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Macron distingué prix de la Carpette anglaise

Macron est un destructeur. Pas seulement des conquêtes sociales des travailleurs de France issus de la résistance et de la libération avec le CNR, du Front Populaire ou même des luttes historique pour la limitation du temps de travail. C’est un destructeur de ce premier service public qui est la langue, qu’est la diversité linguistique. A commencer par la démolition organisée de la langue française au profit de la domination du wall street English, la langue des maitres impérialistes de l’Axe EU OTAN UE. Une démolition qui est partie prenante du projet politique de renforcement permanent de l’hégémonie politique donc culturelle de l’impérialisme étasunien, et de la dictature de ses classes capitalistes coalisés contre les peuples.

Ce n’est donc que mérité que le collectif des principales associations de défense de la langue française a décerné à l’ancien des « Young leader de la French American Foundation » Emmanuel Macron le prix déshonorant de la Carpette anglaise. Soulignant notamment la promotion du tout anglais par l’Union Européenne, avec la complicité active de Macron, ou encore l’organisation de la promotion même du tout anglais jusque dans les promotions à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie des partisans les plus zélés du tout anglais impérial.

Georges Gastaud, président de COURRIEL, auteur notamment de « Patriotisme et internationalisme » et de « Marianne ne consent pas » souligne combien ce communiqué cloue au pilori Sir Macron et son compère canadien Trudeau, fers de lance en France et dans le monde de la destruction de la Francophonie et de la substitution systématique du tout-anglais à ce que la Constitution française définit pourtant comme la « langue de la République ».

Communiqué 2022 de l’académie de la Carpette anglaise

Sous la présidence de Philippe de Saint Robert, le jury de la Carpette anglaise 2022, réuni chez Lipp, le 15 décembre, a décerné, exceptionnellement son prix d’indignité linguistique au président de la République, M. Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses à la Constitution, dont l’article 2 stipule que « la langue de la République est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des Institutions internationales.

Le jury a relevé l’acceptation par l’exécutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun pays membre.

Le jury a également relevé que la direction de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a été confiée – à l’instigation de la France – à une ancienne ministre qui avait exclu le français comme seule langue d’enseignement public à la place du français dans son propre pays et qu’a été nommée marraine du prochain Sommet de la Francophonie – qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024 – une artiste qui chante essentiellement en anglais (dernier titre : I love you).

À titre étranger, le prix a été décerné – également à l’unanimité – à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, pour avoir nommé une anglophone unilingue, Mary Simon, au poste de gouverneur général du Canada.

Philippe de Saint Robert, Eugénie Bastié, Paul-Marie Coûteaux, Benoît Duteurtre, Julien Köberich, Guillemette Mouren, Marie-Josée de Saint Robert, Albert Salon, Marc Favre d’Échallens sont membres de l’académie de la Carpette anglaise ainsi que les associations suivantes : Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), le Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).

Le prix de la Carpette anglaise est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française

Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

Contact : Marc Favre d’Échallens, Secrétaire de l’académie de la Carpette anglaise.

Courriel : parlerfranc@aol.com

L’Académie de la Carpette anglaise est une académie parodique, décernant chaque année depuis 1999 un prix d’« indignité civique » à un membre des élites françaises qui, selon son jury, s’est distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française

Le prix de la Carpette anglaise

Ce prix a été créé en 1999 par quatre associations de défense et de promotion de la langue française : Avenir de la langue française, Association pour l’essor de la langue française (ASSELAF), Défense de la langue française (DLF) et le Droit de Comprendre (DDC).

L’Académie de la Carpette anglaise décerne chaque année ce prix d’indignité civique à un membre des élites françaises qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française.

Le prix de la Carpette anglaise distingue plus spécialement les déserteurs de la langue française qui ajoutent à leur incivisme linguistique un comportement de veule soumission aux diktats des puissances financières mondialisées, responsables de l’aplatissement des identités nationales, de la démocratie et des systèmes sociaux.

Un prix spécial à titre étranger distingue en outre, depuis 2001 les personnalités ou corps constitués de la nomenklatura européenne ou internationale ayant collaboré à la propagation de la langue anglaise dans les institutions européennes ou internationales.

Pourquoi ce prix ?

Parce que le recul du français s’accélère chaque jour dans nos entreprises, nos universités, notre production scientifique, notre commerce et dans les institutions européennes au profit de la « langue mondiale unique », sous les coups de boutoir des marchés financiers et de l’empire américain.

Parce que ces coups sont assenés chez nous par quelques potentats ou « petits marquis » – chefs d’entreprise, affairistes, « hauts » fonctionnaires – dont la nationalité française ne signifie plus rien s’ils peuvent ainsi mieux servir leurs intérêts personnels et ceux de leurs maîtres auxquels ils veulent tant ressembler.

