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Les vaccins lucratifs ne suffisent pas à maîtriser une pandémie

WIM DE CEUKELAIRE

Les vaccins COVID qui ont été mis au point n’ont pas été conçus pour endiguer la pandémie à court terme. Ils ont été développés pour consolider les monopoles économiques et en créer de nouveaux.

Le développement des vaccins contre le coronavirus est généralement présenté comme un grand triomphe de la science. Ce n’est pas entièrement justifié. D’un certain point de vue, une avancée scientifique majeure a été réalisée. Des vaccins présentant une bonne efficacité ont été mis sur le marché plus rapidement que prévu. Ce développement est absolument spectaculaire.

Développer des vaccins efficaces est une chose. Fabriquer des vaccins capables de vaincre une pandémie est une autre affaire. À cet égard, jusqu’à l’heure actuelle, le développement des vaccins contre le coronavirus avait été un échec retentissant. Il suffit de voir l’inégale couverture vaccinale de la population mondiale que nous pouvons constater aujourd’hui, à l’été 2021.

On a souligné à juste titre à quel point la protection des brevets entravait le déploiement mondial de la campagne de vaccination. Le système actuel des brevets est un obstacle à une lutte efficace contre la pandémie. Mais l’histoire commence en fait par la manière dont les vaccins et les médicaments sont développés.

La façon dont le secteur pharmaceutique organise l’innovation et le développement encourage aussi bien les monopoles que la pénurie, ce dont nous n’avons vraiment nul besoin en cas de pandémie. En analysant ce qui s’est mal passé, nous pourrons mieux nous préparer à la prochaine pandémie. Il nous faudra alors développer des vaccins d’une manière complètement différente.

Car les vaccins COVID qui ont été mis au point n’ont pas été conçus pour endiguer la pandémie à court terme. Ils ont été développés pour consolider les monopoles économiques et en créer de nouveaux. Pour comprendre cela, il faut remonter le temps jusqu’en janvier 2020, lorsque le SRAS-CoV-2 a entamé sa conquête du monde.

Les vrais fabricants de vaccins n’étaient pas intéressés

Lorsque le nouveau coronavirus est apparu, les fabricants de vaccins classiques n’étaient guère intéressés par le développement d’un vaccin. L’industrie pharmaceutique suit la même logique capitaliste que les autres secteurs économiques.

L’innovation et le développement s’inscrivent dans cet objectif de profit. Les nouveaux produits sont développés en fonction du marché, et donc des projections de bénéfices futurs. En général, le modèle d’innovation de l’industrie pharmaceutique est presque entièrement axé sur les « blockbusters », des produits destinés à un marché fortuné qui peuvent rapporter beaucoup d’argent parce qu’ils doivent être pris pendant une longue période ou parce qu’un certain groupe cible est prêt à y mettre le prix1.

Ce n’est pas le cas des vaccins. Il n’existe même pas de véritable marché et les possibilités de profit sont limitées2. Le marché des vaccins classiques dans les pays industrialisés est réparti entre un nombre limité d’acteurs. Les achats sont souvent effectués en gros par des organismes publics ou des prestataires de soins de santé, plutôt que par des consommateurs individuels.

Une grande partie de la demande de vaccins provient des anciennes colonies, où les forces du marché ont également été neutralisées. Dans ces pays, outre les gouvernements, l’achat des vaccins se fait souvent par de grandes organisations internationales. Le financement provient de la Fondation Bill & Melinda Gates ou d’autres grands bailleurs de fonds. Il va de soi qu’il n’y a pas non plus de véritable fonctionnement du marché.

La manière dont les nouveaux vaccins sont développés est très compartimentée. Les principaux fabricants de vaccins ont chacun leur propre plate-forme technologique à partir de laquelle ils élaborent les vaccins. Il s’agit alors de la manière dont un vaccin offre un certain antigène – une substance censée déclencher une réponse immunitaire – à l’organisme afin de l’inciter à développer une immunité contre une certaine maladie. En associant cette plate-forme, qui est protégée par des secrets commerciaux et des brevets, à d’autres antigènes, il est possible de développer de nouveaux vaccins.

L’industrie pharmaceutique n’a jamais débordé d’enthousiasme à l’idée de développer de nouveaux vaccins pour les maladies qui touchent particulièrement les pays pauvres. Des maladies telles que la tuberculose et la malaria sont toujours en attente d’un vaccin approprié. Il n’y a pratiquement pas d’investissements dans ce domaine, puisqu’il n’est pas rentable. Des recherches ont néanmoins été menées sur des vaccins contre quelques nouvelles maladies infectieuses qui ont frappé le monde au cours des dernières décennies. Pensez à la grippe H1N1, au virus zika, à Ebola, au (premier) coronavirus du SRAS, etc. Cependant, la recherche de vaccins contre ces nouvelles maladies n’a jamais rapporté grand-chose à l’industrie du vaccin3.

Cela explique également pourquoi le professeur Peter Hotez, pédiatre texan et chercheur vaccinologue, n’a trouvé aucun financement pour ses recherches en 2016. À l’époque, il avait mis au point un vaccin efficace contre le coronavirus du SRAS, mais il a été contraint d’arrêter ses recherches parce qu’à ce moment l’épidémie était déjà terminée. Pourtant, ces recherches auraient pu être très importantes pour le développement rapide d’un vaccin COVID adapté4.

Les caractéristiques spécifiques du marché et le fait que les principaux fabricants de vaccins avaient l’expérience que les nouveaux produits n’étaient pas particulièrement rentables les ont rendus réticents à se lancer dans le développement d’un vaccin contre le coronavirus. Cela explique également pourquoi la plupart des experts pensaient, jusqu’au milieu de 2020, que la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus approprié prendrait des années.

Par exemple, il était initialement prévu que le vaccin Moderna soit produit en coopération avec l’un des grands fabricants de vaccins. En février 2020, le Dr Anthony Fauci, alors directeur de l’US National Institute of Allergy and Infectious Diseases, s’est plaint qu’aucun grand fabricant n’était intéressé. Il a prédit dès lors les problèmes ultérieurs de production du vaccin à grande échelle : « Les entreprises qui ont les compétences nécessaires ne vont pas simplement patienter avec une usine de réserve prête à intervenir quand on en aura besoin » 5.

Par ailleurs, d’autres entrepreneurs ont vu une opportunité dans la crise. Comme les gouvernements ont alors fourni massivement des capitaux publics pour la recherche, ils y ont vu l’occasion de faire de nouvelles percées technologiques. C’est le cas de la firme américaine Moderna. Cette entreprise fondée il y a dix ans n’avait jamais mis de produit sur le marché, mais cherchait depuis des années une application commerciale pour la technique d’insertion de matériel génétique, l’ARNm, dans la cellule6. Elle l’envisageait principalement dans le traitement de cancers rares. Comme le gouvernement américain a fourni un financement massif pour le développement d’un vaccin en 2020, elle a opté pour cette voie de commercialisation-là.

L’entreprise allemande BioNTech en entrée en scène avec une histoire similaire. Cette société a également saisi l’occasion de mettre enfin un produit doté de la technologie ARNm sur le marché. Elle a pu compter sur le soutien des gouvernements allemand et européen. Elle a conclu un partenariat avec le géant pharmaceutique américain Pfizer pour financer les études à grande échelle et organiser la production. Grâce aux commandes à grande échelle du gouvernement américain, l’investissement de Pfizer était pratiquement sans risque. Les deux entreprises ont également bénéficié des années de recherche sur les coronavirus dans les laboratoires gouvernementaux. Grâce aux recherches sur les virus du SRAS et du MERS, on a immédiatement su pour quelle protéine il fallait encoder l’ARNm.

