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Mariage pour tou-te-s et retour en force de la réaction

Avec le rose et bleu de la « Manif pour tous » et les excentricités de son égérie, Frigide Barjot, les vieux fonds de tiroirs réactionnaires semblent se refaire une jeunesse. Nouveaux slogans, nouveaux atours, nouveaux groupes, l’extrême droite, sous le couvert de la droite « républicaine » et « démocrate », profite de cette opportunité médiatique pour révéler au grand jour ses « nouvelles » couleurs et faire le coup de poing contre la communauté LGBT.
Profitant de la crise économique, s’appuyant sur les Cahuzac de la caste politicienne, droite et extrême droite sont parvenues à se frayer un habile chemin pour médiatiser leur discours profondément dangereux.
Retour sur les dessous de cette offensive réactionnaire, et sur la réponse que les organisations du mouvement LGBT, du mouvement des femmes et du mouvement ouvrier, à commencer par l’extrême gauche, devraient y apporter.

Après des mois de débats parlementaires, la loi pour le mariage pour tou-te-s a été votée à l’Assemblée nationale le 23 avril. Devant le Palais Bourbon, encore des centaines d’opposants au texte manifestaient à grand renfort de prières et de chants scouts.

A bien des égards, ce projet de loi a été l’occasion pour la droite et l’extrême droite de relever la tête, comme le prouve la vigueur des manifestations de ces dernières semaines.

Malgré la participation assez limitée du Front National – Marine Le Pen n’ayant par exemple pas personnellement participé au cortège, et ayant accusé l’UMP de « récupérer » le mouvement lors de la dernière manifestation notamment – la séquence politique a été l’occasion pour que réapparaissent un certain nombre de personnalités et de courants et groupes politiques, au premier rang desquels la droite de l’UMP, ravie de saisir l’opportunité pour faire oublier ses divisions internes.

Le camp Copé s’est ainsi refait une santé en se plaçant en tête des manifs et en jouant, durant toute la première phase de la mobilisation, la surenchère sur la droite.

Mais ce n’est pas tout, car l’extrême droite frontiste n’est pas en reste et espère bien, d’une façon ou d’une autre, finir par remporter le gros lot.
Alors que crises économique et politique battent leur plein, le gouvernement de « gauche » est toujours aussi radical, à sa façon, sur le terrain de la destruction des acquis et des droits (ANI) et du soutien aux patrons licencieurs (Pétroplus, Florange, PSA, etc.), quoi qu’en disent et pensent les ministres de « l’aile gauche » du PS.
Les luttes de ces derniers mois, elles, ont peiné à trouver une forme de coordination et ont été isolées, défaites pour certaines.

Dans ce cadre, la mobilisation contre le mariage pour tou-te-s a pris une autre tournure, avec une dimension bien plus radicale sans doute que ce que n’escomptait la droite traditionnelle elle-même.

Si cette droite, qu’on l’appelle RPR et UDF ou UMP et UDI, a pris l’habitude dans ce pays de descendre dans la rue tous les 15 ans, pour l’école privée en 1984, contre le PACS en 1999, aujourd’hui contre le mariage gay, tous les analystes s’accordent pour souligner que la mobilisation actuelle est sans doute plus déterminée que les précédentes.

La crise n’explique pas tout, mais c’est certainement un des facteurs qui joue dans le sens d’une radicalisation inquiétante et d’un certain élargissement de la base de la mobilisation.

Mobilisation qui a d’ailleurs acquis une dynamique partiellement autonome et de rue, en dehors du contrôle de la droite traditionnelle et de ses principaux porte-parole au sein du mouvement (Boutin, Mariton et Barjot).

Ce caractère extra-parlementaire, avec ses rassemblements devant le Palais Bourbon, au Luxembourg, vers l’Elysée, lui donne ce mélange de « 6 février 34 » et de « Tea Party » à l’américaine, mâtiné d’oraisons en latin et d’odeur d’encensoir de Saint-Nicolas-du-Chardonnay.

Le tout demeure, aujourd’hui, largement formel. Il n’en reste pas moins que cette dynamique politique et sociale, où le « centre » politique classique de la bourgeoisie française (PS, UDI, aile républicaine de l’UMP) s’effrite et où les réactionnaires sont à l’offensive, constitue du pain béni pour le FN qui reste en embuscade.

