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Des familles belges invitées à Ankara pour retrouver leurs enfants partis sur le front syrien
Bahar KIMYONGUR

Musulmans « de naissance » ou convertis, ces jeunes parfois mineurs, sont dans la plupart des cas embrigadés par des groupes djihadistes sans scrupules, via les réseaux sociaux ou, dans la rue, via les prêches itinérants appelés « Street Daawa ».

Ils sont des dizaines voire des centaines à être partis en Syrie depuis Bruxelles, Malines, Anvers ou Vilvorde pour combattre le régime baassiste au nom du djihad et de la « lutte contre les infidèles » bien plus que pour la liberté.

Musulmans « de naissance » ou convertis, ces jeunes parfois mineurs d’âge sont dans la plupart des cas embrigadés par des groupes djihadistes sans scrupules, via les réseaux sociaux ou, dans la rue, via les prêches itinérants appelés « Street Daawa ».

La Syrie est une destination facile, surtout depuis le sud de la Turquie et en particulier depuis Antakya (Antioche), désormais surnommée « bab al djihad » par les combattants syriens et étrangers.

Il n’y a là ni frontière ni contrôle de la part des autorités turques. Au contraire, Ankara encourage la guerre contre le régime de Damas en hébergeant et en équipant les mouvements rebelles syriens ainsi que les volontaires et les mercenaires étrangers.

Les familles de ces volontaires belges qui partent vers l’inconnu sont désemparées.

Certaines se sont confiées aux services de police belges, mais la plupart d’entre elles craignent que la divulgation du nom de leur enfant expose celui-ci au danger.

Elles craignent à la fois les représailles militaires de la part des groupes rebelles qui ont enrôlé leurs enfants et les représailles judiciaires de la part des autorités belges en cas de retour au pays.

La loi antiterroriste belge permet en effet de poursuivre des personnes qui participent à la lutte armée au sein de groupes terroristes.

Sensibilisé par la détresse de ces familles, un député turc a décidé de leur porter secours. Il s’appelle Refik Eryilmaz. Il est avocat de profession. Il est arabe et originaire de la province d’Antioche (Hatay) par où transitent la plupart des volontaires étrangers se rendant en Syrie.

M. Eryilmaz n’en est pas à sa première intervention humanitaire de ce type. Il a récemment servi de médiateur dans la libération de Cüneyt àœnal, un journaliste turc détenu dans une prison syrienne.

Le 23 avril prochain, M. Eryilmaz accueillera les familles belges pour tenter de trouver un remède à leur souffrance. Pour lui, la solution ne peut venir que du gouvernement turc qui tolère le passage de ces combattants et qui connaît la plupart des groupes rebelles actifs en Syrie.

Auparavant, les services de police turcs étaient parvenus, en collaboration avec les groupes rebelles, à retrouver en territoire syrien plusieurs criminels turcs recherchés par la justice.

L’espoir n’est donc pas perdu pour ces familles.

D’autant que le 23 avril, date où elles seront reçues par le député Refik Eryilmaz, toute la Turquie célèbrera la Fête des Enfants.

Notre Institut souhaite de tout coeur que les familles belges puissent récupérer leurs enfants sains et saufs et ainsi goûter à la fête ce jour-là .

C’est pourquoi, nous appuyons pleinement l’initiative lancée par le député turc pour retrouver les enfants belges enrôlés dans les mouvements rebelles actifs en Syrie.

Bruxelles, le 18 avril 2013

Bahar Kimyongur

Directeur bruxellois de l’IIPJHR

(Institut international pour la paix, la justice et les droits de l’homme)

Tél : 0485/37 35 32

www.ipj.ch

 
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