En résumé, ce sont les entreprises qui ont su profiter de la situation de crise pour opérer un changement technologique qui produisent aujourd’hui les vaccins contre le coronavirus occidentaux. Cela n’a rien à voir avec l’expérience, le savoir-faire ou la capacité de production, mais tout avec l’opportunisme, le sens des affaires et des tonnes d’argent et de garanties gouvernementales. Cela a également été confirmé par l’expert en vaccins Hotez : « Ceux qui ont sauté sur l’occasion n’étaient pas les grands fabricants de vaccins. C’étaient des entreprises qui avaient intérêt à donner un coup de boost à leur technologie » 7.

La priorité était l’accès rapide au marché, pas la santé publique

Dès le début de la crise du coronavirus, le développement de vaccins contre le coronavirus a été présenté comme une « course ». On a évoqué l’image d’entreprises faisant de leur mieux, par sens du devoir, pour mettre au point un vaccin salvateur aussi rapidement que possible. La réalité était bien plus prosaïque. Dans les sièges des multinationales pharmaceutiques, on savait mieux ce qu’il en était. On sait que celui qui sera le premier à commercialiser un produit sera en mesure de mettre la concurrence au pied du mur. « The winner takes it all » est la devise dans le secteur pharmaceutique.

Les études de population à grande échelle du géant pharmaceutique Pfizer et de Moderna, les sociétés américaines qui ont été les premières à mettre un vaccin COVID sur le marché, avaient donc pour objectif de soumettre le plus rapidement possible un dossier à la Food and Drug Administration pour obtenir une Emergency Use Authorization : l’accès au marché sur la base d’une procédure d’urgence. Afin de réaliser ces tests au plus vite, il était donc important de choisir des critères d’évaluation ne nécessitant pas trop de temps8. Par conséquent, seule la question de savoir si le vaccin protégeait contre une infection légère a été étudiée, et non s’il protégeait contre une maladie grave, une hospitalisation ou un décès. Cela peut sembler étrange, mais c’était essentiel pour obtenir l’autorisation dès que possible9. Si les admissions à l’hôpital ou les décès avaient été choisis comme critère d’évaluation, le développement d’un vaccin aurait pris beaucoup plus de temps.

Une deuxième façon d’accélérer ces tests consistait à travailler avec un grand groupe de sujets présentant un risque important d’infections légères. Tant Pfizer que Moderna ont utilisé un grand nombre de sujets mais ont également exclu certains profils, notamment les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées9. Les groupes les plus vulnérables (personnes âgées, minorités) étaient sous-représentés10.

Troisièmement, les entreprises ont également choisi un intervalle court entre la première et la deuxième injection du vaccin. La plupart des vaccins antiviraux nécessitent au moins un rappel pour une protection à long terme. Cependant, Pfizer aussi bien que Moderna ont opté pour un intervalle inhabituellement court de 4 semaines entre les deux injections11. Un intervalle plus long ne leur aurait apporté qu’un handicap temporel de plus12.

Les multinationales pharmaceutiques américaines ne pouvaient pas seulement compter sur le soutien financier et logistique de leurs gouvernements. Paradoxalement, elles ont également été aidées par les politiques de santé publique désastreuses de leur pays. Elles ont pu mener à bien leurs essais cliniques d’autant plus vite que le gouvernement Trump de l’époque a laissé le COVID-19 déferler sur les États-Unis pratiquement sans entrave. Le développement rapide des vaccins américains à ARNm est donc dû tant à la science et à une stratégie astucieuse d’accès rapide au marché qu’à l’échec de la politique.

Enfin, le 11 décembre 2020, Pfizer a été le premier à obtenir une Emergency Use Authorization. La « course » s’est terminée et Pfizer l’a remportée. Dès qu’un vaccin est utilisé, il pose d’énormes problèmes aux concurrents.

Tout d’abord, un problème s’est posé pour les nombreux participants aux études de population à grande échelle, qu’il s’agisse de leur propre entreprise ou de leurs concurrents13. Comment Pfizer pouvait-il encore justifier de laisser les sujets testés dans l’ignorance du fait qu’ils avaient reçu un placebo ou un vaccin efficace ? Cependant, la poursuite de tels essais est très intéressante afin d’étudier d’autres effets, tels que les infections graves, les hospitalisations et les décès. Mais qui peut reprocher à un volontaire d’opter pour la sécurité dès qu’il a la chance d’être vacciné avec le vaccin efficace ?

Il en va de même pour les tests concurrents. Est-il encore éthiquement justifiable d’injecter un placebo à des personnes alors qu’il existe un vaccin dont l’efficacité a depuis été établie de manière incontestable ? Et la même question se pose pour les essais de nouveaux produits : qui se portera volontaire pour une étude placebo alors qu’un vaccin efficace est disponible ?

Dès lors qu’un médicament ou un vaccin est sur le marché, les autorités de régulation commencent à imposer des normes différentes aux concurrents suivants. En principe, il ne leur suffira pas de prouver que leur produit est efficace. En général, à partir de ce moment-là, ils doivent prouver que leur produit est meilleur ou tout au moins pas moins bon que le produit déjà sur le marché. Cela explique pourquoi Pfizer est si désireux de faire valoir son efficacité de 95%.

« The winner takes it all » signifie donc que le premier développeur de certains produits obtient immédiatement des avantages importants, indépendamment de la protection par brevet. Pfizer a exploité cet avantage grâce à une campagne bien ficelée présentant son vaccin comme le meilleur sur le marché. La communication était presque entièrement axée sur l’ « efficacité » du vaccin. Mais chaque étude a utilisé des critères différents pour enregistrer un diagnostic positif du COVID-19. Il est donc impossible de comparer les résultats des essais14. En outre, l’efficacité d’un vaccin dépend également de nombreux autres facteurs, tels que la nature du placebo, la composition de la population étudiée, le risque de COVID-19 dans la population étudiée, la virulence du variant du virus, etc. Par conséquent, l’efficacité des différents vaccins ne peut être résumée en un seul chiffre15. Pfizer le sait, mais a réussi à couper l’herbe sous le pied de la concurrence en annonçant une « efficacité de 95% » ainsi que par une campagne médiatique soignée autour de ce chiffre. En créant un mythe du « meilleur vaccin », ils ont semé le doute dans le grand public16.

Le résultat a été que les entreprises ayant le plus d’expérience et de capacité de production se sont retirées dès que les vaccins à ARNm se sont emparés du marché rentable. Merck a jeté l’éponge et produit désormais le vaccin J&J17, mais ne dispose plus de son propre candidat-vaccin18. C’est pareil pour GSK et Sanofi.

Alors qu’il nous faut augmenter la production de vaccins parce que les besoins dans le reste du monde sont encore énormes et que nous avons besoin de vaccins différents pour faire face à d’éventuels nouveaux variants, nous constatons que la production est réduite et ralentie. Tout reste axé sur le renforcement des monopoles et les marchés les plus fortunés.

Des critères importants ont été négligés

C’est la rapidité qui a le plus compté dans le développement des vaccins contre le coronavirus, tandis que le seul critère initial a été l’efficacité dans la prévention des infections légères. Les premiers vaccins ayant obtenu l’accès au marché ont immédiatement donné à Pfizer et, dans une moindre mesure, à Moderna, AstraZeneca et J&J un monopole sur le marché des pays industrialisés. Cette position de monopole a mis des bâtons dans les roues d’autres vaccins, qui auraient pu avoir plus de valeur.

Au début des années 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élaboré une série de critères pour le développement de vaccins contre le coronavirus. En avril 2020, ces critères ont été définis dans un profil de produit cible (TPP en anglais) pour les vaccins COVID-1919. Ce TPP décrit les critères prioritaires auxquels un bon candidat vaccin doit répondre.

