Voici donc les résultats des présidentielles sur fond de "vote utile" et de viande hallal :
Hollande : 10 273 475 : 28.63%
Sarkozy : 9 754 324 : 27.18%
Le Pen : 6 421 808 : 17.9%
Mélenchon : 3 985 088 : 11.10%
Pour que Mélenchon obtienne 18% et passe devant Marion Anne Perrine Le Pen, il lui manque 2 477 217 voix.
En partant du postulat que ces voix ont été siphonnées par François Hollande, que se passerait-il si 2 477 217 ne votaient pas "utile" mais selon leur sensibilité de gauche :
Sarkozy : 9 754 324 : 27.18%
Hollande : 7 796 258 : 21.72%
Mélenchon : 6 462 305 : 18%
Le Pen : 6 421 808 : 17.9%
Nous aurions donc eu un second tour Sarkozy - Hollande...
Alors soit, Sarkozy serait devant au premier tour. Mais sachant que les "votants utiles" auraient de toute façon reporté leurs voix sur Hollande au second tour, cela n’aurait eu aucune incidence sur le résultat définitif.
Alors soit, peut être que seulement 500 000 citoyens ou encore moins ont voté "utile" à l’encontre de leurs convictions. Mais là aussi, nous aurions eu Hollande - Sarkozy au second tour.
J’ai beau réfléchir, je ne vois pas à qui ce "vote utile" a profité si ce n’est à Marion Anne Perrine Le Pen. Elle peut maintenant se targuer d’être la troisième force politique en France, loin devant Mélenchon ou Bayrou.
Ce "vote utile" renforce le PS dans ses convictions visant à appliquer une politique libérale. Alors oui, nous serons tondus comme des moutons et nous l’aurions été même si Mélenchon avait eu 18% et était passé devant Le Pen. Seulement, il n’y aurait eu que 4% d’écart entre la gauche et la social-démocratie au lieu des 16% actuels et les "gens de gauche" auraient pu faire entendre leurs voix ailleurs que dans la rue.
Mais non, en plus d’être de futurs moutons, nous avons été des boeufs.