RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

ONU : Haïti vient de créer la surprise en votant pour le Venezuela.





Vote d’Haiti faveur du Venezuela : un point d’inflexion dans la diplomatie haïtienne.



« La peur du risque atrophie les diplomaties et le goût des risques calculés les fait grandir... »


AlterPresse, Haïti, samedi 21 octobre 2006.


La délégation haïtienne à l’ONU vient de créer la surprise en choisissant de ne pas voter en faveur du Guatemala, aux cotés de son puissant voisin, les Etats Unis. Il s’agit d’un événement qui marque un point d’inflexion dans l’évolution de la diplomatie haïtienne. Au sens où l’entendent les mathématiciens, ce point est une étape où une courbe traverse délibérément sa tangente sans changer de signe ou son sens de variation. Dit dans un langage courant, c’est un refus systématique de la monotonie sans un abandon drastique de tendance. La décision des actuels dirigeants d’Haïti surprend parce qu’elle rompt d’emblée (1) avec le réflexe d’alignement sur la position des grands et (2) avec la logique du bol bleu [2] qui a caractérisé notre diplomatie au cours des 100 dernières années.

Bien évidemment, nous reconnaissons à l’instar de beaucoup de spécialistes haïtiens que cette décision comporte des risques majeurs, mais nous sommes enclins à penser que l’aversion pour le risque peut atrophier la diplomatie et la rendre léthargique. « Un pays où l’on est assuré pour tout est un pays éternellement condamné...il faut risquer dans l’existence » affirmait Louis Pergaud depuis le début du siècle passé. Tout ceci est pour dire qu’il entre dans l’ordre normal des choses que ceux qui sont aux commandes en Haïti doivent assumer des risques calculés si, réellement, ils souhaitent construire une diplomatie répondant aux exigences des intérêts supérieurs du pays, de ses idéaux d’Etat exportateur de liberté et viscéralement anti-colonisateur.

Cette dite diplomatie doit aussi se montrer solidaire de celle des autres nations qui ont accepté - malgré vents et marées - de faire front commun avec elle dans sa lutte de longue date contre toutes les formes de déséquilibre inacceptable entre les êtres humains et les peuples. C’est un acte d’un Etat qui se veut véritablement souverain et qui choisit de remettre ses pendules à l’heure ou même de régler son compte tant avec ses faux que ses vrais amis.

- Lire l’ article de Gary Olius sur AlterPresse www.alterpresse.org



Et si Chavez réussissait ? Documentaire sur France 5.


Venezuela : L’assassinat d’Hugo Chávez, par Greg Palast.




URL de cet article 4241
   
Les Cinq Cubains (éditions Pathfinder)
Une sélection d’articles de l’hebdomadaire The Militant depuis 13 ans sur le combat pour libérer Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Fernando González et René González. Les Cinq Cubains, connus sous ce nom à travers le monde, ont été condamnés par le gouvernement U.S. sur des chefs d’accusation de « complot » fabriqués de toutes pièces et ont reçu des sentences draconiennes. Ils sont emprisonnés depuis leur arrestation après les rafles du FBI en 1998. Leur « crime » ? (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Etre radical, c’est prendre les choses par la racine. Et la racine de l’homme, c’est l’homme lui-même.

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.