Le vaccin doit de préférence convenir à tous les âges, y compris aux enfants et aux femmes enceintes ; sans effets secondaires graves, être efficace à au moins 70% et administrable en une seule dos ; il doit assurer une protection pendant un an ou plus, rester stable à des températures plus élevées, sa production doit pouvoir être rapidement étendue et des doses suffisantes doivent être disponibles à faible coût. Ces TPP n’étant pas contraignants, les développeurs de vaccins ne sont pas obligés d’utiliser ces critères. Les différentes autorités de régulation ne peuvent pas non plus faire respecter ces critères.

Il est clair que les multinationales pharmaceutiques occidentales ne se sont pas trop souciées des critères avancés par l’OMS. Les vaccins qui sont arrivés les premiers sur le marché – et qui ont donc supplanté les autres – ne répondaient même absolument pas aux critères des TPP. Les vaccins de Pfizer, Moderna et AstraZeneca ont obtenu de bons résultats en termes d’efficacité et n’ont pas présenté d’effets secondaires graves. Ces premiers vaccins ont toutefois obtenu des résultats particulièrement mauvais en termes de stabilité et d’accessibilité.

Les vaccins Pfizer et Moderna – tous deux à ARNm – sont des produits très instables. Ils doivent donc être conservés à des températures extrêmement basses. Cela les rend impropres à une utilisation à grande échelle. Un vaccin plus stable, qui peut être conservé au réfrigérateur, par exemple, est logistiquement beaucoup plus facile à déployer à grande échelle dans le monde entier.

Quant à l’accessibilité, elle est principalement déterminée par le prix et la capacité de production. Et sur ce plan-là ces vaccins obtiennent de très mauvais résultats également. Ni BioNtech ni Moderna n’avaient jamais commercialisé de vaccin au cours de leurs dix années d’existence. À l’époque, les deux entreprises n’avaient affiné leur technologie que grâce aux injections financières de spécialistes en capital à risque et à des collaborations avec des institutions publiques ou des universités. Aucune de ces entreprises ne disposait donc de capacité de production pour les vaccins contre le coronavirus qu’elles commercialisent aujourd’hui.

La technique de l’ARNm était nouvelle et Pfizer et Moderna devaient encore créer eux-mêmes la capacité de production. De plus, dès le départ, les deux entreprises n’avaient pas l’intention de renoncer au contrôle du processus de production. Il a donc été immédiatement clair que leur objectif était de s’assurer une position de monopole sur le marché rentable des pays industrialisés plutôt que de couvrir rapidement les besoins mondiaux. Sur la base de ce seul critère, les deux vaccins devraient en fait figurer au bas de la liste des priorités.

AstraZeneca présente également un profil similaire. Le vaccin aujourd’hui distribué par AstraZeneca a été mis au point à l’université d’Oxford, avec 97% de financement public20. C’est grâce à l’intervention de la Fondation Bill & Melinda Gates, notamment, qu’Oxford a choisi de s’associer à AstraZeneca pour la production et la commercialisation21. L’entreprise, qui n’était guère familiarisée avec la production de vaccins, a également mis au point un vaccin utilisant une nouvelle technique. Le fait que le processus de production n’était pas encore au point a été rapidement démontré au cours des premiers mois de 2021, lorsque l’entreprise n’a pas été en mesure de réaliser la capacité de production promise. D’autre part, il faut souligner qu’AstraZeneca a au moins accordé une licence au Serum Institute of India pour produire des vaccins à grande échelle en Inde.

Le Independant Panel for Pandemic Preparedness and Response, qui a procédé à une évaluation indépendante de la gestion de la pandémie dans le monde entre mai 2020 et mai 2021, est arrivé à la même conclusion : « Les principaux vaccins actuellement produits dans le monde ne sont pas nécessairement adaptés à un accès mondial. Ils n’ont pas entièrement suivi les Target Product Profiles tels que définis par le plan directeur de R&D de l’OMS pour les vaccins contre le COVID. Ils nécessitent, par exemple, une chaîne du froid extrême et un know-how particulier »22.

En bref, les vaccins qui ont le quasi-monopole du marché dans les pays industrialisés ne sont probablement pas les meilleurs. Si les critères de l’OMS avaient été utilisés, des choix différents auraient été faits.

La vision occidentale du monde fait obstacle à la science

Peut-être devrions-nous encore aller au-delà des critères de l’OMS. Après tout, l’OMS est une institution de la famille des Nations unies. Il s’agit d’un produit de l’ordre mondial établi en 1930 après la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’architecture des Nations unies a été conçue.

Cela peut expliquer pourquoi la diversité n’est pas mentionnée dans les critères de l’OMS. La diversité des sujets dans les essais de vaccins aux États-Unis laisse beaucoup à désirer, avec une sous-représentation des plus vulnérables : les personnes âgées et les minorités de couleur23. C’était également le cas dans les essais de vaccins24. La diversité dans ces essais est cruciale pour augmenter l’acceptation de la vaccination dans la lutte contre les antivax antiscientifiques. En effet, ce sont les groupes sous-représentés qui sont les plus vulnérables au Covid-19. Ils sont en fin de compte les plus susceptibles de ne pas être vaccinés25.

Cette diversité est d’autant plus importante que les vaccins devront à terme être utilisés à l’échelle mondiale. La lenteur du déploiement du vaccin Pfizer au Japon, par exemple, est en partie due au fait que les autorités exigent que les vaccins soient aussi testés localement26. Que cela se justifie scientifiquement ou non n’entre pas en ligne de compte. Le fait est qu’une population d’essai suffisamment diversifiée au départ pourrait favoriser grandement une diffusion ultérieure dans le monde entier.

Enfin, il existe un parti pris à l’encontre des concepteurs et des fabricants de vaccins non occidentaux. Outre les géants pharmaceutiques classiques, il existe d’autres acteurs. Le plus grand producteur de vaccins est une société indienne, Serum Institute of India. Cette société ne fabrique que des vaccins sous licence. Elle dépend donc de la volonté des géants pharmaceutiques de rendre leur savoir disponible. Il existe d’autres entreprises dans des pays non occidentaux qui ont développé leurs propres vaccins contre le coronavirus. Le russe Gamaleya et les chinois Sinovac et Sinopharm sont les plus connus.

Il est intéressant de noter que le développement de ces vaccins a été motivé par d’autres raisons et non par de nouvelles technologies. Ces vaccins utilisent principalement des techniques traditionnelles probablement mieux adaptées à un déploiement à grande échelle dans le cadre de campagnes de vaccination dans le monde entier, car elles peuvent utiliser les capacités de production existantes27.

Les vaccins chinois et russes sont utilisés avec succès à grande échelle dans plusieurs pays28. De plus, ces producteurs de vaccins sont généreux en vaccins et même en licences pour initier la production dans les pays en développement29. Cependant, pendant longtemps, ces vaccins n’ont pas été pris au sérieux. En outre, ils ne correspondent pas aux exigences des accords internationaux sur le contrôle de la qualité des vaccins. Par exemple, l’OMS dispose d’une procédure abrégée pour l’approbation des produits pharmaceutiques provenant d’un nombre limité de pays, principalement occidentaux, dotés d’« autorités réglementaires rigoureuses » 30. Les produits approuvés par ces régulateurs — de toute évidence principalement des pays occidentaux — sont presque automatiquement approuvés par l’OMS également. Les produits provenant d’autres pays doivent être soumis à une procédure lourde et longue, comprenant des inspections locales.

