RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Commentaire
Le "socialiste" espagnol José Luis Zapatero donne des conférences au Vénézuela auprès du patronat anti-chaviste facturées 60 000 euros
solidarite-internationale-pcf

Après avoir abandonné la tête de l’Espagne avant le terme de son mandat, à cause de la crise profonde que connaît le pays, José Luis Rodriguez Zapatero consacre aujourd’hui son temps à participer à des conférences sur la scène internationale, comme celle de ce samedi dans la ville vénézuelienne de Maracaibo.

Invité à participer à la XLIIème Assemblée annuelle des chambres de commerce vénézueliennes (Consecomercio), l’ancien dirigeant du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), a disserté lors d’une conférence qui s’intitulait : « Décisions opportunes dans une période de transformations ».

La question qu’il faut lui poser, c’est si ces décisions opportunes dont il parlera seront les mêmes que celles qu’il a prises à la tête du gouvernement espagnol.

Lorsque Zapatero est arrivé à la tête de l’Espagne en 2004, le pays connaissait un mécontentement général vis-à -vis de la gestion conservatrice de José Maria Aznar et du Parti populaire (PP).

Bien que le gouvernement social-démocrate ait retiré les troupes d’Irak, après l’invasion entamée par les États-Unis en 2004, dans le même temps il envoyait des contingents supplémentaires en Afghanistan, pour appuyer la grève d’agression qu’a déclenché en 2001 Washington contre ce pays.

La politique fut la même que celle du PP, celle qui a débouché au fil des ans sur la crise actuelle, avec la spéculation foncière et immobilière encouragée par l’Exécutif.

En 2006, le gouvernement de Zapatero a impulsé une nouvelle réforme du travail visant, entre autres, à diminuer la durée des contrats au bénéfice des entreprises.

Bien que Zapatero ait été réélu en 2008, la situation du pays était déjà critique et en 2009 l’Espagne a connu une forte récession, devenant la première nation de la zone Euro où le chômage progressait.

Cette année-là , on comptait 4,4 millions de chômeurs, parmi lesquels 1,5 millions n’avaient pas accès à l’assurance-chômage. Le chômage atteignait alors les 18,8%, retrouvant les niveaux du début du mandat d’Aznar.

Le gouvernement votait également l’augmentation de la TVA, qui frappait durement la population, tout en augmentant l’âge de départ à la retraite à 67 ans.

En 2010, les mesures d’austérité se sont poursuivies, avec la baisse de 5% des salaires des fonctionnaires, la réduction de 6 milliards d’euros des investissements publics, la suppression des aides sociales pour les enfants en bas-âge.

En plein coeur de l’année, le gouvernement de Zapatero a mis en oeuvre une nouvelle réforme du marché du traavail, qualifiée par les syndicats de « machine à essorer les travailleurs » et ont convoqué une grève générale massive le 29 septembre.

L’année 2010 s’est conclue par des manifestations et des grèves dans divers secteurs d’activité visant à s’opposer à ces politiques, alors que le nombre des chômeurs dépassait les 4,7 millions, dépassant la barre des 20%.

Mis en difficulté par la crise et les plans d’austérité qui l’a mis en oeuvre, similaires à ceux que l’Union européenne et le FMI ont fait adopter dans l’ensemble des nations du vieux continent, le 29 juillet 2011, Zapatero a convoqué des législatives anticipées, qui a vu le triomphe le 20 novembre dernier du parti conservateur PP.

On peut ajouter dans les raisons de la défaite du dirigeant socialiste sa politique de fer contre l’immigration et sa ligne de répression envers le mouvement des indignés.

Désormais, Zapatero a du temps libre pour donner des conférences sur les « décisions opportunes dans des périodes de transformations » bien que celles qui l’aient prises lors de ces deux mandats soient allées dans l’autre sens.

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Source : Agence vénézuelienne d’informations/Cuba Debate

 
COMMENT AMADOUER LES MODERATEURS : Les lecteurs sont priés de poster des commentaires succincts, constructifs, informatifs, polis, utiles, éventuellement drôles, élogieux (tant qu'à faire). Les modérateurs sont parfois sympas mais souvent grognons. Sachez les apprivoiser.
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document

  • Merci de limiter le nombre de vos interventions
  • Merci de ne pas dévier du sujet
  • Merci d'éviter les commentaires totalement anonymes...
  • Merci d'éviter les empoignades stériles
  • Merci d'éviter le prosélytisme
  • Souriez ! Vous êtes filmés lus par des milliers d'internautes.
COMMENTAIRES
MODE D'EMPLOI
Les commentaires sont modérés.
Votre adresse IP est automatiquement enregistrée avec votre commentaire (mais ne sera pas divulguée). L'adresse IP sera supprimée au bout de 2 mois.

Merci de préciser votre nom (ou un pseudo). Ca facilite les échanges éventuels.

Notez que les commentaires anonymes ou sous pseudo, ainsi que les utilisateurs de proxy et autres "anonymiseurs", sont plus sévèrement filtrés que les autres. Mais n'oubliez pas aussi qu'un commentaire posté sous un vrai nom laisse des traces sur Internet...

Merci aussi de surveiller le ton et le style de votre intervention.

Ne soyez pas impatients si vous ne voyez pas apparaître votre commentaire, les modérateurs ne sont pas toujours devant un écran. Plusieurs heures peuvent donc s'écouler (ou pas) avant sa publication (ou pas).

Si votre commentaire n'apparaît toujours pas après un "certain temps", vérifiez s'il ne rentre pas par hasard dans une des catégories énumérées ci-dessous...


NE SERONT PAS PUBLIES :

  • les racistes, xénophobes, sionistes, etc,
    (la liste habituelle quoi)

  • les adeptes du copier/coller.
    Des extraits et un lien devraient suffire.

  • les "réactionnaires" visiblement à côté de la plaque.
    Certain(e)s prennent le temps d'écrire. Ayez la gentillesse de prendre le temps de lire - avant de réagir.

  • les représentants de commerce.
    Le Grand Soir ne roule pour (ni contre) aucun groupe ou organisation particuliers. Si vous avez quelque chose à vendre, attendez le prochain Salon.

  • les Trolls
    (qui se reconnaîtront)

NE SERONT PAS PUBLIES NON PLUS :

  • les propos insultants, méprisants, etc à l'égard des contributeurs du site.
    Un minimum de respect s'impose.

  • les rapporteurs des clichés habituels véhiculés par les médias dominants
    Le Grand Soir n'a pas pour vocation de servir de relais aux discours dominants. Si vous ne supportez que le politiquement correct, adressez-vous à France-Inter.

  • les attaques contre les pays en état de résistance.
    "Des Révolutions et des révolutionnaires : il faut les examiner de très près et les critiquer de très loin." Simon Bolivar

  • les réglements de compte au sein de la gauche.
    Apportez vos convictions et laissez vos certitudes au vestiaire. Si l'un d'entre vous avait totalement raison, ça se saurait... Précision : le PS, jusqu'à preuve du contraire, ne fait pas partie de la gauche.

  • les "droits de réponse" à la noix.
    Ceux qui occupent déjà 90% de l'espace médiatique aimeraient bien occuper les 10% qui restent au nom de leur liberté d'expression. Leurs droits de réponse seront publiés chez nous lorsqu'ils nous accorderont un droit de parole chez eux.

  • les "appels aux armes" et autres provocations.
    Vous voulez réellement monter une guérilla dans la forêt de Fontainebleau ?

SERONT SYSTEMATIQUEMENT PUBLIES :

  • les compliments
  • les encouragements
  • les lettres d'amour
  • etc.