L’UMP a bien senti la vague, mais elle n’est qu’à demi remise de ses divisions internes et manque d’une direction et d’une stratégie pour surfer dessus. Pour la droite classique, cette mobilisation arrive donc trop tôt pour qu’elle puisse véritablement la capitaliser sur son propre terrain de parti de « l’ordre républicain », à savoir le terrain électoral, alors que l’Exécutif est en chute libre dans les sondages.

Ces difficultés pour l’UMP sont palpables depuis quelques jours, alors que les secteurs les plus radicaux de la mobilisation souhaitaient des actions extra-légales, et que F. Bargeot et d’autres annonçaient des listes « Manif pour tous » aux municipales de 2014 – initiatives qui montre que la droite classique ne parvient que très peu à canaliser une dynamique qui est née en dehors d’elle.

Les vieux nouveaux visages de l’extrême droite

Mais aux côtés des élus de l’UMP, de l’UDI et du FN qui caracolent en tête de cortège, c’est aussi la face invisible de l’extrême droite qui se révèle dans ces manifestations où se côtoient catholiques intégristes et pétainistes de tous poils : GUD, Civitas, Jeunesses Nationalistes, Bloc Identitaire, Renouveau Français...

A l’ombre du FN, dont ils critiquent la mollesse [1], ces différents groupes ont d’ailleurs fini par former un autre cortège dans les « Manifs pour tous », surnommé le « Printemps Français ».

Ce cortège est dirigé par une autre figure de la réaction, Béatrice Bourges, issue des milieux intégristes de la Cité catholique, institut qui forme une partie des cadres de cette renaissance de l’extrême droite.

Habitués de la lutte contre le « racisme anti-blanc », la « christianophobie » et, désormais, le « lobby homosexualiste », ces groupes se sont faits entendre ces derniers temps pour leurs actions « coups de poing », tel l’envahissement du chantier d’une mosquée à Poitiers (Bloc identitaire) ou la perturbation des pièces de théâtre déclarées « blasphématoires » (Civitas, Jeunesses Nationalistes).

A leurs côtés, un nouveau groupe, les HomMen. Masqués de blanc et torse nu, ils se présentent comme les opposants des Femen et prétendent « défendre le droit des enfants » contre la loi pour le mariage pour tou-te-s. Dernièrement, ils se sont fait connaître sur les réseaux sociaux pour avoir comparé sur une de leurs affiches la « résistance » au mariage pour tou-t-es à la Résistance contre l’occupation nazie...

Intégrisme catholique, nationalisme et défense du patriarcat : les nouveaux visages de l’extrême droite font pourtant bien penser aux anciens.

La continuité se fait d’autant mieux sentir qu’une partie de ces groupes est issue des milieux traditionnels de l’extrême droite française : la Cité catholique tire par exemple son histoire dans les cadres du régime de Vichy (tel le fondateur de la Cité catholique, Jean Ousset), et dans les milieux militaires de la Guerre d’Algérie (leur revue, Verbe, légitimait à l’époque les tortures contre les combattants pour l’indépendance, et les cadres de ces organisations se réclament encore de l’OAS).

Réunis à nouveau à l’occasion des « Manifs pour tous », ces réseaux proto-fascistes semblent avoir renoué avec l’idée de prendre un jour le pouvoir, au moins pour l’instant par le biais des urnes. En effet, le but affiché de Civitas est de « créer des ilôts de chrétienté » dans les communes que voudraient gagner l’organisation aux municipales de 2014.

Encore une fois, ils désignent les travailleurs musulmans comme les dangers, les ennemis des travailleurs français.

L’extrême droite au côté des travailleurs ?

A ce sujet d’ailleurs, on a vu fleurir les slogans les plus démagogues, opposant monde du travail et mariage pour tou-te-s. « La priorité c’est Aulnay, pas le mariage gay », « On veut du boulot, pas du mariage homo »...
Les affiches de la « Manif pour tous » viennent jouer sur la corde sensible de la crise économique et ne se privent pas d’utiliser le vocabulaire le plus démagogique, pour faire « populo », comme par exemple le slogan « On est tous nés d’un daron et d’une daronne ».

Marine Le Pen en a même rajouté une couche en affirmant que la politique de Hollande était un « enfumage » pour masquer les failles de son programme contre les licenciements. Tandis que les pires réactionnaires se cherchent un appui populaire en feignant une affection soudaine pour les travailleurs d’Aulnay, le « débat » sur le mariage pour tou-te-s a donc été transformé par les groupes homophobes en une belle occasion de prouver leur « virilité » et leur amour de la « famille ».