Ainsi le vaccin de Sinopharm n’est devenu le premier vaccin non occidental reconnu que le 7 mai 2021, soit plus de 4 mois après la reconnaissance du vaccin de Pfizer. Le vaccin Sinovac n’a suivi que le 1er juin, tandis que l’inspection du vaccin russe Sputnik V n’était pas encore terminée31. Cette approbation de l’OMS est importante, par exemple pour l’utilisation par les institutions de l’ONU et pour la distribution par Covax, le centre de distribution mondial des vaccins Corona, mais elle est également considérée par de nombreux pays comme une référence « indépendante ».

Pour la recherche et le développement de vaccins, il aurait néanmoins été préférable que les vaccins occidentaux et non occidentaux soient simplement mis sur un pied d’égalité afin de pouvoir être évalués simultanément. Dès lors il est probable que des recherches et des informations importantes provenant de ces pays soient restées dans l’ombre.

Des vaccins pour endiguer la pandémie

Si l’intention avait été, dès le départ, de développer le meilleur vaccin possible, une approche différente aurait été adoptée. On aurait alors fait coopérer des scientifiques pour développer des vaccins candidats sur la base d’un certain nombre de critères et en vue d’un déploiement rapide de la production et de la distribution des vaccins. Ainsi, dès le début, on se fixerait comme but non seulement de développer le produit en soi, mais aussi de pouvoir en augmenter la production et la distribution. Cela se ferait, bien entendu, dans le sens d’une diffusion aussi rapide et aussi large que possible.

En réalité, les choses se sont passées différemment. On a résolument opté pour la priorité à la concurrence. L’ensemble du processus était fonction d’une monopolisation accrue et, au lieu d’accroître la production et la disponibilité, il en a résulté une pénurie artificielle.

Le WHO Council on the Economics of Health for All, un comité consultatif dirigé par l’économiste Mariana Mazzucato, a conclu en juin 2021 que le développement des vaccins COVID-19 « démontre que si l’innovation n’est pas gérée en fonction du bien commun, de nombreuses personnes resteront exclues de ses avantage. Cela limite l’impact positif des interventions sanitaires tout en créant une inégalité inacceptable, qui exacerbe à son tour les problèmes de santé qu’elle est censée résoudre » 32.

Depuis janvier 2020 cependant, l’OMS tente de coordonner la recherche. À la mi-février, elle a organisé une première réunion pour élaborer un plan de coopération en matière de recherche. L’un des huit points d’action était d’accélérer l’évaluation des vaccins et des traitements expérimentaux en élaborant des protocoles standard33. En outre, l’OMS a élaboré des critères pour les vaccins candidats, comme décrit ci-dessus.

Début avril, un protocole de recherche « Solidarity » a été lancé dans le but de « permettre une étude comparative des avantages et des risques de chaque vaccin candidat dans les 3 à 6 mois suivant sa mise à disposition pour l’étude » 34.

La démarche sous-tendant le programme semble être la logique même. Une vaste étude impliquant la participation de centres scientifiques de différents pays est un moyen bien meilleur et plus efficace de tester différents vaccins en fonction des critères avancés par l’OMS elle-même. En outre, celle-ci anticiperait également la distribution ultérieure et l’égalité d’accès pour tous.

Un appel du président du Costa Rica a par ailleurs conduit à la création du Covid-19 Technology Access Pool (C-TAP), un mécanisme visant à rassembler et à partager les connaissances, la propriété intellectuelle et les données dans le cadre du développement de la science pour lutter contre le nouveau coronavirus. Le C-TAP a été soutenu par le secrétariat de l’OMS et s’est inspiré du principe de l’open source, qui est diamétralement opposé à l’idée de droits de propriété intellectuelle.

« L’open-sourcing permettra d’utiliser immédiatement les capacités de production inutilisées et contribuera à la construction d’unités de production supplémentaires — notamment en Afrique, en Asie et en Amérique latine — qui seront essentielles pour répondre aux besoins actuels et futurs en matière de vaccins », a déclaré le Dr Tedros, directeur général de l’OMS35. À la mi-2021, le C-TAP est pourtant toujours une coquille vide et les premiers essais de l’étude Solidarity sur les vaccins contre le coronavirus n’ont pas encore commencé. Après de multiples reports, la recherche pourrait désormais être entamée aux Philippines36.

Les tentatives de l’OMS pour initier une coopération mondiale n’ont donc guère été efficaces. L’expérience de ces derniers mois montre que le mode actuel d’organisation de l’innovation et de la recherche va à l’encontre de ces principes. La concurrence commerciale fait obstacle à la coopération, qui est pourtant exactement ce dont nous avons besoin.

Cela commence par la coopération à des études comparatives incluant la participation de différents centres de recherche. Cela permettrait d’avoir un nombre suffisant de sujets avec un degré de diversité important. En outre, cela permettrait de tester les vaccins les uns par rapport aux autres et donc de les comparer, de sorte que les avantages et les inconvénients des différents produits apparaissent clairement et puissent être liés à certains facteurs environnementaux. Cela permettrait également de comparer et de décider rapidement avec quels vaccins on souhaite poursuivre les essais et quels vaccins il vaut mieux écarter. La recherche et le développement de vaccins devraient tenir compte de divers critères, dont la disponibilité et l’accessibilité pour tous.

Un tel système présuppose naturellement que des critères objectifs en fonction de la santé publique soient utilisés pour évaluer les vaccins en cours de développement. Bien sûr, cela n’est possible que si le gouvernement exerce un contrôle strict. Soit le secteur public doit organiser lui-même la recherche, soit il doit être en mesure d’imposer un cadre réglementaire strict.

Dans le cas des vaccins et des produits pharmaceutiques, très importants pour la société et dont la recherche est largement financée par des fonds publics, la publicité des résultats de la recherche devrait en fait aller de soi. La recherche en open-source permettrait à d’autres chercheurs de s’appuyer sur le travail des autres. Bien entendu, cela nécessite également de modifier le système actuel de protection de la propriété intellectuelle.

Un tel système de recherche et de développement est en contradiction avec la manière dont les vaccins contre le coronavirus sont actuellement développés. Il n’est pas improbable qu’un tel système aurait permis de produire de meilleurs vaccins. Un plus grand nombre de personnes auraient pu être vaccinées plus rapidement et il est probable que d’innombrables vies auraient pu être sauvées.

