TeleSUR _ 30/03/08
Le chef de l’opposition péruvienne, l’ex commandant Ollanta Humala, a dénoncé ce dimanche dans une entrevue avec Efe la présence non autorisée de troupes américaines dans des zones forestières du pays frontalières avec la Colombie.
"L’information que j’ai est qu’en effet il y a des troupes américaines en Amazonie", a assuré le chef du Parti Nationaliste péruvien (PNP), sans donner des détails sur les motifs de ce déploiement ou le nombre d’effectifs.
Pour cette raison, il a exigé que le ministre péruvien de la Défense, à ntero Flores-Aráoz, "confirme ou réfute" l’information, comme il l’a dit, fourni par des collègues militaires qui travaillent à Iquitos ", la capitale du département de Loreto et la ville amazonienne péruvienne la plus proche des frontières avec la Colombie et le Brésil.
Humala croit qu’il est "possible" et "probable" que les FARC passent en territoire péruvien parce que "le terrain facilite l’infiltration dans les zones de la forêt" et il a été en outre réduit, pour des questions de budget, le nombre de postes de surveillance à la frontière, a t-il dit.
D’autre part, Humala a indiqué la persécution dont les détracteurs du Gouvernement sont des victimes.
A cet effet, selon lui, on "construit toute une théorie pour alarmer la population, et ont peint les adversaires comme complice d’une infiltration chaviste" pour faire penser que les adversaires sont "subversifs ou terroristes", son cités en exemple, les membres du Coordinateur Continental Bolivarien (CCB) et des Maisons appelées "Casas del Alba".
TeleSUR - Efe/AV
http://www.telesurtv.net/secciones/...