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Lettre aux dirigeants syndicaux

10 heures de travail par jour, 48 heures par semaine, 405 heures supplémentaires par an sans avoir à en demander l’autorisation à l’Inspection du Travail, sans que les salariés puissent refuser, c’est la nouvelle règle. 235 jours de travail pour les salariés au forfait-jour, c’est 47 semaines de travail sans jours fériés. Parisot en rêvait, le gouvernement Sarkosy-Fillon l’a fait. Et tout ça, comme tous les mauvais coups, comme le CPE, comme le CNE…

Et pendant ce temps, vous, dirigeants syndicaux, vous participez aux consultations, tables rondes et autres concertations, comme si de rien n’était. Côté riposte, la CGT annonce une action offensive en octobre, pour FO, c’est une action en septembre. Votre message est clair : « Messieurs du gouvernement continuez ! ». Que vous le vouliez ou non, vous votez Sarkosy.

Écoutez ce qui se dit dans les ateliers, dans les usines, dans les bureaux :

Arrêtez de participez, de vous concertez avec ce gouvernement. Avec la loi de « démocratie sociale », on voit où cela amène et ce que cela apporte.

Arrêtez vos divisions, arrêtez la division !

Exigez le retrait de cette loi de « démocratie sociale » !

Appelez à une gigantesque manifestation, tous ensemble, en même temps, au même endroit, là où se votent les lois, à l’Assemblée Nationale.

Salariés, signez cet appel, faites le signer, faites nous parvenir vos pétitions signées, regroupez vous pour organiser des délégations aux bureaux des syndicats.

Une version pdf est disponible là . http://www.les-militants-de-fo-dans-la-loire.org/spip.php?article84

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Désobéir : le petit manuel, de Xavier Renou
"Celui qui n’essaie pas, et celui-là seul, a déjà perdu." On a tous déjà manifesté des dizaines de fois. On a tous signé des centaines de pétitions. Mais combien sommes-nous à nous être demandés, lucidement, sans faux-semblant, ce qu’il en était de l’efficacité, et donc, de la pertinence, de nos moyens d’actions traditionnels ? Combien sommes-nous à nous réfugier dans une espèce de pensée magique chaque fois que nous sommes en colère, en nous habituant à considérer nos modes de (…)
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« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

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