WIM DE CEUKELAIRE

Source : Lava

1- Lotte Berghauser Pont et al, « Developing Blockbuster Drugs : Both Nature and Nurture », Nature Reviews Drug Discovery 20, no. 6 (8 juin 2020) : 421-422, consulté le 4 juillet 2021, www.nature.com/articles/d415 73020-00061-9.
2- Le marché des vaccins est dominé par une poignée d’entreprises. GlaxoSmithKline (GSK), Pfizer, Merck et Saofi se partagent ensemble 90% du marché mondial. Cependant, les gros vendeurs ne sont pas toujours de gros producteurs. Parmi ces quatre firmes, seules GSK et Sanofi sont également de grands producteurs de vaccins. Avec les producteurs indiens Serum Institute of India (SSI) et Bharat Biotech, ils représentent 60% de la production.
3- Sanofi, Merck et GSK s’étaient déjà plaints que ces recherches perturbent trop leurs activités normales. En outre, cela impliquait toujours un risque commercial considérable. GSK, par exemple, avait tenté en vain de fabriquer un vaccin contre le virus Ebola. Sanofi a son image ternie par une tentative de développement d’un vaccin contre le virus zika. Merck a toujours un vaccin contre Ebola en cours de développement qui ne rapportera probablement jamais de bénéfices. La société a déjà annoncé qu’elle n’étendrait pas cette recherche aux nouveaux variants d’Ebola ou au virus similaire de Marbourg. « Drug Makers Signal Interest in Exiting Vaccine Development during Crises », STAT, 11 janvier 2018, consulté le 4 juillet 2021.
4- Hotez a été interrogé à ce sujet par le Congrès américain : « Coronavirus : Understanding the Spread of Infectious Diseases and Mobilizing Innovative Solutions », House Committee on Science, Space and Technology, consulté le 4 juillet 2021, www.science.house.gov/audiences/beyond-coronaviruses-understanding-the-spread-of-infectious-diseases-and-mobilizing-innovative-solutions.
5- « Major Drug Makers Haven’t Stepped Up to Make NIH Coronavirus Vaccine, » STAT, 11 février 2020, consulté le 4 juillet 2021.
6- Peter Loftus et Gregory Zuckerman, « Inside Moderna : The Covid Vaccine Front-Runner With No Track Record and an Unsparing CEO ». Wall Street Journal, 1er juillet 2020, sec. Business. Consulté le 11 juillet 2021.
7- Hannah Kuchler et Leila Abboud, « Why the Three Biggest Vaccine Makers Failed on Covid-19 », Financial Times, 16 février 2021, consulté le 4 juillet 2021.
8- Nous évoquons ici des tests dits de phase 3 dans lesquels les sujets sont divisés en deux groupes : un groupe recevant le vaccin et un groupe recevant un placebo. Chaque fois qu’un sujet vit un événement particulier – dans ce cas, des symptômes légers de COVID-19 avec un test PCR positif – un tiret est tracé. On a ainsi compté jusqu’à ce qu’il y ait respectivement 170 (pour Pfizer) et 196 (pour Moderna) tirets. Lorsqu’il a ensuite été vérifié si les tirets se trouvaient dans le groupe vacciné ou chez les personnes ayant reçu le placebo, il s’est avéré que seules 8, respectivement 11 de ces infections légères sont survenues dans le groupe ayant reçu le vaccin. D’où le calcul d’une efficacité de 95% (162/170) et 94% (185/196).9 Voir, notamment, Peter Doshi, « Will Covid-19 Vaccines Save Lives ? Current Trials Aren’t Designed to Tell Us », BMJ 371 (21 octobre 2020) : m4037, consulté le 4 juillet 2021 et Peter Doshi et Eric Topol, « Opinion | These Coronavirus Trials Don’t Answer the One Question We Need to Know », The New York Times, le 22 septembre 2020, sec. Opinion, consulté le 4 juillet 2021.
9 - Les essais de phase 3 de Pfizer étaient basés sur 43548 sujets et ceux de Moderna sur 30420.
10- Peter Doshi, « Will Covid-19 vaccines Save Lives ? » Current Trials Aren’t Designed to Tell Us », BMJ 371 (21 octobre 2020) : m4037, consulté le 4 juillet 2021, www.bmj.com/content/371/bmj.m4037.
11- J&J a finalement choisi de tester un vaccin sans rappel pour la même raison.
12- Cependant, il apparaît aujourd’hui que des intervalles plus longs offrent une meilleure protection dans certains cas. Voir par exemple H Parry et al, « Extended Interval BNT162b2 Vaccination Enhances Peak Antibody Generation in Older People », preprint, Infectious Diseases (except HIV/AIDS), May 17, 2021, consulté le 4 juillet 2021, http://medrxiv.org/lookup/doi/10.1101/2021.05.15.21257017.
13- Jerome Amir Singh et Ross E. G. Upshur, « The Granting of Emergency Use Designation to COVID-19 Candidate Vaccines : Implications for COVID-19 Vaccine Trials », The Lancet Infectious Diseases 21, no. 4 (1er avril 2021) : e103-e109, consulté le 4 juillet 2021.
14- Els Torreele, « Business-as-Usual Will Not Deliver the COVID-19 Vaccines We Need », Development (Society for International Development) (9 novembre 2020) : 1-9, consulté le 4 juillet 2021.
15- Piero Olliaro, et al, « COVID-19 Vaccine Efficacy and Effectiveness-the Elephant (Not) in the Room », The Lancet Microbe 2, no. 7 (1er juillet 2021) : e279-e280, consulté le 4 juillet 2021.
16- « The Myth of ‘Good Covid Vaccines’ and ‘Bad Covid Vaccines’ », STAT, le 17 février 2021, consulté le 4 juillet 2021.
17- « Merck Discontines Development of SRAS-CoV-2/COVID-19 vaccine Candidates ; Continues Development of Two Investigational Therapeutic Candidates », Merck.Com, n.d., consulté le 4 juillet 2021.
18- « Your Questions Answered : How Merck Is Responding to the COVID-19 Pandemic », merck.com, n.d., consul-té le 4 juillet 2021.
19- « WHO Target Product Profiles for COVID-19 Vaccines. Version 3 — 29 avril 2020 », consulté le 4 juillet 2021, http://cdn.who.int/media/docs/default-source/blue-print/who-target-product-profiles-for-covid-19-vaccines.pdf ? sfvrsn=1d5da7ca_5&download=true.
20- Cross et al, « Who Funded the Research behind the Oxford-AstraZeneca COVID-19 Vaccine ? Approximating the Funding to the University of Oxford for the Research and Development of the ChAdOx Vaccine Technology », medRxiv (10 avril 2021) : 2021.04.08.21255103.
21- Jay Hancock, « They Pledged to Donate Rights to Their COVID Vaccine, Then Sold Them to Pharma » Kaiser Health News, 25 août 2020.
22- The Independent Panel for Pandemic Preparedness and Response, « How an outbreak became a pandemic. The defining moments of the COVID-19 pandemic ».
23- Laura E. Flores et al, « Assessment of the Inclusion of Racial/Ethnic Minority, Female, and Older Individuals in Vaccine Clinical Trials », JAMA Network Open 4, no. 2 (le 19 février, 2021) : e2037640.
24- Samantha Artiga, et al, 2021, « Racial Diversity within COVID-19 Vaccine Clinical Trials : Key Questions and Answers », KFF, le 26 janvier 2021.
25- Rashmi S. D’Souza et Ingrid Wolfe, « COVID-19 Vaccines in High-Risk Ethnic Groups », The Lancet 397, n° 10282 (10 avril 2021) : 1348.
26- Makoto Kosaka et al, « Delayed COVID-19 Vaccine Roll-out in Japan », The Lancet 397, no. 10292 (le 19 juin 2021) : 2334-2335.
27- Achal Prabhala et Chee Yoke Ling, « It’s Time to Trust China’s and Russia’s Vaccines », The New York Times, 5 février 2021.
28- Alejandro Jara, et al, « Effectiveness of an Inactivated SARS-CoV-2 Vaccine in Chile », New England Journal of Medicine 0, no. 0 (le 7 juillet 2021) : null.
29- Voir, entre autres, Chris Baraniuk, « What Do We Know about China’s Covid-19 Vaccines », BMJ 373 (9 avril 2021) : n° 912, et Svět Lustig Vijay, « Russia Pushes Ahead With Open License Approach To Sputnik V — Despite WHO Concerns About Manufacturing Practices », Health Policy Watch, 2 juillet 2021, consulté le 11 juillet 2021.
30- « WHO | List of Stringent Regulatory Authorities (SRAs) », OMS, consulté le 4 juillet 2021, www.who.int/médicaments/réglementation/sras/et.
31- « Covid-19 Vaccines », OMS, consulté le 4 juillet 2021, www.who.int/teams/health-product-and-policy-standards/about/regulation-and-prequalification.
32- « The WHO Council on Economics of Health for All : Council Brief No. 1 », OMS, consulté le 4 juillet 2021, www.who.int/publications/m/item/council-brief-no-1.
33- « COVID 19 Public Health Emergency of International Concern (PHEIC) Global research and innovation forum : towards a research roadmap », WHOM, 11-12 février.
34- « WHO R&D Blueprint. Novel Coronavirus. An international randomised trial of candidate vaccines against COVID-19 », OMS, 9 avril 2020.
35- Tedros Adhanom Ghebreyesus, « Vaccine Nationalism Harms Everyone and Protects No One », Foreign Policy, le 2 février 2021, consulté le 4 juillet 2021.
36-Rainier Allan Ronda, « DOST Waiting for WHO Protocol on Vaccine Trials », Philstar.Com, consulté le 4 juillet 2021.

 https://www.investigaction.net/fr/les-vaccins-lucratifs-ne-suffisent-pas-a-maitriser-une-pandemie/

COMMENTAIRES  

01/11/2021 11:56 par Dénia

" Des vaccins présentant une bonne efficacité ont été mis sur le marché plus rapidement que prévu. Ce développement est absolument spectaculaire." Ah, bon !...

