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Mort d’Herman Wallace, ex-Black Panther, 3 jours après sa libération

Herman Wallace, 72 ans, un ex-Black Panther confiné à l’isolement pendant plus de 40 ans pour le meurtre d’un Blanc qu’il a toujours nié, est mort vendredi d’un cancer du foie, trois jours après sa libération, ont annoncé ses avocats.

Wallace s’est éteint vendredi matin, a annoncé à l’AFP son équipe de défense.

"Herman a enduré ce que peu d’entre nous pouvons imaginer et il l’a fait avec grâce, dignité et empathie jusqu’à la fin". "Une des dernières choses qu’Herman nous ait dite, c’est +Je suis libre, je suis libre", a-t-elle assuré.

Wallace était l’un des "trois d’Angola" du nom de la prison d’Angola en Louisiane, réputée pour son passé raciste et baptisée ainsi car elle fut construite sur une ancienne plantation où les esclaves venaient de ce pays d’Afrique australe.

Ces trois prisonniers avaient attiré l’attention internationale après avoir passé à eux trois plus d’un siècle à l’isolement pour le crime en 1972 d’un gardien de prison blanc, qu’ils ont toujours nié et dont les preuves ont été une à une remises en cause. Les trois hommes étaient alors membres des Black Panthers, le groupe radical luttant pour la cause des Noirs aux États-Unis.

Wallace a été libéré mardi soir au terme d’un bras de fer judiciaire avec l’État de Louisiane qui refusait sa remise en liberté pour raisons médicales. Wallace souffrait d’un cancer du foie en phase terminale et avait imploré un juge fédéral de le remettre en liberté avant sa mort.

Le juge Brian Jackson l’avait entendu, en renversant sa condamnation et sa peine de prison à vie, en raison de "l’exclusion systématique de femmes dans le grand jury qui l’avait reconnu coupable, en violation du 14e amendement de la Constitution qui garantit l’égalité devant la loi".

M. Wallace "a passé plus de 40 ans en prison pour une condamnation basée sur une inculpation anticonstitutionnelle", avait écrit le juge, en rejetant un ultime appel de l’État pour empêcher sa libération.

AFP | 04/10/2013 | 20h04

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Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

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