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Morose, moi ? Mais non, mais non...

L’année 2005 ne semble pas mieux commencer pour l’emploi que ne s’est terminée 2004. On était restés sur l’annonce de Continental de supprimer 1000 emplois pour s’en tenir à son objectif d’un rendement des fonds propres de 15%, General Motors qui en supprime 12000 en Europe, dont 10000 chez Opel, soit 20% des effectifs, TPSA qui dépend de France Télécom en liquide 3500 en Pologne après en avoir viré 6000 en 2004.

Plus récemment, France Télécom, encore, annonce la suppression de 8000 postes dont 5500 en France et Procter and Gamble ne se contente pas d’absorber Gillette mais supprime 6000 emplois, soit 4% des effectifs, alors que ses bénéfices sont en progression de 25% en 2004.

On ajoute à ça la suppression de 80000 postes dans l’Éducation Nationale en 2005, l’annonce de Gaymard « qu’il faut globalement poursuivre la réduction des effectifs publics » et le Baron Antouâne qui en remet une couche en déclarant que « Les 800000 départs à la retraite qui vont se produire dans les 10 ans à venir offrent l’occasion d’une restructuration des services de l’État ».

Elle est vraiment superbe cette Europe Libérale qu’ils sont en train de nous mijoter. On se demande vraiment où on va pouvoir trouver du boulot, et en plus, ils voudraient qu’on ne soit pas moroses.

Alors, en juin, quand on va nous demander notre avis sur le Traité Constitutionnel, on aura alors une belle occasion de leur dire : Mais NON, mais NON...

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Cuba, Fidel et le Che - ou l’aventure du socialisme
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI
Voilà notre livre, il est enfin sorti de l’imprimerie, tout chaud comme un petit pain… Il faut que je vous explique de quoi il s’agit, comment se le procurer s’il vous intéresse et comment organiser des débats autour si bien sûr vous êtes en mesure de le faire… Danielle Bleitrach D’abord sachez que ce livre inaugure une collection du temps des cerises, collection qui portera le nom "aventure du socialisme" Je reviendrai sur cette idée du socialisme comme aventure. L’idée (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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