Savez-vous, entre autres, qu’une récente communication OFFICIELLE du ministre de la Santé Belge à la Chambre des représentants rapporte que près de 71 % de tous les patients COVID, dans les hôpitaux de Flandre, sont doublement vaccinés.

En Grande-Bretagne : Entre le 27 septembre et le 24 octobre, 82,4% des personnes décédées du Covid-19 étaient vaccinées alors que seulement 17,6% ne l’étaient pas.
Pour les plus de 60 ans on compte 88% de décès de vaccinés pour un groupe qui représente 90% de la population.
Le même rapport met en évidence des risques accrus de contamination pour les vaccinés : deux fois plus de risques entre 40 et 80 ans …
Avant 40ans le vaccin a réduit les risques de contamination.
Mais, avant 40 ans il est impossible de prouver que le vaccin réduit les risques d’hospitalisation ou de décès car, de fait, il n’y en a pas.
Après 70 ans le risque d’hospitalisation ou de décès a été réduit de …10%.

En outre, pourrait-on parler des effets indésirables des vaccins passés inexorablement sous silence ? OK, les vaccins s’avèrent très largement inefficaces pour venir à bout de la pandémie. En revanche, il apparait que la mise en place d’une politique de soins peut très largement y contribuer, selon un grand nombre d’experts, eux, il est vrai, non impliqués dans des conflits d’intérêts avec Big Farma. Encore faut-il prendre la peine de les écouter et de ne pas se fier aveuglément au narratif gouvernemental et de ces conseillers de cour et des plateaux TV.

01/11/2021 12:46 par Yannis

Donc BioNTech, entreprises allemande, s’est associée avec Pfizer, entreprise étasunienne pour conquérir le marché mondial, principalement nord-américain et européen, les plus riches.

Pendant ce temps, Pasteur et Sanofi dans les choux, largués...

Quand on comprend où va l’argent, les choses deviennent tout de suite plus claires.

Sinon, à part prôner la vaccination universelle :
(surtout pour les "anciennes colonnies" un peu rétives au remède magique des Start up et riches firmes occidentales) quid des traitements préventifs ? Sur LGS on est aussi rétifs que les autres à parler de traitements alternatifs qui fonctionnent ? Même punition pour tout le monde ?

La perspective de devoir se faire vacciner contre tout chaque année, comme sur le modèle de la grippe saisonnière vous convient donc, même si on nous oblige de rester dans les clous de la propagande capitaliste avec une publicité gigantesque faite pour les vaccins (étasuniens, anglais et allemands donc) dans toute la presse et la TV ?

01/11/2021 14:26 par irae

Qualifier de vaccin un traitement qui n’empêche ni la contagion, ni la transmission, qu’il faut renouveler tous les 5/6 mois, qui au mieux prévient éventuellement les formes graves et qui envoie certains de profundis c’est mal nommer la poudre de perlimpimpin.
Son seul effet vérifié les milliards sortis de nos poches pour continuer d’engraisser les riches capitalistes.
Ils doivent bien se marrer.

01/11/2021 14:29 par catherine Lassure

Cet article est un vrai tour de force : évoquer les "vaccins" de Pfizer ,Moderna et autres sans parler des effroyables effets secondaires qui apparaissent de plus en plus aux grand jour, chapeau l’artiste !

01/11/2021 18:06 par Jean-Yves Peillard

sur l’OMS et les vaccins Alison Katz voir dans https://www.les-crises.fr/loms-est-%E2%80%A8captive-mais-pas-de-la-chine-par-alison-katz/
"c’est que l’OMS a en effet été « capturée ». Mais pas par la Chine. Après quatre décennies de restructuration néolibérale, l’organisation a été plus ou moins privatisée. Elle a perdu le contrôle de son budget et se retrouve captive d’intérêts privés."
LGS a aussi publié https://www.legrandsoir.info/controle-des-epidemies-l-oms-avait-la-solution-il-y-a-40-ans.html

Dans la coordination d’IWHO avec Alison Katz il y avait aussi Françoise Bloch qui a produit un remarquable travail aussi sur le sujet :https://anthropo-logiques.org/la-collusion-systemique-des-organisations-internationales-chargees-de-la-sante-mondiale-le-cas-specifique-de-geneve/

Ceci dit dans l’article de WIM DE CEUKELAIRE
sur "La vision occidentale du monde fait obstacle à la science" on devrait dire que c’est la vision occidentale qui a imposée la science comme nouvelle religion avec le pouvoir geld uber alles au monde entier avec un capitalisme industriel qu’il soit d"Etat ou non. Et le vaccin c’est pas automatique qu’ils soit chinois russe ou occidental. Les prétendus ennemis s"entendent comme larrons en foire pour laisser mourir de faim et de guerres, du nucléaire, chimie de synthèse, et autres pollutions industrielles et cette fois ci ce serait encore l’union sacrée pour sauver du Covid...et non, c’est encore le concours de celui qui a la plus grosse piquouse, le monde peut mourir et c’est bien ce qui se passe, ils ne changeront rien à leur idéologie ; "Nous devrons renverser nos maîtres pays par pays..." (Edouardo Galeano Les veines ouvertes de ...)

01/11/2021 20:23 par barbe

Remarque un peu latérale par rapport à cet article :
S’il faut croire les chiffres officiels et leur interprétation (= si l’on ne croit pas que les nombreux morts de décembre à février seront attribués à la grippe, qui ferait son grand retour), et s’il y a une augmentation à venir des covidés, ce sera seulement du fait des vaccinés. Les non vaccinés devant en effet présenter un test négatif pour participer à des événements collectifs.
Ces tests sont des preuves fortes, beaucoup plus qu’un pass émis sur la base d’un test ancien.

01/11/2021 22:50 par Auguste Vannier

La mauvaise foi est bavarde.
Tout ce long article pour reprendre des considérations déjà bien connues et largement documentées sur l’inefficacité d’un capitalisme de marché "libre" pour servir l’intérêt commun, même vital.
L’intérêt ici réside dans une "étude de cas" extrêmement significative de ce qu’est au fond la logique irrépressible d’un capitalisme sans limite, c’est à dire dont la seule finalité est l’accumulation par le profit (à tout prix).
Cas vécu par ceux qui sont "la multitude" et qui peuvent désormais en toute cohérence se sentir anti-capitalistes...
Si bien que tout le monde comprend aussi que pour sauver le climat il faut une sortie radicale du capitalisme.

02/11/2021 08:35 par Geb

L’article a au moins la "rigueur" de ne parler "que" des vaccins occidentaux à ARNm...

"Les autres c’est autre chose".

Qui, comme personne ne peut le contester, même pas les officines qui les fabriquent et qui en usurpent l’appellation scientifique, ne sont pas des "vaccins" mais des "thérapies géniques" en phase de test.