Parce que l’anglais « basique » (ou globish) qu’on veut nous imposer va souvent de pair avec la « malbouffe » des obèses gavés aux « hamburgers transgéniques » et le modèle social cher à Wall Street, avec ses cortèges d’injustices : aujourd’hui on brade votre langue : demain on bradera vos emplois et l’avenir de toute la collectivité nationale, surtout celui des plus faibles.

Historique des prix de la Carpette anglaise :

Les lauréats du prix de la Carpette anglaise : 1999 à 2021

2022 : Monsieur Emmanuel Macron, président de la République, Madame Mushikiwabo, ancienne ministre du Rouanda.

2021 : Gérald Darmanin ministre de l’Intérieur, pour avoir promu la nouvelle carte nationale d’identité bilingue.

2019 : La Banque postale pour son offre de banque mobile dénommée « Ma French Bank », accompagnée d’une campagne publicitaire de sabotage linguistique.

2018 : M. Olivier Schrameck , président du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), pour avoir refusé d’exercer les pouvoirs qui lui incombent en matière de respect de la langue française dans les chaînes de radio et de télévision.

2017 : Mme Anne Hidalgo, maire de Paris, pour l’utilisation prioritaire de l’anglais comme langue de communication de la Ville de Paris.

2014 : M. Pierre Moscovici, membre de la Commission européenne pour avoir adressé à M. Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, une lettre entièrement en anglais.

2013 : Guillaume PÉPY, président de la SNCF, distingué pour ses éminents mérites en dévotion anglophone a reçu le prix 2013 de la Carpette anglaise. Après les Smiles, les TGV Family, et autres médiocrités linguistiques.

2013 (prix exceptionnel) : Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour avoir, dans la lignée de Mme Valérie Pécresse
(« carpettée » en 2008) et malgré de nombreuses mises en garde, légalisé en maintenant l’article 2 de son projet de loi l’enseignement en anglais.

2012 : M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, pour avoir déclaré, selon Le Parisien, que, dans le domaine du transport, « l’anglais devrait être la langue de rédaction des documents officiels harmonisés ».

2011 : M. Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, pour promouvoir avec vigueur l’usage de la langue anglaise de la maternelle aux grandes écoles et pour faire de la télévision publique en anglais aux heures de grande écoute (sous-titré en français)

2010 : Mme Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, et à ses conseillers en communication, pour leur recours systématique à des slogans anglo-saxons.

2009 : M. Richard Decoings, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris, pour imposer des enseignements uniquement en langue anglaise dans certaines filières proposées et pour correspondre en anglais avec le lycée français de Madrid.

2008 : Mme Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour avoir déclaré que le français était une langue en déclin et qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions européennes.

2007 : Mme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances, qui communique avec ses services en langue anglaise, par huit voix contre quatre à M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État à la Francophonie, qui a publiquement célébré les futurs bienfaits du protocole de Londres.

2006 : Le Conseil constitutionnel pour « ses nombreux manquements à l’article 2 de la constitution qui dispose que la langue de la République est le français » et pour avoir « déclaré conforme à la constitution le protocole de Londres sur les brevets, permettant ainsi à un texte en langue anglaise ou allemande d’avoir un effet juridique en France ».

2005 : France Télécom, opérateur de téléphonie présidé par Didier Lombard, pour la mise en place de services et produits aux dénominations anglaises (« Business Talk, Live-Zoom, Family Talk... »), désigné par huit voix contre quatre pour Yves Daudigny, président du conseil général de l’Aisne pour sa campagne publicitaire en anglais « L’Aisne, it’s Open ! ».

2004 : Claude Thélot, président de la Commission du débat national sur l’avenir de l’école, pour avoir considéré « l’anglais de communication internationale » comme un enseignement fondamental, à l’égal de la langue française, et avoir préconisé son apprentissage par la diffusion de feuilletons étasuniens en VO sur les chaînes de la télévision française.

2003 : le Groupe HEC, dont le directeur général, Bernard Ramanantsoa, a déclaré en décembre 2002 : « Dire que le français est une langue internationale de communication comme l’anglais prête à sourire aujourd’hui ».

2002 : Jean-Marie Colombani, directeur de la publication du Monde qui publie sans la moindre réciprocité, et à l’exclusion de toute autre langue, un supplément hebdomadaire en anglo-américain tiré du New York Times.

2001 : Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal, pour avoir systématiquement favorisé l’anglais comme langue de communication dans ses entreprises.