Ces dernières semaines, en effet, les manifestations des opposants au mariage pour tou-te-s ont été l’occasion d’actions violentes envers les LGBT : agressions de couples homosexuels à Paris et à Nice, saccage d’un bar gay à Lille, attaque nocturne du « Printemps des assoces » de l’Inter-LGBT...

Les manifestants auront beau répéter à l’envi que c’est le mariage pour tou-te-s qui « divise les français » et qu’ils ne sont absolument pas homophobes, on voit bien qu’il n’y a qu’un pas entre l’exclusion des droits démocratiques et la violence organisée, et ce pas est bien vite franchi par ces organisations.

Les associations de défense des droits des LGBT ont d’ailleurs enregistré, ces derniers mois, une explosion des plaintes leur étant signalées.

Ainsi, derrière ce discours populiste qui prétend défendre Aulnay contre le mariage gay, il y a la volonté de mettre artificiellement en opposition les intérêts partagés par l’ensemble des travailleurs. A travers ces slogans, c’est une vision qui est défendue, une vision selon laquelle il y aurait d’un côté les « bons travailleurs » – français, hétérosexuels, catholiques – et de l’autre les « mauvais travailleurs ».

Cette opposition entre bons et mauvais travailleurs, entre bons et mauvais exploiteurs, c’est bien entendu, de la part du FN comme de toutes les organisations participants aux « Manifs pour tous », un discours de classe qui s’exprime, incarné par une frange catholique et conservatrice de la bourgeoisie. Frigide Barjot en est d’ailleurs bien consciente, lorsqu’elle conseille aux manifestants de ne pas s’habiller « trop clichés » (comprenez, trop bourgeois) : « Pour madame, cheveux lâchés négligemment chiffonnés, soutiens-gorge pigeonnants ; carrés Hermès et serre-tête prohibés » [2].

Au-delà du look, c’est à la base même de son organisation que s’exprime le conservatisme de la « Manif pour tous » : pour preuve, son choix de faire appel pour son service d’ordre à Bruno Dary, général d’armée et « grand ami » du Secours de France, organisation proche de l’ancienne OAS [3].

En réalité, Frigide Barjot aura beau jouer les innocentes, les familles manifestantes auront beau l’air nombreuses et propres sur elles, la « Manif pour tous » n’en restera pas moins la vitrine du nouveau visage de la droite extrême et de l’extrême droite.

Face à l’attentisme de la gauche, il est urgent de mettre un frein à cette nouvelle croisade réactionnaire

Même si, comme nous l’avons dit, l’UMP n’est pas la plus à même, au vu de sa situation présente, pour capitaliser la mobilisation, cette nouvelle croisade des réactionnaires est aujourd’hui couverte et reprise par la droite classique [4].

Ce n’est pas la première fois que les forces politiques institutionnelles apportent de l’eau au moulin de l’extrême droite et contribuent, de ce fait, à la couvrir. Et même si aujourd’hui la bourgeoisie n’a pas besoin d’une extrême droite organisée pour casser un mouvement ouvrier qui prendrait l’initiative, on voit comment les courants les plus réactionnaires de la droite n’hésitent pas à faire le coup de poing et alimenter leur agenda politique en occupant le devant de la scène.

Et du côté du monde du travail, l’extrême droite pourrait devenir aussi un danger en son sein si, dégoutés du climat actuel, des promesses non tenues, des attaques à la chaîne sans riposte efficace, ouvrier-ère-s, employé-e-s et jeunes se laissaient séduire par le discours du radicalisme de droite, sous sa forme frontiste actuelle ou sous une autre.

Face à l’offensive en règle qui est lancée, la riposte est loin d’être à la hauteur. A la suite des grandes manifestations pour le mariage pour tou-te-s, la gauche bourgeoise a cru qu’elle pouvait compter sur le seul calendrier parlementaire pour faire adopter le texte et que les opposants s’essouffleraient tout seuls.

C’est précisément le contraire qui a eu lieu. La droite, avec beaucoup de détermination, utilise la question du mariage pour tou-te-s pour passer à l’attaque, n’hésitant devant aucune outrance langagière et couvrant, dans les faits, les actions anti-LGBT qui se multiplient.

