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Manipulation internationale

A chaque guerre, à chaque coup d’Etat ou agression menée par l’Occident, les grands médias appliquent une véritable propagande de guerre par une manipulation de l’information. Il s’agit de diaboliser l’adversaire, cacher les intérêts économiques, et simplifier l’histoire du conflit. La machine médiatique se met en route et travaille à insérer dans notre esprit l’image négative de l’adversaire que l’on veut abattre. La première victime est la Vérité.

Souvenez-vous pendant que l’on nous amusait avec l’Iran, un coup d’état au Honduras, passait inaperçu. Autres exemple, si des Ukrainiens campent devant leur parlement : ce sont des gens épris de liberté. Si des Libanais font la même chose, ce sont des gens manipulés ! Lorsque la Géorgie, armée par les USA et Israël envahit des provinces pro russes et massacre la population qui demandent son indépendance, c’est normal. Si la Russie riposte ; c’est anormal. Ce n’est pas l’intérêt des peuples qui prime, seulement quelques intérêts privés.

Si Sadam Hussein avait mangé Mac do, but Coca cola et surtout n’avais pas voulu que les transactions pétrolières de son pays se fassent en euros plutôt qu’en dollars, il serait toujours vivant. Personne n’aurait parlé des fameuses armes de destruction massives. Personne n’aurait prétendu qu’il était une menace à la tête de la 4eme armée du monde ! Mais l’Irak possède beaucoup de pétrole… l’Iran aussi !
Au Venezuela, Chávez, qui n’a jamais opprimé sa population, qui a été élu plusieurs fois par la voie des urnes, qui n’a jamais envahi aucun pays, est présenté comme un dictateur. Son crime : nationaliser et redistribuer au peuple, chose que le capitalisme ne comprend pas. En Colombie, l’espérance de vie d’un syndicaliste est de moins de 3 ans. Mais le gouvernement protège les grandes multinationales et accueille des bases militaires américaines.

Le Tibet est présenté comme le paradis sur terre, personne ne se soucie comment vivait la population lorsque les religieux étaient à sa tête ! Les USA qui soutiennent de nombreuses dictatures dans le monde financeraient le Daila Lama simplement pour apporter le bonheur au peuple tibétain !

En1968, tout le monde se souvient du printemps de Prague, mais que c’est-il passé au Mexique, la même année, à part les jeux olympiques ? En Pologne après l’assassinat d’un prêtre par la police communiste, combien de manifestations, d’émissions TV ou radio, mais à la même époque dans l’indifférence générale des prêtres étaient également assassinés dans leur église en Amérique Centrale pour avoir demandé plus de justice sociale.

Avant une élection, dans un pays dont le gouvernement ne nous plait pas et que l’opposition que l’on finance n’a aucune chance, on lit dans la presse que les élections se passent dans un climat entaché d’irrégularités, on conditionne les cerveaux pour ensuite dénoncer le résultat illégitime de l’élection.

Lorsque les médiats crient ensemble au « loup » contre un pays ou un gouvernement, méfiez-vous. Les multinationales contrôlent l’information et exercent de fortes pressions sur nos politiques. Ne vous laissez pas manipuler, allez chercher l’information dans la presse alternative ou sur internet, c’est encore possible. Profitez-en avant que ces outils d’information nous soient retirés. La démocratie est d’une fragilité bien plus grande que l’on peut l’imaginer.

conscience citotenne responsable

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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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