Qui auraient pu en d’autres circonstances hors intérêt lucratif et avec de bonnes phases d’essai dans le temps être bénéfiques à l’Humanité mais qui après cette "expérience" véreuse ne sont pas près d’être acceptées un jour.

Quant à la "pandémie" covidienne, si elle existe en tant qu’"hôte" des organismes humains, (Aux côtés de millions d’autres virus actifs), j’attend toujours de voir quelqu’un autour de moi qui soit réellement décédé du SRAScov19. Certainement "avec" le COVID mais à ce titre si on avait un peu cherché ça pouvait être du Tétanos, de la Grippe, de la Pneumopathie, et même de Septicémie ou de la Chtouille. Ou même de vieillesse.

Avec 80 ans de moyenne d’âge des décès c’est la cause la plus probable.(- :

En 2020 la population française covidienne a augmenté de 0,3%.

Pour une "pandémie de la Mort qui tue", on peut pas dire que c’est une réussite.

Y a qu’à demander à ceux qui en ont subies des "vraies" leur avis.

02/11/2021 10:32 par babelouest

@ Jean-Yves Peillard
Le choix des mots est TRÈS important. NON, l’ OXYDANT n’est pas à genoux devant "la science", bien au contraire. Il utilise des techniques vaguement issues de la science comme un singe "bourbite" des tournevis. D’ailleurs la médecine n’est pas une science, mais un art. L’art de mettre en correspondance des humains, tous différents, avec les outils que les médecins peuvent avoir sous la main, outils qui seront différents selon les personnes affectées de maux divers, que par commodité "on" appellera des maladies. En général ce sont seulement des symptômes de déséquilibres internes ou moraux. C’est alors que les micro-organismes qui emplissent notre corps (en tout et en moyenne il paraît que chez un adulte cela avoisine les 3 Kg) sentent que le milieu se dégrade, et pour leur survie ils vont aggraver l’état de leur hôte habituel. On est fort loin de "la maladie" codifiée, répertoriée, où quel que soit le sujet en question le "médecin" va prescrire le remède préconisé par la Faculté, sans chercher plus loin.

La science est une discipline très exigeante, qui demande déjà le plus de connaissances possible, et une très grande humilité dans l’utilisation de celles-ci. C’est pourquoi souvent, car non, ce n’est pas si rare, une découverte est faite par deux chercheurs différents, ne se connaissant pas, parce que le niveau des connaissances le permet. Souvent aussi, ce n’est pas forcément le plus "doué" qui va découvrir, mais le plus ouvert. Je repense (je ne sais si c’est une légende) à la découverte de la pénicilline. Une laborantine, ayant des soucis personnels, a laissé tomber une larme dans une boîte de Pétri. Plutôt que de jeter la boîte victime de l’accident, Fleming l’a observée au microscope, et a observé que les bactéries, autour de la larme, avaient été tuées par un champignon contenu dans la larme. Ce qui n’empêcha pas que l’utilisation pratique du produit sécrété par le champignon ne devint effective que dix ans plus tard. Car la science est aussi le domaine du doute : expérimenter, avec abnégation, et ne jamais avoir d’idées préconçues. Exactement le contraire des financiers des laboratoires, qui veulent avoir un résultat, et un résultat dans le sens qui les intéresse.

Non, l’OXYDANT n’est pas à genoux devant la science, il est à genoux devant la meilleure façon de gagner de l’argent-pouvoir. C’est tout.

02/11/2021 14:40 par Yannis

Le fait qu’une grande partie de la presse de gauche, institutionnelle ou installée depuis longtemps dans le paysage, passe son temps à éviter les accusation de complotisme de la part de la partie opposée, la presse de droite, se compte en nombre de voix pour le procain mandat présidentiel et législatif au final.

On a vu la frilosite de LFI sur le sujet des traitements préventifs (sensé tenir la dragée haute à la macronie dans l’hémicycle de l’AN) et les errements des autres (NPA qui demandent plus de vaccins et la gratuité des brevets pour aller vacciner les pauvres petits Africains qui n’ont rien demandé) on est encore dans le tunnel un moment.

02/11/2021 16:01 par Auguste Vannier

Merci @Ïean-Yves Peillard pour le lien :https://anthropo-logiques.org/la-collusion-systemique-des-organisation
Ce travail d’information et de synthèse de F.Bloch est tout a fait remarquable. Je n’ai pas trouvé mieux, car toutes les dimensions sont abordées a partir du du paradigme Maussien du Don et la perversion de la philanthropie typique de notre époque.
C’est aussi très intéressant de pouvoir désarmer l’accusation de "complotisme" en multipliant les expressions qui disent la même chose plus subtilement, comme dans le titre de l’article de F.Bloch : "collusion systémique". Je propose pour ma part "conspiration systémique" en référence à C.Castoriadis qui parlait de la conspiration comme ce qui "respire ensemble".

03/11/2021 06:06 par Xiao Pignouf

c’est la vision occidentale qui a imposée la science comme nouvelle religion avec le pouvoir geld uber alles au monde entier avec un capitalisme industriel qu’il soit d"Etat ou non.

Bel oxymore que d’associer science et religion. Le problème n’est pas la science mais ce que l’on en fait, ou ce que le capitalisme en fait.

03/11/2021 06:42 par Yannis

"Depuis le mois de mars 2020, les fausses informations sont devenues un jeu collectif. D’un côté le gouvernement avec ses masques et ses médias  ; de l’autre, ceux qui sont qualifiés de complotistes pour prédire l’apocalypse sur quelques supports de communication créés pour la circonstance. Entre les deux, des données publiques qui sont parfois difficiles d’accès. Google peut-il nous sauver ?"

https://blogs.mediapart.fr/edition/le-travail-en-question/article/301021/avec-ou-sans-vaccin-la-covid-19-recule

03/11/2021 10:13 par Guillaume Rampon

S’il en était encore besoin, quelques sources supplémentaires qui ne feront pas montée le niveau de la mer, mais cela sert il à quelque chose ?
Dans cette ambiance où beaucoup sont pris par la propagande comme des lapins dans les phares d’une voiture...

Enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer ? BioNTech Comirnaty
Rapport n°18 : période du 2 juillet 2021 au 26 aout 2021
CRPV de Bordeaux, CRPV de Marseille, CRPV de Toulouse, CRPV de Strasbourg

https://ansm.sante.fr/uploads/2021/...

Ceux sont des données officielles 906 morts.

https://sciences-critiques.fr/laure...

http://www.mediaplus.site/2021/10/1...

Pour vérifier les données suivantes il faut aller sur :
http://vigiaccess.org
mettre une croix dans la case
I confirm that I have read and understood the above statements

effets indésirables
covid-19 vaccine 23 septembre 2021 : 2068596 3 novembre 2021 : 2444292

Même le parlement Européen s’alarme des effets indésirables :
https://www.europarl.europa.eu/doce...
le Parlement européen écrit :

A. considérant que l’Agence européenne du médicament répertorie déjà environ un million de cas d’effets indésirables suite à l’injection de vaccins contre la COVID-19 :

– 435 779 pour le vaccin Pfizer BioNTech,

– 373 285 pour le vaccin AstraZeneca,

– 117 243 pour le vaccin Moderna,

– 27 694 pour le vaccin Janssen ;

Sigapour :
https://www.rtbf.be/info/monde/deta...

Le gouvernement de Singapour a versé un total de 782.000 dollars singapourien (environ 490.000 euros) à 144 personnes ayant souffert d’effets secondaires après avoir été vaccinées contre le coronavirus, a annoncé mardi le ministère de la Santé de la ville-État.