La droite traditionnelle, dans ce cadre, hésite entre dissociation à demi-mots, complicité indirecte, appels au calme ou une quelconque porte de sortie, que ce soit un référendum plus ou moins improbable ou les élections municipales de 2014. Elle espère ainsi, tant bien que mal, ne pas trop se faire doubler sur sa droite.

Tous, néanmoins, à droite comme à l’extrême droite, maintiennent l’appel à manifester le 26 mai.

Laisser le champ libre aux manifestations des réactionnaires sans organiser de riposte qui soit à la hauteur, à la fois en termes numériques et en termes politiques, c’est les laisser s’installer, se renforcer, et préparer les défaites de demain pour l’ensemble des classes populaires, par-delà même la défense des droits des personnes LGBT.

Face aux attaques qui se multiplient contre la communauté LGBT, les associations majoritaires en appellent à un sursaut de la part du gouvernement. Il est malheureusement bien illusoire de penser que ce gouvernement et sa police, celle qui expulse et qui réprime, celle qui est raciste et homophobe, soient la solution contre cette déferlante réactionnaire. Le gouvernement PS montre d’ailleurs déjà ses limites, lorsqu’il recule sur la PMA pour les couples de lesbiennes.

Pour répondre à cette offensive, il faudrait d’ores et déjà, par en bas, avec celles et ceux qui refusent de se laisser faire, avec les organisations radicales du mouvement LGBT, organiser l’autodéfense, au moins des lieux les plus emblématiques de la communauté.

Il faudra alors renouer avec les plus belles heures des mouvements LGBT, comme l’expérience de Stonewall aux États-Unis à la fin des années 60 lorsque les gays ont su s’organiser pour répondre coup pour coup aux agressions policières [5] ou comme le mouvement du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR) en France [6]. C’est la seule façon de freiner les manifestations les plus violentes de l’offensive homophobe. C’est la seule manière pour commencer à étendre la riposte anti-homophobe partout où elle se manifeste au quotidien.

Parallèlement, les organisations du mouvement ouvrier ne peuvent continuer à déserter le terrain d’une bataille démocratique comme le droit pour tou-te-s au mariage, quoi qu’on puisse penser de l’institution du mariage en tant que tel.
La droite réactionnaire et l’extrême droite n’ont pas que le mariage pour tou-te-s inscrit à leur agenda politique.

Face à l’impuissance de la gauche bourgeoise à leur faire ravaler leur idéologie rétrograde et fascisante, si le mouvement ouvrier ne s’empare pas de cette question, c’est autant de terrain perdu pour combattre l’offensive globale de la bourgeoise, dont le gouvernement de gauche, pour le coup, est aujourd’hui le principal vecteur.

C’est tous ensemble, sur ce terrain là aussi, qu’il est urgent de construire la contre-offensive, et l’extrême gauche devrait avoir tout son rôle à jouer, sur ces deux fronts, celui de la mobilisation et de la construction de la riposte par en bas, mais également au niveau de la construction d’un front unique contre la réaction et l’extrême droite avec les organisations du mouvement ouvrier, en défense de l’élargissement de tous les droits démocratiques.

Rosa Larmagnac

23/04/13

»» http://www.ccr4.org/Mariage-pour-tou-te-s-et-retour-en-force-de-la-reaction

[1La direction du FN est d’ailleurs en proie dernièrement à l’accusation d’être influencé par un « lobby gay » qui serait concentré autour de Marine Le Pen, et qui expliquerait sa non-participation aux Manifs pour tous.

[3Organisation Armée Secrète, structurée autour de la défense de l’Algérie française.

[4Et même si celle-ci s’évertue à prouver le contraire, comme lorsqu’elle fait mine de ne pas voir les élus FN dans son cortège, où l’on a pu croiser le 21 avril l’un des élus du FN, Gilbert Collard.

[5En 1969, le quartier de Greenwich Village, à New York, est le théâtre de l’organisation de l’autodéfense contre les violences homophobes subies par les LGBT, violences émanant autant de la population que de l’Etat et de ses forces de l’ordre.

[6Le FHAR, fondé en 1971, prend son origine dans les milieux féministes de cette période.

Malgré ses divisions et sa relative courte durée de vie, le FHAR eu le grand mérite de prôner l’auto-organisation des populations LGBT, et de proposer un contenu profondément subversif à la lutte anti-homophobie. Notamment, leur désormais célèbre slogan : « Prolétaires de tous pays... Caressez-vous ! »


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