2000 : Alain Richard, ministre de la Défense, pour avoir obligé les militaires français à parler anglais au sein du Corps européen alors qu’aucune nation anglophone n’en fait partie.

1999 : Louis Schweitzer, PDG de Renault, pour avoir imposé l’usage de l’anglo-américain dans les comptes rendus des réunions de direction de son entreprise (juste devant Claude Allègre, sélectionné pour avoir déclaré à La Rochelle, le 30 août 1997, « Les Français doivent cesser de considérer l’anglais comme une langue étrangère »).Lauréats du prix spécial du jury à titre étranger (prix créé en 2001) :

2021 : Mme Ursula von der Leyen, pour la 2e fois, à Ursula von der Leyen, qui, depuis son arrivée à la Commission européenne qu’elle préside, a décidé toute seule de promouvoir l’anglais au rang de langue unique de travail de la Commission.

2019 : Mme Ursula von der Leyen, pour tenter d’imposer la seule langue anglaise dans les textes officiels émanant de la Commission européenne.

2018 : M. Doug Ford, Premier ministre de la province canadienne de l’Ontario, pour avoir annoncé l’abandon du projet de l’université francophone de l’Ontario français à Toronto, province bilingue.

2017 : M. Donald TUSK, président du Conseil européen, pour s’exprimer en priorité en anglais excluant notamment le français, qu’il se refuse à apprendre.

2014 : Mme Paula Ovaska-Romano , directrice du Département des langues et directrice par intérim de la Direction générale de la traduction de la Commission européenne, pour avoir violemment tancé en anglais une responsable associative qui la sollicitait en italien et avoir qualifié, à cette occasion, l’italien de « langue exotique ».

2013 : M. Tom ENDERS, président exécutif d’EADS et grand organisateur de la politique linguistique du tout en anglais dans son groupe, qui a trouvé (dis)grâce aux yeux du jury. L’Académie a tenu à lui décerner son prix spécial à titre étranger pour avoir annoncé, en anglais seulement, à tous les salariés allemands, espagnols et français de la branche « défense et espace », un vaste plan de licenciements par une vidéo...

2012 : l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) pour la campagne publicitaire « Say oui to France – Say oui to innovation », qui promeut la France à l’étranger en utilisant un anglais de pacotille comme seul vecteur de communication, au lieu de s’adresser dans la langue des pays intéressés par cette campagne.

2011 : compagnie Ryanair, présidée par M. Michael O’Leary, pour avoir imposé, en Espagne, aux femmes enceintes de plus de vingt-huit semaines un certificat médical exclusivement rédigé en anglais, y compris pour les vols intérieurs (menaçant de ne plus desservir les aéroports ne se pliant pas à cette exigence). (AFP, Madrid, 13 septembre 2011.).

2010 : M. Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, pour avoir imposé dans son pays le passage du français à l’anglais comme langue officielle et comme langue de l’enseignement, et pour avoir quitté l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) pour adhérer au Commonwealth.

2009 : M. Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, pour avoir signé, le traité de l’IRENA (International Renewable Energy Agency) dont la seule langue de travail est l’anglais.

2008 : Eurostat, service des statistiques de la Commission européenne, qui diffuse depuis avril 2008 sa publication « Statistiques en bref » uniquement en anglais, renonçant aux langues allemande et française.

2007 : la police de Genève, pour avoir diffusé une publicité intitulée « United Police of Geneva ».

2006 : Ernest-Antoine Seillière, président de l’Union des industries de la communauté européenne, pour avoir prononcé un discours en anglais au Conseil européen à Bruxelles en mars 2006.

2005 : Josep Borrell, président du Parlement européen, pour avoir avantagé l’anglais lors d’une session de l’assemblée parlementaire Euro-Méditerranée qu’il venait de présider à Rabat au Maroc sans prévoir la traduction des documents de travail.

2004 : Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, élu pour avoir présenté en anglais la politique de l’établissement devant le Parlement européen de Strasbourg et avoir déclaré lors de sa prise de fonction « I am not a Frenchman ».

2003 : Pascal Lamy, élu pour son utilisation systématique de l’anglais dans ses fonctions de commissaire européen, au mépris des règles communautaires.

2002 : Romano Prodi, président de la Commission européenne, qui n’a jamais manqué une occasion de promouvoir la langue anglaise comme langue unique au mépris des règles communautaires, comme l’ont montré l’affaire de l’étiquetage en anglais des produits alimentaires, et l’imposition de l’anglais comme langue unique de négociation pour l’élargissement européen.

2001 : La société Lego, fabricant danois de jouets pour enfants, qui présente ses produits en France et dans le monde uniquement en anglais sous les expressions « explore being me », « explore together », « explore logic » et « explore imagination ».

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