L’envoyé spécial de TELESUR à Tripoli, Rolando Segura, a informé ce samedi qu’ "il y a à peine quelques minutes, il a entendu une allocution de Kadhafi qui démentait une supposée tentative pour sortir du pays."
"Dans cette allocution, il a à nouveau appelé la population à la résistance face au colonialisme, se référant à l’OTAN qui poursuit ses bombardements" sur Tripoli (la capitale).
Il a aussi appelé ses partisans à "marcher par millions" pour mettre fin à ce conflit et afin de "libérer les villes détruites" par les rebelles.
"Il faut mettre fin à cette mascarade. Vous devez marcher par millions pour libérer les villes détruites" contrôlées par les rebelles, a déclaré le leader Libyen, après qu’on ait enregistré de nouvelles explosions et affrontements dans certaines zones de la ville, et après qu’aie été diffusé un communiqué du nommé "Conseil National de Transition" (CNT) qui soutenait qu’il se trouvait dans la capitale.
Selon le CNT, "la fin" de Mouammar Kadhafi "est proche".
"Nous sommes en contact avec l’entourage le plus proche du colonel Kadhafi (...) Tout montre que la fin est très proche, si Dieu le veut", a déclaré la président du CNT, Mustafa Abdeljalil, lors d’une conférence de presse.
Avant ce qui a été dit par les rebelles, sur son arrivée à Tripoli, le porte-parole du Gouvernement Musa Ibrahim a dit que la capitale était en sécurité.
Le porte-parole a confirmé de "petits affrontements" avec des groupes peu nombreux dans des quartiers comme Tajura, Sug Joma ou Ben Ashur, pas très loin du centre de la capitale.
Ibrahim a indiqué que les volontaires et les forces Libyennes avaient vaincu les rebelles et que les affrontements n’avaient duré qu’une demi-heure.
"La situation est sous contrôle", a-t-il dit dans une déclaration diffusée par la télévision officielle libyenne.
Ibrahim a dénoncé une nouvelle fois une « attaque médiatique" contre le Gouvernement de Kadhafi.
Malgré la disposition du Gouvernement Libyen à négocier et à dialoguer, l’OTAN et ses alliés se sont refusé à cesser des agressions qui se sont progressivement intensifiées et ont causé la mort de 300 Civils, et, parmi ceux-ci, d’environ 200 enfants (chiffres mis à jour en juillet).
Avant les attaques, une grande partie de la population Libyenne a assuré qu’elle défendrait son leader et a organisé des manifestations massives en appui à la Révolution Verte.
Source : TELESUR (Video)