03/11/2021 18:54 par Jean-Yves Peillard

à Xiao Pignouf
comme dit babelouest "les mots sont importants", mais les mots comme la science, la religion etc sont des interprétations de l’homme et l’homme est faillible.
Les mêmes mots nous les interpréterons différemment selon le temps notre expérience notre culture nos rencontres nos pôles d’intérêt etc comme le vent. Oxymore science et religion deux mots opposés ? la science est aussi une croyance de l’homme qui veut tout savoir sur tout , tout expliquer, tout contrôler (surveiller et punir comme avec l"épandage grandissant du numérHic) tout conquérir etc . Le savoir est pouvoir . Et l’homme "Oxydant" dans son manque d’humilité ne veut pas admettre qu’il ne sait rien par rapport à l’immensité qui l’entoure. De plus en plus hors sol, il ne veut pas voir qu’il ne sort pas de la cuisse de Jupiter (de Macron donc) et qu’il est comme moi c’est à dire une infinie poussière de merde dans l’univers et c’est pas de la fausse modestie...
Le savoir est pouvoir et "Le pouvoir est maudit" . parmi les tonnes d’écritures qui ont été déployées cette année sur La Commune, Si il n’y a qu’une seule phrase qui résume bien les choses, c’est bien la phrase de l’institutrice de la Haute Marne.
Donc en reprenant le mot de babel ouest on doit faire de l’oxident-réduction.
(Sur la science et religion voir survivre et vivre Grothendiek hier

Alexandre Grothendieck

- « La Nouvelle Église Universelle » 1971 :

https://sniadecki.wordpress.com/2012/05/16/grothendieck-scientisme/

- « Allons nous continuer la recherche scientifique ? » :

https://ia600505.us.archive.org/3/items/Allons-nousContinuerLaRechercheScientifique/Grothendieck_ARS.pdf

et sites en lien :

https://sniadecki.wordpress.com/tag/alexandre-grothendieck/

et aujourd’hui PMO http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=planet sniadecki
https://sniadecki.wordpress.com/
et sur le socialisme sans le progrès, l’industrialisme : https://www.monde-diplomatique.fr/2012/07/MALIET/47998

03/11/2021 19:50 par Carlos Raúl Argüelles

Salut ! j’ai eu vaccin antitétanique, tuberculose, diphtérie, variole, polio deux types, une triple que m’a laisse par terre trois jours...et j’oublie un ou deux...je n’ai jamais été malade des méchancetés contre lesquelles on m’a pique...je voudrais qu’un scientifique m’explique pourquoi je connais un paquet de vaccinés malades de cocovid ou d’autres infections respiratoires, comment ce toubib que par 50°C a dû prendre antibiotiques pendant dix jours, sa femme "jamais vacciné" se portait bien et lui m’a raconté qu’il traitait ses patients dans sa clinique avec des vitamines, etc et n’a pas eu de décès et s’est vacciner parce que si quelqu’un tombait malade a cause de lui...et en plus il a testé ses anticorps et le vaccin n’avait pas marche ! svp, un scientifique qui ne travaille pas pour l’industrie que dépense plus d’un trillion de dollars par an a fabriquer des armes dans nos pays 0 (zéro) (Grenwich passe par l’Europe) appelés occidentaux (de qui en effet ?) ou qui dit que les virus ne mutent pas...Santé et bonheur ! de la part d’un participant au bras sans vaccins de l’essai randomise sur les vaccins. (s’ils vaccinent tout le monde...il n’aurait pas de groupe témoin ! ça veut dire que les essais randomises c’est encore de la poésie ?) (c’est marrant on ne parle jamais du pays qui nous a prêté des toubibs, le #1 dans le monde en docs/habitants...)(ah ! avec 5 vaccins )

03/11/2021 23:51 par CAZA

Bonjour
Allez vous faire injecter tôt le matin .
C’est important pour avoir les meilleurs anticps qui existent .
Si vous y allez tôt vous éviterez aussi la sixième doses digne du bricolage de Dr Cinoque .
Dernier conseil vérifiez discrètement que votre infirmière n’a pas ses règles car ça contrarie la réponse immunitaire .
Un patient c’est un malade soigné par le corps médical .
Un mouton c’est une personne saine prise en otage et injecté par le corps médical .
Grande consolation en cas de décès Guillaume Rampon nous dit que c’est le contribuable européen qui payera les obsèques et pas les labos qui soignent si bien leurs actionnaires .
L’ordre des médecins a avec courage envoyé au conseil de discipline de Bordeaux Dr Raoult . A Marseille où ça aurait du avoir lieu ils avaient peur de quoi ?
De ne pas pouvoir faire condamner le Dr . Voilà un procédé indigne bien dans l’esprit de ces béni-oui-oui . Bon en appel dans un ou plusieurs ans ce sera à Paris au conseil central puis au conseil constitutionnel dans ? . Le Dr il a la santé car ces gens sont de vrais pitbulls .

https://www.vidal.fr/actualites/26473-vaccin-comirnaty-contre-la-covid-19-la-curieuse-affaire-de-la-sixieme-dose.html

04/11/2021 04:41 par Danael

Pour répondre un peu à la problématique posée dans cet article :

Aled Edwards et Max Morgan, deux canadiens, ont mis au point une structure permettant de mettre en commun les ressources, avec d’autres pays et des organisations non gouvernementales, pour l’invention , la fabrication et la distribution de nouveaux vaccins. Ce qu’ils appellent une politique pharmaceutique fondée sur la science ouverte. Selon eux, la pandémie a mis en évidence à quel point les citoyens de la plupart des nations du monde sont à la merci d’une petite poignée de gouvernements et d’entreprises pour l’accès aux nouveaux vaccins et médicaments essentiels. Pour se prémunir contre le nationalisme en matière de vaccins ou de thérapies, ajoutent-ils, les participants à cet écosystème doivent s’engager dès le départ à ce que toute propriété intellectuelle des produits qui en résultent soit contrôlée collectivement et concédée sous licence aux fabricants selon des modalités qui exigent des prix équitables et abordables.

Cette démarche me paraît très intéressante et digne d’être partagée.

Source : https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-canada-must-develop-an-open-and-equitable-pharmaceutical-ecosystem-for/

04/11/2021 05:41 par Xiao Pignouf

@JY Peillard

Je vous remercie pour les liens sur ce personnage intéressant qu’était Grothendieck. Son histoire démontre en effet qu’un scientifique n’est pas non plus à l’abri d’une crise de mysticisme.

J’admets aussi que mon jugement sur l’association entre science et religion était par trop hâtif. Comme j’ai vu davantage le mot « croyance » que celui de « religion », j’en ai conclu à un oxymore. La science peut effectivement être une religion.

Par contre, si je trouve poétique l’usage par substitution de l’homophone « oxydant » en lieu et place d’« occident », j’avoue que j’ai un peu de mal à m’en représenter le sens. Encore que j’ai trouvé chez Hugo un emploi métaphorique assez identique :

« Mais rien ne se perd, patience, l’or se retrouve dans la boue, et l’empire n’oxydera pas ces vers-là »

06/11/2021 11:19 par Xiao Pignouf

@GS

Je profite de la proximité thématique de l’article ci-dessus pour vous poser la question qui me brûle les lèvres, et n’y voyez rien d’autre que de la curiosité :

Quelle est la raison pour laquelle la série d’articles intitulés « Piqûres de rappel : Pourquoi tant de personnes hésitent à se faire vacciner contre le COVID, et ce que nous pouvons faire pour y remédier ? » est fermée aux commentaires ?

Je n’ai personnellement aucune intention de les commenter, mais je pense que vous devriez communiquer sur cette décision.

06/11/2021 15:19 par legrandsoir

Les commentaires partaient déjà en vrille avant la fin... Ils seront ouverts pour la dernière partie.

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