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Solidarité et tous ensemble des jeunes et des salariés

Communiqué de la commission enseignement du Prcf
www.prcf.fr

Face à la montée des luttes dans l’Education nationale et à l’université, le gouvernement emploie des procédés de plus en plus liberticides.

La commission enseignement du PRCF appelle à la solidarité et au tous ensemble des jeunes et des salariés.

Jamais depuis des décennies un pouvoir aux prises avec la jeunesse n’aura utilisé des procédés aussi liberticides que le gouvernement Sarkozy et son ministre Darcos, sympathisant de l’officine ultra-droitière du Club de l’Horloge.

Dans les lycées, les proviseurs, et leur "syndicat" majoritaire relaient majoritairement et sans états d’âme les consignes ministérielles d’interdire les AG lycéennes, de menacer les élèves grévistes de sanctions, d’intimider et de stigmatiser les syndicalistes enseignants qui font leur devoir élémentaire en soutenant les jeunes en lutte dans le respect de leurs décisions indépendantes. Des réunions parents/professeurs sont interdites dans les lycées. Des enseignants qui refusent de violer la déontologie en organisant la désobéissance civique autour des contre-réformes, sont durement menacés et sanctionnés. La FCPE, pourtant si timide, est privée de subventions et se voit même interdire des distributions de tracts à certains endroits. Des inspecteurs zélés, qui ne conçoivent leur devoir de réserve que comme une manière de servir la soupe au gouvernement (alors que tout fonctionnaire est au service de la Nation aux termes du statut de 1945 édicté par le ministre communiste de De Gaulle, Maurice Thorez) somment des instituteurs de faire silence sur leur opposition aux contre-réformes dans les conseils d’école. Et maintenant, Darcos en appelle au Ministère de l’Intérieur pour interdire les blocages de lycées en Janvier !

Décidément, "tout est devenu possible" depuis le 6 mai 2007 en matière d’étouffement des libertés démocratiques. Presse, médias audiovisuels, indépendance des juges, protection des libertés civiques, droit de grève des cheminots et des professeurs, laïcité institutionnelle, indépendance de la nation (qui serait réduite à rien par le traité de Lisbonne, adopté par le parlement UMPS félon en violation du vote souverain du 29 mai 2005), tous les acquis démocratiques sont gravement menacés par ce gouvernement qui a besoin de restreindre les libertés pour faire passer sa "rupture" thatchérienne au service de l’Union européenne du capital et pour tenir en laisse un peuple français et une jeunesse qui grondent contre les injustices criantes du capitalisme en crise. Comme l’expliquait le patron des patrons allemands invité par le MEDEF le 17 décembre : "Il est crucial de ne pas autoriser les gens qui ont des priorités politiques très différentes à exprimer leur opinion pour dire que « le capitalisme, c’est fini, le libre-échange, c’est fini »".

Malgré cela, la mobilisation croissante des lycéens et des étudiants a forcé Darcos à reculer sur sa contre-réforme. Le pouvoir craint que les colères sociales, celles des jeunes mais aussi celles des ouvriers frappés par la casse de l’industrie nationale, celles des postiers, des cheminots et des autres agents des services publics cassés par l’Europe, celle des assurés sociaux menacés d’un désossage en règle de la Sécurité sociale de 1945..., cristallisent et se joignent dans un vaste "tous ensemble en même temps", seul moyen pour stopper les casseurs de France et faire renaître une dynamique de progrès en France.

Cela ne se fera pas avec les directions confédérales qui, aidant le gouvernement à "tenir" le mécontentement, repoussent à la fin janvier leur prochaine action et paraissent déconnectées des nombreuses luttes à la base qui posent les jalons du "tous ensemble" comme à Douai le 18 décembre. Cela ne se fera pas avec le PS, dont les guerres de clan cachent mal l’accord de fond avec la politique européiste et atlantiste de Sarkozy, matérialisée par la présence de Strauss-Kahn et de Lamy à la tête du FMI et de l’OMC.

Comptons d’abord sur nos luttes, structurons nos convergences, sur la structuration nationale d’un Front syndical de Classe, sur la reconstruction DANS L’ACTION d’une vraie jeunesse communiste, d’un vrai parti communiste, dont l’absence, cruellement soulignée par le congrès quasiment pour rien du PCF, permet à la droite ultra de casser notre pays et d’humilier son grand héritage démocratique.

Enseignants et jeunes en résistance font preuve d’un réel courage et d’un vrai sens de la République et du combat social. Le PRCF appelle tous les progressistes à s’impliquer dans leurs luttes jusqu’au retrait total des contre-réformes Darcos et Pécresse, à organiser la solidarité avec les élèves et les enseignants sanctionnés par Darcos et ses séides, à développer le "tous ensemble en même temps" sans crainte de bousculer les états-majors qui continuent de "négocier" avec ce gouvernement qui organise des réunions européennes à Vichy et démantèle l’oeuvre du Conseil national de la résistance.

Le 19 décembre 2008

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