde », Roger Taillibert, nous rentrons dans la quatrième dimension, celle du copinage et du renvoi d’ascenseur. Ce qui est logique pour un homme du bâtiment. Taillibert construit des stades à Doha et, puisqu’il n’est pas ingrat, il fait la pub du Qatar à Paris. Comme ce personnage est, bien sûr, membre de l’Académie des Beaux-Arts, il fait un lobbying suffisant pour que Cheikha Moza, femme préférée de l’émir et mère de Tamim, le prince aujourd’hui aux commandes, soit admise au sous la coupole. Et, le 24 juin 2009, sous les yeux pétillants du président Sarkozy la splendide première épouse (il en existe trois autres restées à la maison) fait un long discours. Ni la cheikha ni le pauvre Sarko ne comprennent ni ne connaissent le sujet. Il s’agit d’un hommage à Giörgy Ligeti, l’immense musicien qui a occupé le fauteuil de la reine avant elle. Pour un habitué de la gratte de Carla, c’est la barbe. Mais la barbe n’est-elle pas le symbole du Qatar ?

Ca y est, les politiques se bousculent et ont trouvé la route de l’ambassade comme le dromadaire celle du puits. Si les plus malins échappent à l’embuscade, celle de recevoir un prix que l’on sait infâmant, ils sont quand même là pour applaudir. Il faut connaitre la règle, et savoir que, dès la récompense attribuée, la photo de l’impétrant est clouée au mur d’un couloir de la chancellerie. Elle vient tenir compagnie aux autres fédérés de Doha qui sont déjà là, comme dans un mausolée à la soviétique. Recevoir 10 000 euros ne se fait pas impunément, ça laisse des traces. Dans notre livre d’or publié par Lafon et sur les murs.

Dans le lot des politiques les plus malins, ou les moins c’est comme on veut, nous trouvons, en tête, le plus excellentissime ami du Qatar : Dominique de Villepin. Lui c’est la famille ; d’ailleurs il a hébergé une fille de l’émir quand celle-ci faisait des études dans le si dangereux Paris. Dominique a son rond de serviette en or massif, gravé à son chiffre, dans la salle à manger de l’émir, quel qu’il soit. Je l’ai dit, Villepin, bradeur d’autoroutes en France, est chargé d’écrire au Qatar une constitution aux petits oignons. Regrettons que, pour ce faire, le temps lui manque plus que l’argent...

Dans les filets nous trouvons aussi un vieux poisson, Michel Rocard qui a des frais d’orthophoniste, et aussi le sublime Hubert Védrine. Ah ! Hubert. Arrivé à l’Elysée par Mitterrand, qui était un ami de son papa à Vichy, voilà notre humaniste aujourd’hui chez LVMH dont le V est celui de Vuitton, un homme qui aimait le Maréchal. Donc Hubert a un tropisme qatari, sans doute est-il pécheur de perles ?

Comme le lecteur est étourdi et pressé, on demande maintenant aux journalistes d’écrire des papiers courts. En plus ça peut éviter des bêtises. Je vais donc procéder par rafle. Prié de se rendre sur le podium de Doha, nous allons trouver Monique Papon, sénatrice et adjointe au maire de Nantes Jean-Marc Ayrault. Un homme pourtant avisé qui a un jour déclaré : « moi, avant d’aller au Qatar, je me méfierai »... Eh bien sa coadjutrice n’a pas cette délicatesse. Disons que le coût de la jolie mosquée construite près du siège des biscuits Lu vaut bien une courbette. Pour l’occasion, Gérard Larcher, le vétérinaire de Rambouillet, mais aussi président du Sénat, vient faire sa visite. Passons vite aussi sur le cas de Maurice Leroy, un homme de conviction passé de l’extrême gauche à l’extrême centre, ce qui est plus proche de l’assiette au beurre. Leroy, que nous pourrions appeler Le Emir est un fou de Doha. Comme Johnny l’est du Tennessee. C’est mieux que de collectionner les étiquettes de camembert. Frédéric Mitterrand, Bertrand Delanoë, passent sous les fourches de l’ambassadeur. Pour convaincre Delanoë que le massacre de l’hôtel Lambert, chef d’œuvre architectural de l’île Saint Louis acheté par le Qatar, est vraiment indispensable, un voyage à Doha sera nécessaire. Bébert en reviendra convaincu. Doha c’est comme Lourdes, ça fait des miracles.

Dans l’intervalle, le Qatar étant devenu un must, l’employé diplomate de l’émir distribue des récompenses plus discrètes mais bien utiles. Des rafales de prix attribués à des associations de banlieues qui ont toutes la qualité de ne pas être hostiles à l’islam radical.

Pour finir sur une note d’humour. Nous allons évoquer le plus grand caricaturiste de tous les temps : Jean Plantu. Un journaliste qui, quoi qu’il arrive, trouve que Le Monde va bien. Oui, le coriace, l’inexpugnable Plantu montrant déjà son esprit Charlie va empocher le Prix Doha. Musique !

Après de tels efforts, que son excellence l’ambassadeur soit loué (il sévit maintenant à Washington), comment voulez-vous qu’au nom de la modernité du Qatar, et de celle de sa chaîne de télé Al Jazira (tenue par des intégristes religieux), nos députés et sénateurs refusent de voter une exemption de l’impôt sur les plus-values immobilières touchées par le Qatar en France ? La seule, pauvre malheureuse, qui n’a rien compris à ce bonneteau politique, c’est la députée socialiste du Finistère Chantal Guittet. Il faudrait songer un jour à lui dresser une statue. Alors que ses collègues rentrent de leurs séjours à Doha avec une mine harassée, minés par le travail des « colloques », elle, en est revenue épatée : « A Doha, je n’ai rien compris. Je suis venue pour un Forum mais nous n’avons fait que manger et visiter les souks ». Voilà, tu l’as dit Chantal, le Qatar c’est le souk.

Bonne journée donc à François Hollande et son appareil magique, celui qui sert à mesurer les Droits de l’Homme. Bonne journée à Laurent Fabius dont le meilleur ami, l’avocat Jean-Michel Darrois, avait un grand projet de fonds d’investissement, en commun avec Doha, Nicolas Sarkozy et Stéphane Courbit. Entre deux thés à la menthe, il n’y a pas de mal à faire des projets. Dommage que Nicolas, le frère de tous les émirs, n’ait pas été invité à la signature-partie. Doha, il connait c’est son sponsor. En sa présence on aurait pu évoquer le bon vieux temps. Comment Sarko et l’émir d’alors, le papa de Tamim, ont attaqué la Libye comme dans un hold-up. Pour en faire ce que ce pays est aujourd’hui, un chaos. A propos, que sont devenus les milliards que le naïf Kadhafi avait entreposés dans une banque de Doha ? Le prix d’un paquet de Rafales ?

Jacques-Marie Bourget

 
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